logo
Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

Le Parisiena day ago
La France va larguer, « dans les prochains jours », de l'aide humanitaire sur la bande de Gaza, afin de « répondre aux besoins les plus essentiels » de la population civile, confirme une source diplomatique auprès du Parisien.
Paris se joint ainsi aux efforts pour aider la population de l'enclave palestinienne, en proie à
une situation humanitaire catastrophique
après 22 mois de guerre, et des « niveaux alarmants » de malnutrition, selon l'ONU.
Lundi, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle allait organiser, avec la Jordanie,
un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza »
.
>> Plus d'informations à suivre
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Gaza : la Belgique transmet à la CPI les accusations de crimes de guerre ciblant deux Israéliens
Gaza : la Belgique transmet à la CPI les accusations de crimes de guerre ciblant deux Israéliens

Le Figaro

time13 minutes ago

  • Le Figaro

Gaza : la Belgique transmet à la CPI les accusations de crimes de guerre ciblant deux Israéliens

Le ministère belge de la Justice va transmettre à la Cour pénale internationale des dossiers portant sur deux soldats israéliens accusés de crimes de guerre par une ONG. Les autorités belges vont transmettre à la Cour pénale internationale (CPI) une enquête ouverte il y a dix jours sur deux Israéliens accusés par une ONG d'avoir commis des crimes de guerre à Gaza, a annoncé ce mercredi 30 juillet le parquet fédéral. Les deux hommes, présentés comme des soldats israéliens par cette ONG belge propalestinienne, la Hind Rajab Foundation (HRF), avaient été localisés le 18 juillet au festival belge de musique électronique Tomorrowland, près d'Anvers. Deux plaintes de l'organisation avaient conduit à leur interpellation et à leur audition par la police belge. Ils avaient ensuite été remis en liberté sans conditions, selon le parquet fédéral. L'organisation HRF accuse les deux soldats israéliens d'avoir eu un rôle actif dans la guerre à Gaza, d'avoir «détenu arbitrairement» des civils et d'avoir recouru «à la torture et aux boucliers humains». Publicité Le parquet fédéral indique qu'après l'analyse des deux plaintes, celles-ci vont être transmises à la CPI à La Haye, sachant que cette juridiction «mène déjà actuellement une enquête sur de potentielles violations graves du droit international humanitaire commises sur les territoires palestiniens». Le parquet souligne que des investigations devront déterminer quel était le statut exact des deux Israéliens au moment des faits reprochés, selon une porte-parole sollicitée par l'AFP. Mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahou Concrètement, la transmission à la CPI des dossiers ouverts au parquet fédéral se fera par l'intermédiaire du ministère belge de la Justice, précise le parquet. «C'est un pas en avant, pas la conclusion» du dossier, a réagi mercredi HRF, exhortant la Cour de La Haye à agir sans attendre. En 2024, la CPI avait émis des mandats d'arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour leur responsabilité dans l'offensive menée à Gaza. Parallèlement, des mandats d'arrêt avaient aussi été émis contre trois hauts dirigeants du mouvement islamiste Hamas pour l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché cette guerre. Ils sont tous les trois décédés depuis.

Gaza : le « Washington Post » publie la liste vertigineuse des 18 500 mineurs tués depuis le début de la guerre
Gaza : le « Washington Post » publie la liste vertigineuse des 18 500 mineurs tués depuis le début de la guerre

Le HuffPost France

time13 minutes ago

  • Le HuffPost France

Gaza : le « Washington Post » publie la liste vertigineuse des 18 500 mineurs tués depuis le début de la guerre

INTERNATIONAL - « 60 000 Gazaouis ont été tués. 18 500 étaient des enfants. Voici leurs noms. » C'est un article un peu particulier qui a été mis en ligne sur le site du Washington Post ce mercredi 30 juillet. L'un des principaux journaux américains a publié une liste vertigineuse des enfants tués dans la guerre à Gaza, en s'appuyant sur les données publiées mi-juillet par le ministère de la Santé du territoire palestinien. L'administration gazaouie, « qui ne distingue pas les civils des combattants, a publié les noms et l'âge de ceux dont la mort pendant la guerre a été confirmée », est-il écrit au début de l'article, qui liste les prénoms et les noms de famille des victimes mineures, inscrits dans les alphabets arabe et latin. L'enclave palestinienne est la cible d'attaques et d'un blocus orchestrés par Israël, en représailles aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 dans l'État hébreu. Comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessous, le nom de certains mineurs de la liste est accompagné d'une photo en noir et blanc et d'un texte racontant des anecdotes sur la personnalité et la vie de ces jeunes victimes de guerre. « Toutes les photos ont été fournies par la famille des enfants », précise le Washington Post, qui a aussi donné la parole à leurs proches pour qu'ils les décrivent. « Plus de 900 enfants tués avant leur premier anniversaire » « Sannd n'avait que 70 jours quand il a été tué par une frappe aérienne », peut-on lire sous le portrait d'un bébé, publié juste au-dessus d'une photo de son frère de 5 ans, Tariq, lui aussi mort sous les bombes. « Contrairement à beaucoup d'enfants, il demandait à sa mère de le préparer rapidement pour qu'il puisse foncer à l'école », est-il écrit. « Il avait un vélo et rêvait de devenir pédiatre. » L'article communique aussi des chiffres glaçants sur la mortalité des mineurs à Gaza. « Beaucoup ont été enterrés avant d'avoir appris à marcher », écrivent les auteurs, selon qui « plus de 900 » des enfants actuellement recensés ont été « tués avant leur premier anniversaire ». S'appuyant sur une étude publiée en janvier dans la revue The Lancet, le Washington Post rappelle par ailleurs que « le bilan officiel », déjà impressionnant, « pourrait être largement sous-estimé ». Au total, les enfants représentaient 31 % des 60 034 décès enregistrés au 29 juillet. De son côté, l'armée israélienne citée par le journal américain déclare qu'elle « ne cible pas les enfants ni les civils non impliqués » dans le conflit, assurant même qu'elle « opère dans le respect du droit international » et « prend des mesures de précaution importantes pour éviter d'atteindre des civils ». Une ligne de défense régulièrement mobilisée par Israël, qui assure que le Hamas mène des opérations en catimini dans des zones civiles, justifiant ainsi des frappes contre des immeubles d'habitation, des écoles, des hôpitaux ou des camps de réfugiés. Ce discours reste largement critiqué à l'international puisque « les Nations unies, les gouvernements européens et les groupes de défense des droits humains affirment que la présence du Hamas dans les zones civiles ne justifie pas l'ampleur des opérations israéliennes », rappelle le Washington Post.

Pourquoi ce lapsus de François Rebsamen sur le « pays corse » tombe mal
Pourquoi ce lapsus de François Rebsamen sur le « pays corse » tombe mal

Le HuffPost France

time43 minutes ago

  • Le HuffPost France

Pourquoi ce lapsus de François Rebsamen sur le « pays corse » tombe mal

POLITIQUE - L'erreur a de quoi plaire aux indépendantistes corses mais politiquement parlant, c'est mal venu. Ce mercredi 30 juillet, le ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation François Rebsamen a malencontreusement évoqué le « pays corse » en pleine présentation du projet de loi sur le statut de l'île et alors même que la controverse enfle sur le choix des termes retenus. Le texte voté à l'unanimité moins une voix par l'Assemblée de Corse et soutenu par le gouvernement intègre entre autres dispositions clés la notion de « communauté » corse. Laquelle fait débat, certains constitutionnalistes, à l'image de Benjamin Morel, estiment que celle-ci est « contraire aux principes fondamentaux de la République ». Le Conseil d'État, saisi pour avis, a recommandé sa suppression sans que le gouvernement n'en tienne compte. « La consécration de cette autonomie ne heurte aucun des grands principes qui fondent la République », a assuré François Rebsamen à l'issue du Conseil des ministres. En face, l'Assemblée corse avait fait connaître son opposition ferme à tout changement. Dans ces conditions, et malgré le soutien du gouvernement, le passage devant le Parlement national, qui doit voter le texte exactement dans les mêmes termes avant d'être réuni en Congrès s'annonce délicat. « Je rappelle que la Corse est le pays… » Interrogé sur la possibilité d'un plan B au cas où le texte se ferait retoquer par l'une ou l'autre des chambres, François Rebsamen a expliqué s'en remettre à « la démocratie ». Dans le texte voté par les élus corses « figure le mot 'communauté'. Tout le monde a bien compris que la communauté, ce n'est pas le 'peuple corse' », a-t-il fait valoir, alors que cette dernière expression avait été rejetée par les précédents représentants de l'État en charge du dossier. Et le ministre de poursuivre : « C'est le chemin vers une vie démocratique apaisée pour la Corse dont on a besoin. Car je rappelle que la Corse est le pays, pardon la région, excusez-moi… » François Rebsamen a ensuite tenté de déminer, en évoquant les « contrats de pays » qui existaient jusque dans les années 2010. Mais ce petit lapsus risque de faire tiquer les détracteurs du projet de loi, en particulier son collègue de l'Intérieur Bruno Retailleau. En tant que chef de la droite sénatoriale, l'élu de Vendée avait estimé en mars 2024 que la consécration de la « communauté corse » équivalait à « la reconnaissance d'un communautarisme » par la loi. « Reconnaître une communauté historique, linguistique et culturelle revient bien à reconnaître la notion de peuple corse » et « pour nous, ce sera non », affirmait-il. Devenu ministre, sa position n'a guère changé. « Je voudrais dans un souci de transparence, mais également de cohérence avec ce que je crois - et que j'ai toujours cru - vous faire part de mon désaccord quant à ce texte sur la Corse, dans sa version originelle », a déclaré le président du parti Les Républicains (LR), qui « regrette » que n'aient pas été retenues « les modifications suggérées par le Conseil d'État », selon lui « salutaires ». « Je crains que ce projet de loi ne suscite, en définitive, que des frustrations » a-t-il ajouté lors d'une déclaration en conseil des ministres et dont l'AFP a eu copie. Bien loin de l'optimisme de François Rebsamen qui vante un « texte de compromis » qui « peut aboutir ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store