Guerre à Gaza : le Hamas dénonce une «escalade dangereuse» par Israël après des incursions «agressives» dans la ville

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Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Guerre à Gaza: les premières images saisissantes de l'offensive israélienne sur l'un des derniers bastions du Hamas

L'armée israélienne intensifie ses opérations sur Gaza et révèle des images de sa progression dans la ville du nord de l'enclave palestinienne. L'offensive israélienne sur Gaza s'intensifie. Ce mercredi 20 août, l'armée a diffusé les images de ce qu'elle présente comme étant la progression de ses troupes dans la bande de Gaza. Sur ces images filmées par Tsahal, les échanges de tirs sont nourris entre les soldats et les terroristes du Hamas, de jour comme de nuit. Des chars ont également été amenés pour participer aux opérations. Dans un décor apocalyptique, plusieurs immeubles ont été pilonnés, réduits en poussière par l'artillerie israélienne. 60.000 réservistes ont été appelés en renfort pour prendre la ville de Gaza. Publicité Depuis plus d'une semaine, l'armée israélienne ne cesse d'intensifier ses frappes autour et dans la ville située au nord de la bande. Près des trois quarts de l'enclave palestinienne sont déjà contrôlés par Israël, 22 mois après le début de la guerre. «Bastion du terrorisme gouvernemental» Plus tôt dans la journée, le porte-parole de l'armée israélienne a assuré que «des opérations préliminaires pour l'attaque contre la ville de Gaza» avaient commencé. «Nos forces sont en périphérie de la ville», a-t-il complété. Le gouvernement israélien a donné son feu vert à la prise de la ville de Gaza, «bastion du terrorisme gouvernemental et militaire de cette organisation terroriste [le Hamas, NDLR]». Israël veut prendre le contrôle sécuritaire de la ville et libérer les derniers otages, capturés lors des attaques terroristes du 7 octobre 2023. Selon Tsahal, ils seraient encore 49 aux mains du Hamas. 27 d'entre eux seraient morts.

Le HuffPost France

3 hours ago

• Le HuffPost France

Israël approuve ce plan de colonisation qui vise à couper la Cisjordanie en deux

INTERNATIONAL - Le projet « E1 » est un obstacle à la solution à deux États. Israël a approuvé ce mercredi 20 août un plan de construction de 3 400 logements en Cisjordanie occupée. Il est accusé d'avoir pour objectif de couper ce territoire palestinien en deux et d'empêcher la création d'un éventuel État palestinien avec une continuité territoriale. La France a dénoncé « une violation grave du droit international ». « Je suis heureux d'annoncer qu'il y a une heure à peine, l'administration civile a approuvé la planification pour la construction du quartier E1 ! » a annoncé dans un communiqué Guy Yifrah, maire de la colonie israélienne de Maalé Adoumim. La perspective de l'approbation de ce projet emblématique et controversé par un comité technique israélien avait suscité la semaine dernière une levée de boucliers dans le monde. L'ONU et l'Union européenne avaient appelé Israël à y renoncer. Des « milliers d'unités de colonies à Jérusalem et dans ses environs » Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a « condamné dans les termes les plus forts » cette décision qui « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux États (...) en fragmentant l'unité géographique et démographique de l'État palestinien ». « Cela ancre la division de la Cisjordanie occupée en zones et cantons isolés, déconnectés géographiquement et ressemblant à de véritables prisons où les déplacements entre eux ne sont possibles qu'à travers des points de contrôle d'occupation, au milieu de la terreur des milices de colons armés disséminées dans toute la Cisjordanie », a estimé l'Autorité palestinienne. Le projet « E1 », avec « la construction de milliers d'unités de colonies à Jérusalem et dans ses environs, conduit à l'isolement complet » de cette ville « dans toutes les directions par rapport à son environnement palestinien et l'immerge dans d'immenses clusters et villes de colonies reliées à l'intérieur israélien ». L'Autorité y voit un nouveau « crime de colonisation » et une nouvelle étape de « l'annexion progressive de la Cisjordanie ». L'accord israélien au projet « nécessite une reconnaissance urgente de l'État de Palestine », souligne le ministère palestinien. Riposte aux annonces de reconnaissance d'un État de Palestine Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, une figure de l'extrême droite, avait appelé jeudi à accélérer sa mise en œuvre et à annexer la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, en riposte aux annonces de plusieurs pays de leur intention de reconnaître un État de Palestine. « En ce jour important, j'appelle le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, à appliquer la souveraineté israélienne en Judée-Samarie, à abandonner définitivement l'idée d'une partition du pays et à faire en sorte que, d'ici à septembre, les dirigeants hypocrites européens n'aient plus rien à reconnaître », avait-il affirmé le 14 août. L'ONG israélienne anti-colonisation, La Paix maintenant, a mis en garde contre un « plan fatal pour l'avenir d'Israël et pour toute chance d'une solution à deux États ». Hors Jérusalem-est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d'environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international. La colonisation de la Cisjordanie, frontalière de la Jordanie, s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis 1967. Elle s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, particulièrement depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël.

Le Figaro

3 hours ago

• Le Figaro

Le plan de conquête de Gaza montre le «mépris flagrant» d'Israël pour les efforts de médiation, selon le Hamas

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou «démontre qu'il est le véritable obstacle à tout accord», a estimé le mouvement islamiste. Le plan de conquête de la ville de Gaza pour lequel le gouvernement israélien a annoncé mercredi le rappel de 60.000 réservistes témoigne du «mépris flagrant» d'Israël pour les efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu, estime le Hamas dans un communiqué. «L'annonce aujourd'hui par l'armée d'occupation terroriste du début [d'une] opération contre la ville de Gaza et ses près d'un million d'habitants et de déplacés [...] témoigne [...] d'un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs», en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza, écrit le mouvement islamiste palestinien dans le communiqué. Publicité «Véritable obstacle» «Alors que le [Hamas] a annoncé son accord sur la dernière proposition présentée par les médiateurs, [Israël] insiste sur la poursuite de sa guerre barbare» et en ne donnant pas de réponse à cette proposition, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou «démontre qu'il est le véritable obstacle à tout accord, qu'il ne se soucie pas de la vie [des otages israéliens] et qu'il n'a pas sérieusement l'intention de les récupérer», ajoute le texte.