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Proposition de cessez-le-feu à Gaza : Israël continue d'exiger la libération « de tous les otages »
Proposition de cessez-le-feu à Gaza : Israël continue d'exiger la libération « de tous les otages »

Le Parisien

time11 hours ago

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Proposition de cessez-le-feu à Gaza : Israël continue d'exiger la libération « de tous les otages »

Israël « n'a pas changé » de politique et continue « d'exiger la libération » des otages israéliens encore aux mains du Hamas à Gaza, a déclaré une source gouvernementale haut placée à l'Agence France-Presse (AFP) ce mardi. « La politique d'Israël est cohérente et n'a pas changé. Israël exige la libération » de tous les otages, « conformément aux principes fixés par le cabinet (du Premier ministre Benyamin Netanyahou) pour mettre fin à la guerre », a affirmé cette source, interrogée sur la nouvelle proposition des médiateurs pour une trêve dans la bande de Gaza, prévoyant une libération partielle des otages retenus dans le territoire palestinien, et acceptée par le Hamas. « Nous sommes dans la phase décisive finale contre le Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous », a ajouté cette source, répétant la même déclaration reprise en boucle par les principaux médias israéliens. Un texte basé sur le plan de Steve Witkoff La relance diplomatique est intervenue alors que l'armée israélienne a lancé ses opérations pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. Saluant la réponse « très positive » du Hamas, le Qatar avait souligné plus tôt que la proposition reprenait « presque intégralement » un plan américain accepté précédemment par Israël. La diplomatie qatarienne s'est cependant gardée de parler de « percée ». Le plan élaboré par l'émissaire américain Steve Witkoff prévoit la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange d'une trêve de 60 jours, et de négociations pour mettre fin à la guerre, a indiqué la radio publique Kan. Sur les 251 otages enlevés le 7 octobre 2023, 49 restent retenus à Gaza, dont 27 morts, selon l'armée israélienne. « Le Hamas et les (autres) factions espèrent (…) que Netanyahou ne placera pas d'obstacles et d'entraves » à la mise en œuvre de l'accord, a déclaré à l'AFP un membre du bureau politique du mouvement islamiste, Izzat al-Rishq. Des ministres d'extrême droite, comme celui de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ont de leur côté averti Benyamin Netanyahou de ne pas « céder au Hamas », estimant qu'il n'a « pas de mandat pour conclure un accord partiel ». Malgré les efforts des médiateurs, les belligérants ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, déclenchée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Les deux précédentes trêves soldées par des échecs Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages vivants et morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 37 personnes tuées à travers le territoire palestinien, dont cinq dans une frappe aérienne sur le quartier de Zeitoun à Gaza-ville, et une dans une frappe de drone sur le quartier voisin d'Al-Sabra. Selon des témoins, une colonne de blindés s'est positionnée à la lisière de ce secteur. « Les explosions n'arrêtent pas à Al-Sabra. Les chars et l'artillerie nous tirent dessus, mais aussi les drones », a raconté un habitant, Hussein al-Dairi, à l'AFP. L'armée israélienne a indiqué de son côté que les forces israéliennes opéraient pour démanteler les capacités militaires du Hamas. Selon un porte-parole, l'armée « respecte le droit international et prend des précautions raisonnables pour atténuer les préjudices causés aux civils ». Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que « la division 99 est sur le point d'achever la conquête du quartier de Zeitoun, et que la « prochaine cible » sera le quartier de Sabra. Deux millions de Palestiniens menacés de famine Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine, selon l'ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l'entrée de davantage d'aides dans le territoire en proie à un désastre humanitaire. L'ONU a déclaré ce mardi n'avoir pas été autorisée à y livrer des abris, alors que les plans israéliens de prise de contrôle de la ville de Gaza prévoient d'en déplacer les habitants vers le sud.

Guerre à Gaza : Israël continue d'exiger la libération de «tous les otages»
Guerre à Gaza : Israël continue d'exiger la libération de «tous les otages»

Le Figaro

time12 hours ago

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Guerre à Gaza : Israël continue d'exiger la libération de «tous les otages»

Alors qu'Israël est amené à se prononcer sur une trêve à Gaza proposée par le Qatar et l'Égypte et déjà accepté par le Hamas, le gouvernement israélien a répété que tous les otages doivent être libérés. Israël «n'a pas changé» de politique et continue «d'exiger la libération» des otages israéliens encore aux mains du Hamas à Gaza, a déclaré ce mardi 19 août à l'AFP une source gouvernementale haut placée. «La politique d'Israël est cohérente et n'a pas changé. Israël exige la libération» de tous les otages «conformément aux principes fixés par le cabinet (du Premier ministre Benyamin Netanyahou) pour mettre fin à la guerre», a affirmé cette source, interrogée sur la nouvelle proposition des médiateurs pour une trêve dans la bande de Gaza, prévoyant une libération partielle des otages retenus dans le territoire palestinien, et acceptée par le Hamas. Publicité «Nous sommes dans la phase décisive finale contre le Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous», a ajouté cette source, répétant la même déclaration reprise en boucle par les principaux médias israéliens. La relance diplomatique est intervenue alors que l'armée israélienne a lancé ses opérations pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. Saluant la réponse «très positive» du Hamas, le Qatar avait souligné plus tôt que la proposition reprenait «presque intégralement» un plan américain accepté précédemment par Israël. Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l'ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l'entrée de davantage d'aides dans le territoire en proie à un désastre humanitaire. L'ONU a déclaré mardi n'avoir pas été autorisée à y livrer des abris, alors que les plans israéliens de prise de contrôle de la ville de Gaza prévoient d'en déplacer les habitants vers le sud. L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort côté israélien de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. L'offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Guerre à Gaza : le Hamas dénonce une «escalade dangereuse» par Israël après des incursions «agressives» dans la ville
Guerre à Gaza : le Hamas dénonce une «escalade dangereuse» par Israël après des incursions «agressives» dans la ville

Le Figaro

time12 hours ago

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Guerre à Gaza : le Hamas dénonce une «escalade dangereuse» par Israël après des incursions «agressives» dans la ville

LE POINT SUR LA SITUATION - Eyal Zamir, chef d'état-major de Tsahal, a approuvé mercredi «le cadre principal» du plan prévu par le gouvernement israélien pour la prise de Gaza. Le chef de l'armée israélienne a «approuvé» ce mercredi 13 août le nouveau plan des opérations militaires «à venir à Gaza». De son côté, le Hamas a reproché à Israël de mener des «incursions agressives» à Gaza. Le Figaro fait le point sur la situation. Publicité Le nouveau plan d'occupation de Gaza approuvé par l'armée israélienne Le chef de l'armée israélienne a «approuvé» le plan des opérations militaires visant à occuper Gaza, d'après un communiqué de l'armée publié ce mercredi 13 août. «Le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a tenu aujourd'hui (mercredi) une discussion au cours de laquelle il a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l'armée dans la bande de Gaza», annonce ce communiqué, qui ne donne cependant aucune précision sur le calendrier. Sur ordre du cabinet militaire du premier ministre Benyamin Netanyahou, l'armée israélienne se prépare à lancer une nouvelle phase de ses opérations militaires à Gaza pour y libérer tous les otages israéliens et y «vaincre» le Hamas, selon ses objectifs affichés. L'armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l'une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre. Au cours des discussions mercredi, «les actions menées par l'armée jusqu'à présent ont été présentées, notamment la frappe dans la zone de Zeitoun qui a commencé hier mardi», ajoute le communiqué. Ce quartier de Gaza, a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon des témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel al-Hawa. Publicité Le plan «ne vise pas à occuper Gaza» Benyamin Netanyahou avait affirmé dimanche qu'Israël contrôlait militairement «70 à 75%» de la bande de Gaza et qu'il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien. Le plan «ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser», a-t-il dit, énumérant les objectifs d'Israël: «Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne». L'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.599 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Le Hamas dénonce une «escalade dangereuse» menée par Israël Les forces israéliennes «mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza», a déclaré à l'AFP mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl al-Thawabta, qui a dénoncé une «escalade dangereuse» de la part d'Israël. Ces incursions se déroulent «notamment dans le quartier de Zeitoun et dans la zone entourant le sud de Tal al-Hawa (...)» et sont accompagnées de bombardements intenses, de ceintures de feu et de démolitions de maisons sur les habitants, des opérations qui se sont intensifiées cette semaine, affirme ce responsable.

Israël continue d'exiger la libération de « tous les otages »
Israël continue d'exiger la libération de « tous les otages »

La Presse

time13 hours ago

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Israël continue d'exiger la libération de « tous les otages »

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Jérusalem) Israël continue d'exiger la libération de « tous les otages » retenus à Gaza, a indiqué mardi à l'AFP une source gouvernementale, après une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans le territoire palestinien prévoyant le retour en deux étapes de ces captifs. Gianluca PACCHIANI Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le Hamas a accepté lundi une nouvelle proposition de cessez-le-feu des médiateurs ; Israël devrait répondre à son tour à cette proposition « avant la fin de la semaine », mais continue en attendant d'exiger la libération de « tous les otages » ; Le texte inclut la libération de dix otages israéliens vivants et des dépouilles de 18 otages morts en échange d'un cessez-le-feu de 60 jours et de négociations pour mettre fin à la guerre ; La Défense civile de Gaza a fait état mardi d'au moins 37 morts à travers le territoire palestinien. Après plus de 22 mois de guerre, le mouvement islamiste palestinien a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – d'une trêve de 60 jours assortie de la libération des otages en deux étapes. Israël « n'a pas changé » de politique et continue « d'exiger la libération » de tous les otages « conformément aux principes fixés par le cabinet [du premier ministre Benyamin Nétanyahou] pour mettre fin à la guerre », a affirmé la source gouvernementale israélienne. « Nous sommes dans la phase décisive finale contre le Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous », a ajouté cette source, dans l'attente d'une réponse formelle d'Israël aux médiateurs. PHOTO RAMADAN ABED, ARCHIVES REUTERS Des Palestiniens courent vers des colis d'aide humanitaire largués par avion à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 août 2025. La relance diplomatique est intervenue alors que l'armée israélienne a lancé ses opérations pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. Saluant la réponse « très positive » du Hamas, le Qatar avait souligné plus tôt que la proposition reprenait « presque intégralement » un plan américain accepté précédemment par Israël. La diplomatie qatarie s'est cependant gardé de parler de « percée ». « Céder au Hamas » Le texte se base sur un précédent plan de l'émissaire américain Steve Witkoff : la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 otages morts en échange d'une trêve de 60 jours, et de négociations pour mettre fin à la guerre, a indiqué la radio publique Kan. « Le Hamas et les [autres] factions espèrent […] que Nétanyahou ne placera pas d'obstacles et d'entraves » à la mise en œuvre de l'accord, a déclaré à l'AFP un membre du bureau politique du mouvement islamiste, Izzat al-Rishq. Des ministres d'extrême droite, comme celui de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, ont de leur côté averti M. Nétanyahou de ne pas « céder au Hamas », estimant qu'il n'a « pas de mandat pour conclure un accord partiel ». Malgré les efforts des médiateurs, les belligérants ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, déclenchée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 restent retenus à Gaza, dont 27 morts selon l'armée israélienne. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages vivants et morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Objectif Sabra Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 37 personnes tuées à travers le territoire palestinien, dont cinq dans une frappe aérienne sur le quartier de Zeitoun de la ville de Gaza, et une dans une frappe de drone sur le quartier voisin d'Al-Sabra. Selon des témoins, une colonne de blindés s'est positionnée à la lisière de ce secteur. « Les explosions n'arrêtent pas à Al-Sabra. Les chars et l'artillerie nous tirent dessus, mais aussi les drones », a raconté à l'AFP un habitant, Hussein al-Dairi. PHOTO HATEM KHALED, REUTERS Des personnes en deuil prient lors des funérailles de Palestiniens tués dans une frappe aérienne israélienne nocturne sur leur tente, à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 août 2025. L'armée israélienne a indiqué de son côté que les forces israéliennes opéraient pour démanteler les capacités militaires du Hamas. Selon un porte-parole, l'armée « respecte le droit international et prend des précautions raisonnables pour atténuer les préjudices causés aux civils ». Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que « la division 99 est sur le point d'achever la conquête du quartier de Zeitoun, et que la » prochaine cible « sera le quartier de Sabra. Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l'ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l'entrée de davantage d'aides dans le territoire en proie à un désastre humanitaire. L'ONU a déclaré mardi n'avoir pas été autorisée à y livrer des abris, alors que les plans israéliens de prise de contrôle de la ville de Gaza prévoient d'en déplacer les habitants vers le sud. L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. L'offensive de représailles israélienne a fait 62 064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Guerre à Gaza : l'ONU dénonce le blocage de la livraison d'abris par Israël
Guerre à Gaza : l'ONU dénonce le blocage de la livraison d'abris par Israël

Le Figaro

time13 hours ago

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Guerre à Gaza : l'ONU dénonce le blocage de la livraison d'abris par Israël

L'ONU affirme ne pas avoir «été en mesure d'apporter des abris» dans la ville de Gaza dont Israël veut prendre le contrôle. L'État hébreu considère que ces abris pourraient être utilisés à des fins militaires. L'ONU a déclaré ce mardi 19 août qu'elle n'avait pas été autorisée à livrer des abris dans la bande de Gaza après l'annonce par Israël de son plan visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins. Le cabinet de sécurité israélien a approuvé ce projet plus tôt en août avec le but affiché de vaincre le Hamas et de libérer les otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre. Cette annonce avait suscité une vague de critiques internationales, y compris de la part des alliés d'extrême droite du premier ministre israélien, alimentant les craintes que cette nouvelle offensive n'aggrave la crise humanitaire sur le territoire dévasté par 22 mois de conflit. Publicité «L'ONU et nos partenaires n'ont pas, depuis la nuit dernière, été en mesure d'apporter des abris» a affirmé Jens Laerke, porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU à Genève. «Il y a encore un ensemble d'obstacles qui doivent être réglés, y compris les formalités douanières israéliennes» a-t-il ajouté. Le gouvernement israélien n'a aucun calendrier précis quant à l'entrée des troupes israéliennes dans la plus grande ville du territoire palestinien, où des milliers de personnes ont trouvé refuge après avoir fui les précédentes offensives. Israël a annoncé samedi soir vouloir «déplacer la population des zones de combat vers le sud de la bande de Gaza pour leur protection». «Usage double» des abris Jens Laerke a expliqué que les abris étaient interdits d'entrée dans le territoire palestinien depuis environ cinq mois, et que durant cette période, plus de 700.000 personnes avaient subi des déplacements répétés. «Ce qui se passe très souvent, c'est qu'ils doivent abandonner leurs tentes. Ils peuvent avoir reçu une tente, ensuite ils doivent se déplacer et n'ont aucune possibilité d'emporter leur tente avec eux», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Genève. «Ils sont déplacés encore et encore» a-t-il insisté. Le porte-parole a aussi avancé que parfois, des motifs de refus étaient donnés aux organismes d'aide cherchant à faire entrer des tentes, et que «ce que nous avons vu dans ce conflit, c'est que cela relève de l'usage double, signifiant qu'Israël considère que les abris pourraient être utilisés à des fins militaires» à cause des piquets de tente. «Ce sont des couches supplémentaires de bureaucratie qui semblent conçues non pas pour faciliter une entrée rapide de quoi que ce soit, mais plutôt le contraire», a-t-il conclu.

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