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Gaza : ce qu'il faut savoir sur le parachutage d'aide de la France prévu dès ce vendredi
Gaza : ce qu'il faut savoir sur le parachutage d'aide de la France prévu dès ce vendredi

Le Figaro

time5 hours ago

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Gaza : ce qu'il faut savoir sur le parachutage d'aide de la France prévu dès ce vendredi

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a annoncé mercredi que l'armée française allait larguer 40 tonnes de vivres dans l'enclave palestinienne, où la malnutrition atteint des niveaux alarmants. Après le Royaume-Uni mardi, la France va elle aussi larguer 40 tonnes d'aide sur la bande de Gaza à partir de ce vendredi 1er août, afin de venir en aide à la population palestinienne affamée. D'après les informations communiquées au Figaro par le cabinet du chef d'état-major, «un avion» stationné en Jordanie procédera à «plusieurs rotations aériennes, réparties sur plusieurs jours et coordonnées par l'armée de l'air jordanienne». Mardi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a mentionné «quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun», laissant sous-entendre que quatre rotations seront effectuées. Les colis humanitaires qui vont être parachutés sont composés de «denrées non périssables», précise cette même source, sans donner plus de détails. Selon un responsable d'Action contre la faim (ACF), interrogé par Le Figaro, les biens les plus importants à Gaza tels que «la nourriture thérapeutique pour les enfants, l'essence ou l'eau», ne peuvent être transmis par les airs. L'armée jordanienne, qui a déjà procédé à des largages, a de son côté parachuté des colis de sucre, de légumineuses et de lait infantile. Publicité Multiplication des largages L'avion français partira certainement de la base aérienne française Prince-Hassan, située au nord-est d'Amman, la capitale de la Jordanie. Environ deux heures de vol sont nécessaires pour effectuer le largage. Les soldats de l'armée de l'air, formés à ce type de parachutage, monteront probablement à bord d'un Lockheed C-130J Super Hercules ou d'un Lockheed C-130 Hercules. Ces avions ont déjà été employés par la France en février et avril 2024, pour larguer 2,2 tonnes puis 7,5 tonnes d'aide humanitaire sur la bande de Gaza. La base française en Jordanie peut également accueillir des Airbus A400M Atlas, avions de transport militaire qui ont déjà acheminé des kits médicaux d'urgences et du matériel hospitalier en Égypte en octobre 2023, toujours dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Les largages humanitaires ont repris depuis dimanche afin de venir en aide à la population palestinienne affamée, après que l'armée israélienne a annoncé une pause des combats à des fins humanitaires. Les premiers parachutages ont été menés par la Jordanie et les Émirats arabes unis. Le Royaume-Uni a été le premier pays européen a largué des vivres. Il a été suivi par de nombreux pays européens qui ont annoncé mettre en place un «pont aérien» avec la Jordanie, sur le même modèle que la France. Parmi eux, l'Allemagne et la Belgique.

De l'aide canadienne parachutée sur la bande de Gaza
De l'aide canadienne parachutée sur la bande de Gaza

La Presse

time16 hours ago

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De l'aide canadienne parachutée sur la bande de Gaza

Des colis d'aide, largués d'un avion, descendent au-dessus de Gaza, vus du centre de la bande de Gaza, le 31 juillet 2025. (Ottawa) De l'aide canadienne est parachutée sur la bande de Gaza un jour après qu'Ottawa eut annoncé son intention de reconnaître l'État palestinien. Dylan Robertson La Presse Canadienne Israël a légèrement assoupli ses restrictions draconiennes sur l'acheminement de nourriture et de médicaments vers le territoire palestinien, en réponse au tollé international suscité par la famine dans l'enclave. Après que des centaines de personnes ont été tuées par balle dans des sites d'aide gérés par Israël, Ottawa et des organismes de bienfaisance canadiens ont exhorté l'État hébreu à autoriser l'entrée de camions d'aide dans la bande de Gaza pour des distributions par l'intermédiaire des Nations unies. La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a indiqué, dans une publication sur X, que la Jordanie participait au parachutage de l'aide canadienne et a publié une photo de palettes à bord d'un avion, sur lesquelles étaient collés des drapeaux canadiens. Le premier ministre Mark Carney a invoqué mercredi les restrictions d'aide imposées par Israël et la nécessité de préserver la voie vers une solution à deux États pour justifier sa déclaration selon laquelle le Canada reconnaîtrait officiellement l'État de Palestine. Cette décision a été saluée par certains défenseurs, tandis qu'Israël affirme qu'elle compromet les négociations de cessez-le-feu et encouragera de nouvelles violences.

« La mission est périlleuse » : comment vont se dérouler les largages humanitaires français à Gaza
« La mission est périlleuse » : comment vont se dérouler les largages humanitaires français à Gaza

Le Parisien

time18 hours ago

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  • Le Parisien

« La mission est périlleuse » : comment vont se dérouler les largages humanitaires français à Gaza

Une goutte d'eau dans un océan de besoins ? Pour venir en aide à la population affamée de Gaza, la France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d'aide sur l'enclave côtière frappée d'une crise humanitaire d'ampleur, où ces parachutages controversés ont repris dimanche. « Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza », a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot , demandant la réouverture des accès terrestres au territoire soumis à un blocus de Tsahal.

Pourquoi les largages aériens à Gaza, auxquels la France va se joindre, sont aussi dangereux qu'insuffisants
Pourquoi les largages aériens à Gaza, auxquels la France va se joindre, sont aussi dangereux qu'insuffisants

Le HuffPost France

time2 days ago

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Pourquoi les largages aériens à Gaza, auxquels la France va se joindre, sont aussi dangereux qu'insuffisants

INTERNATIONAL - Les images de denrées parachutées au-dessus du ciel de Gaza sont peut-être plus impressionnantes que celles de camions entrant au compte-goutte dans l'enclave palestinienne. Mais les largages aériens d'aide humanitaire, auxquels la France a annoncé se joindre à partir du vendredi 1er août, sont très loin d'être une solution pérenne. Lire aussi À Gaza, les images des distributions d'aide humanitaire illustrent la gravité de la famine Au-delà de la quantité d'aide infime qu'ils apportent au vu de la famine en cours, ces opérations représentent également un vrai danger pour les populations civiles. De quoi faire dire à certains qu'il ne s'agit que d'une « opération de communication » d'Israël face à la pression internationale. Dans le détail, la Jordanie et les Émirats arabes unis indiquent avoir largué 25 tonnes d'aide humanitaire sur Gaza dimanche 27 juillet, puis 17 tonnes le lendemain. La France a de son côté annoncé qu'elle organisera « à partir de vendredi 1er août […] 4 vols emportant 10 tonnes de vivres chacun. » L'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Belgique vont également se joindre au mouvement. Une aide très insuffisante Mais que représentent concrètement ces opérations ? Bien peu, en réalité. En comparaison, un seul camion humanitaire transporte autour de 20 tonnes de denrées humanitaires. Or, l'ONU affirme qu'il faudrait chaque jour 500 à 600 camions (au moins) de nourriture, de médicaments et de produits d'hygiène pour subvenir aux besoins urgents à Gaza. Calcul simple : le largage français de ce vendredi représentera donc… 0,3 % des besoins de la population gazaouie. Et ce, pour une seule journée. En effet, le Programme alimentaire mondial estime qu'il faudrait acheminer 62 000 tonnes de denrées alimentaires par mois à Gaza pour subvenir aux besoins de base de la population (sans compter les médicaments et autres produits d'hygiène). Or, ces largages aériens sont pour l'instant très ponctuels, quand la population gazaouie a besoin d'un approvisionnement constant et d'un accompagnement médical, notamment pour les personnes en situation de malnutrition. Le rapport spécialisé IPC (cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire) publié mardi 29 juillet, qui alertait sur le « pire scénario de famine en cours » à Gaza, a abouti à une conclusion claire : les largages aériens « ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire ». Un vrai danger pour les populations civiles Insuffisants, donc, mais également dangereux. Car si ces largages aériens sont vivement critiqués, c'est aussi car ils sont très risqués. Et tout d'abord par le principe même de parachuter des colis de plusieurs tonnes sur un territoire très densément peuplé. Rappelons que l'espace sûr de la bande de Gaza s'est réduit à 12 % du territoire. Le moindre dysfonctionnement d'un parachute et c'est le risque d'un accident mortel. C'est ce qui s'était par exemple passé le 8 mars 2024, dans le camp de réfugiés d'Al-Chati, à l'ouest de la ville de Gaza. Le parachute d'un des colis envoyés par voie aérienne ne s'est pas ouvert, et « la cargaison est tombée comme une roquette sur le toit d'une des maisons », racontait alors à l'AFP un témoin ayant assisté à la scène. Résultat : 5 morts et 10 blessés, dont certains gravement. Même si les colis parachutés parviennent à rejoindre la terre ferme sans accident, le calvaire est loin d'être terminé. « Imaginez le mouvement de foule qui se produit à la vue des parachutages, puisque tout le monde a besoin de se nourrir. Les gens se précipitent sur les palettes, donc ça entraîne des situations chaotiques, et ce n'est certainement pas toujours les plus vulnérables qui vont avoir accès tout de suite à l'alimentation », explique à franceinfo Aymeric Elluin, d'Amnesty International France. Même constat pour Youssef, un journaliste palestinien à Gaza qui raconte, toujours à nos confrères, l'ambiance de « fin du monde » qui règne dans ces distributions aériennes. « Dans les largages, il y avait du sucre, de la farine, des boîtes de conserve. Et il y a eu 11 blessés aussi. Il y avait des tirs, des gens qui ont attaqué. Si tu prends un sac de farine, il y a des gens qui viennent te braquer, t'agresser. Il n'y a pas de loi. C'est la farine mélangée avec du sang ». « Certains en profitent pour s'emparer du butin et le revendre à des prix astronomiques », complète auprès de 20 Minutes Pierre Motin, responsable plaidoyer de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, dénonçant une « déshumanisation volontaire ». « Un écran de fumée » du gouvernement israélien Pour lui, il s'agit d'une « mascarade » orchestrée par le gouvernement israélien. Là se cache le danger peut-être principal de cette opération : laisser penser qu'Israël fait un pas en avant, alors que la situation est toujours aussi dramatique… et que l'immense majorité des camions d'aide humanitaire sont toujours bloqués à l'entrée de Gaza. « C'est une sorte d'écran de fumée, une opération de communication mis en place par les autorités israéliennes », résume ainsi Jean-François Corty, président de Médecins du monde, auprès de 20 Minutes. Un constat largement partagé. Jean-Guy Vataux, chef de mission de Médecins Sans Frontières pour la Palestine et Jérusalem, dénonce pour sa part une « initiative ridicule » et « cynique » auprès de franceinfo: « Dire que ce qui manquait pour amener de la nourriture à Gaza, ce serait des avions, c'est un mensonge. Il faut une décision politique que le gouvernement [de Benyamin Netanyahu] n'a pas toujours pas prise. » « Une famine provoquée par l'homme ne peut être résolue que par la volonté politique », insiste de son côté Philippe Lazzarini, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). « Levez le blocus, ouvrez les portes, et garantissez la sécurité des déplacements et un accès digne aux personnes dans le besoin », plaide-t-il son compte X. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, semble en partie conscient de toutes ces limites. « La voie aérienne est utile, mais elle n'est pas suffisante », a-t-il déclaré mardi sur BFMTV, affirmant qu'il est « indispensable que les autorités israéliennes consentent enfin à rouvrir les accès terrestres à la bande de Gaza de manière suffisamment significative pour alléger les souffrances atroces des populations civiles sur place ». Des paroles qui ne sont pour l'instant suivies d'aucune évolution réelle.

Selon le roi de Jordanie, Gaza connaît la pire catastrophe humanitaire «de l'histoire moderne»
Selon le roi de Jordanie, Gaza connaît la pire catastrophe humanitaire «de l'histoire moderne»

Le Figaro

time2 days ago

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Selon le roi de Jordanie, Gaza connaît la pire catastrophe humanitaire «de l'histoire moderne»

L'aide humanitaire «n'est pas suffisante», alarme Abdallah II de Jordanie. Le roi Abdallah II de Jordanie a estimé mercredi que la bande de Gaza connaissait la pire catastrophe humanitaire «de l'histoire moderne» et que l'aide acheminée actuellement dans le territoire palestinien n'était «pas suffisante». La bande de Gaza «connaît une catastrophe humanitaire qui dépasse tout ce que nous avons connu dans l'histoire moderne», a déclaré le roi, estimant que «les efforts d'aide actuels, malgré leur importance, ne suffisent pas à faire face à une souffrance aussi terrible, alors que des familles entières sont exterminées et que des enfants sont affamés».

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