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Le Hamas étudie une offre de trêve, 52 morts selon la Défense civile
Le Hamas étudie une offre de trêve, 52 morts selon la Défense civile

La Presse

timean hour ago

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Le Hamas étudie une offre de trêve, 52 morts selon la Défense civile

Un Palestinien regarde le site de la frappe israélienne de jeudi qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza, le 4 juillet 2025. Le Hamas étudie une offre de trêve, 52 morts selon la Défense civile (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi mener des discussions avec d'autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, où la Défense civile a fait état de 52 morts dans l'offensive israélienne. Équipe de l'AFP avec Roland LLOYD PARRY à Jérusalem Agence France-Presse L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. « Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition envoyée par les médiateurs », a dit dans un communiqué le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. Dans le même temps, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, des hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente Nidaa al-Farra, qui a perdu son fils de 19 ans près d'un site de distribution d'aide. « Jusqu'à la racine » La distribution de l'aide est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis. L'ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées depuis fin mai près des sites de la GHF. La fondation nie tout incident « à proximité » de ses sites. Interrogée sur les bombardements rapportés par la Défense civile, l'armée israélienne a déclaré « mener des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas ». Elle a fait état de « la mort au combat » d'un soldat à Gaza. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. L'ONG Médecins sans frontières a affirmé de son côté qu'un de ses anciens collaborateurs, Abdallah Hammad, figurait parmi les Palestiniens tués jeudi alors qu'ils attendaient des camions d'aide près de Khan Younès. « Nous sommes révoltés et attristés par sa mort », a dénoncé MSF. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile à Gaza. Cette semaine, M. Nétanyahou a redit vouloir éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, l'un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages et le contrôle de Gaza. Il a aussi promis de ramener « tous » les otages, « sans exception ». Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. « Un grand et bel accord » À Tel-Aviv, les familles des otages ont manifesté devant une annexe de l'ambassade des États-Unis pour réclamer un « grand et bel accord pour les otages » et un cessez-le-feu, en allusion à la « grande et belle » loi budgétaire de Donald Trump. M. Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu « permanent » et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, négociées via le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens. Faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où les quelque deux millions de Palestiniens vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et des ONG.

Plus de 500 personnes tuées lors des distributions de la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis
Plus de 500 personnes tuées lors des distributions de la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis

Le Parisien

time5 hours ago

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Plus de 500 personnes tuées lors des distributions de la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis

Un total de 613 personnes ont été tuées lors de distribution d'aide à Gaza depuis la fin mai, dont 509 près des sites de la seule fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël, a indiqué l'ONU vendredi. « Cette tuerie insensée à Gaza doit cesser. Ces multiples attaques que nous voyons ces derniers jours, en fait depuis des semaines, frappant des sites accueillant des personnes souffrant de la faim et des personnes tentant d'accéder à la nourriture, ont tué et blessé une multitude de Palestiniens », a dénoncé le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Rik Peeperkorn, lors du point de presse. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël à l'entrée de toute aide humanitaire et en dépit des avertissements de risque de famine. Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques , l'armée israélienne ayant fait feu à plusieurs reprises pour tenter de contenir des centaines de Palestiniens désespérés. « Nous avons enregistré 613 » personnes tuées depuis le début des opérations de la fondation jusqu'au 27 juin, dont 509 « près des lieux de distribution de GHF », a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève. Les autres personnes ont été tuées « près des convois de l'ONU et d'autres organisations », a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que ces chiffres étaient en constante évolution car le Haut-Commissariat a reçu depuis de nouvelles notifications de personnes tuées « que nous nous efforçons de corroborer ». La tâche est difficile en raison du manque d'accès. « En ce qui concerne les responsables, il est clair que l'armée israélienne a bombardé et tiré sur les Palestiniens qui tentaient d'atteindre les points de distribution. Combien de personnes tuées ? Qui est responsable ? » a interrogé Ravina Shamdasani. « Nous avons besoin d'un accès. Nous avons besoin d'une enquête indépendante », a-t-elle insisté. L'ONU et les principales organisations d'aide ont refusé de travailler avec la GHF, affirmant qu'elle servait les objectifs militaires israéliens et violait les principes humanitaires de base. La fondation, qui a recours à des contractuels armés pour assurer la sécurité de ses centres, nie tout incident « à proximité » de ses quatre sites de distribution. « Nous n'avons eu aucun incident violent sur nos sites de distribution », ni « à proximité immédiate », a assuré jeudi à la presse son président, Johnnie Moore, un évangélique chrétien américain allié du président Donald Trump . Israël, dont l'offensive a débuté au lendemain d'une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 , a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n'a été que partiellement assoupli lorsque la GHF a commencé ses distributions. Rik Peeperkorn s'est rendu cette semaine dans le complexe médical Nasser qui, selon l'OMS, « déborde de patients », avec l'arrivée chaque jour de dizaines et centaines de personnes blessées dans les centres d'aide de la fondation GHF. « On voit des patients partout, sur le sol, dans les couloirs, etc., y compris dans de nombreuses unités de soins intensifs ad hoc créées au sein du service des urgences et dans d'autres endroits », a raconté le Dr Rik Peeperkorn. « Il s'agit principalement de garçons, de jeunes adolescents, de jeunes hommes » et « il y a tellement de cas » de personnes touchées par « des tirs dans la tête, dans le cou, dans la poitrine, dans les genoux », a-t-il dit, avec effarement.

Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient
Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Le Figaro

time6 hours ago

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Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les deux présidents discutent d'un cessez-le-feu à Gaza et doivent se rencontrer le 7 juillet à Washington. La « guerre de Douze-Jours » contre l'Iran fournira-t-elle l'opportunité d'installer la paix au Moyen-Orient ? C'est en tout cas le souhait de Donald Trump, et peut-être celui de Benyamin Netanyahou, qui voudraient transformer les succès militaires en victoires politiques. Pour la première fois depuis les massacres du 7 Octobre, les fumées noires pourraient bien s'estomper au Proche-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Un bouchon a sauté. Les interventions militaires israéliennes dans la région et les frappes américaines contre Fordo ont changé le contexte au Moyen-Orient. Elles ont fait disparaître la menace existentielle que faisait peser l'Iran sur Israël depuis 1979, la reléguant, pour un temps au moins, en seconde division. L'effacement de l'Iran s'est produit en plusieurs étapes. Tsahal a répondu aux attaques du 7 Octobre en frappant durement les « proxys », les groupes armés mandataires de l'Iran. La spectaculaire attaque des bipeurs puis les frappes de Tsahal ont décapité le Hezbollah libanais. Il n'a même…

Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile
Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile

La Presse

time6 hours ago

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Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile

Un Palestinien regarde le site de la frappe israélienne de jeudi qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza, le 4 juillet 2025. Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi mener des discussions avec d'autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël à Gaza, où la Défense civile a fait état de 40 morts dans de nouveaux tirs et raids israéliens. Agence France-Presse L'annonce du Hamas intervient avant une visite lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. « Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition » envoyée par les médiateurs, a déclaré le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, cette proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans le territoire palestinien assiégé et affamé, où selon la Défense civile au moins 40 Palestiniens ont été tués, dont cinq par des tirs alors qu'ils attendaient de recevoir l'aide humanitaire. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, une foule d'hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente une mère qui a perdu son fils de 19 ans près d'un centre de distribution d'aide à l'est de Khan Younès. « Sans exception » La distribution de l'aide à Gaza est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis, dont les opérations ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières. Selon la Défense civile, les autres Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans des raids aériens sur des camps de tentes abritant des déplacés près de Khan Younès. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. L'armée israélienne, contactée par l'AFP, a déclaré ne pas être en mesure de commenter les frappes en particulier en l'absence de coordonnées précises, mais a ajouté « mener des opérations, afin de démanteler les capacités militaires du Hamas ». Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations fournies par la Défense civile. Mercredi, Benyamin Nétanyahou a réaffirmé son intention d'éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, l'un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages retenus dans le territoire palestinien. Le lendemain, il a promis de ramener « tous » les otages, « sans exception ». « Souffrances » Donald Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, affirmant qu'un accord était proche. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025, négociées via le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où « les Palestiniens continuent d'endurer des souffrances qui dépassent l'imagination », selon des propos jeudi de la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese. L'attaque du Hamas a fait 1219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Au moins 57 130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués à Gaza dans l'offensive d'envergure israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Gaza : plus de 600 personnes tuées lors des distributions humanitaires depuis fin mai selon l'ONU
Gaza : plus de 600 personnes tuées lors des distributions humanitaires depuis fin mai selon l'ONU

Le Figaro

time6 hours ago

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Gaza : plus de 600 personnes tuées lors des distributions humanitaires depuis fin mai selon l'ONU

Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques, l'armée israélienne ayant fait feu à plusieurs reprises pour tenter de contenir des centaines de Palestiniens désespérés. 613 personnes ont été tuées lors de distributions d'aide à Gaza depuis la fin mai, dont 509 près des sites de la seule Gaza Humanitarian Fondation soutenue par les États-Unis et Israël, a annoncé l'ONU vendredi 4 juillet. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël à l'entrée de toute aide humanitaire en dépit des avertissements de risque de famine. Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques, l'armée israélienne ayant fait feu à plusieurs reprises pour tenter de contenir des centaines de Palestiniens désespérés. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «Nous avons enregistré 613» personnes tuées depuis le début des opérations de la fondation jusqu'au 27 juin, dont 509 «près des lieux de distribution de GHF», a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève. Les autres personnes ont été tuées «près des convois de l'ONU et d'autres organisations», a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que ces chiffres étaient en constante évolution, car le Haut-Commissariat a reçu depuis de nouvelles notifications de personnes tuées «que nous nous efforçons de corroborer». La tâche est difficile en raison du manque d'accès. «En ce qui concerne les responsables, il est clair que l'armée israélienne a bombardé et tiré sur les Palestiniens qui tentaient d'atteindre les points de distribution. Combien de personnes tuées ? Qui est responsable ?» a interrogé Mme Shamdasani. «Nous avons besoin d'un accès. Nous avons besoin d'une enquête indépendante», a-t-elle insisté. Publicité Violation des principes humanitaires de base L'ONU et les principales organisations d'aide ont refusé de travailler avec la GHF, affirmant qu'elle servait les objectifs militaires israéliens et violait les principes humanitaires de base. La fondation, qui a recours à des contractuels armés pour assurer la sécurité de ses centres, nie tout incident «à proximité» de ses quatre sites de distribution. «Nous n'avons eu aucun incident violent sur nos sites de distribution», ni «à proximité immédiate», a assuré jeudi à la presse son président, Johnnie Moore, un évangélique chrétien américain allié du président Donald Trump. Israël, dont l'offensive a débuté au lendemain d'une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n'a été que partiellement assoupli lorsque la GHF a commencé ses distributions.

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