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Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient
Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Le Figaro

time3 hours ago

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  • Le Figaro

Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les deux présidents discutent d'un cessez-le-feu à Gaza et doivent se rencontrer le 7 juillet à Washington. La « guerre de Douze-Jours » contre l'Iran fournira-t-elle l'opportunité d'installer la paix au Moyen-Orient ? C'est en tout cas le souhait de Donald Trump, et peut-être celui de Benyamin Netanyahou, qui voudraient transformer les succès militaires en victoires politiques. Pour la première fois depuis les massacres du 7 Octobre, les fumées noires pourraient bien s'estomper au Proche-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Un bouchon a sauté. Les interventions militaires israéliennes dans la région et les frappes américaines contre Fordo ont changé le contexte au Moyen-Orient. Elles ont fait disparaître la menace existentielle que faisait peser l'Iran sur Israël depuis 1979, la reléguant, pour un temps au moins, en seconde division. L'effacement de l'Iran s'est produit en plusieurs étapes. Tsahal a répondu aux attaques du 7 Octobre en frappant durement les « proxys », les groupes armés mandataires de l'Iran. La spectaculaire attaque des bipeurs puis les frappes de Tsahal ont décapité le Hezbollah libanais. Il n'a même…

Comment la loi budgétaire de Donald Trump va-t-elle affecter le climat ?
Comment la loi budgétaire de Donald Trump va-t-elle affecter le climat ?

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

Comment la loi budgétaire de Donald Trump va-t-elle affecter le climat ?

Les « projets d'énergie renouvelable sont tous à risque d'échouer complètement », alerte Jean Su de l'ONG Center for Biological Diversity. (Washington) Avec l'adoption par le Congrès américain de son vaste projet de loi budgétaire, le président climatosceptique Donald Trump revient comme il l'avait promis sur plusieurs mesures prises par son prédécesseur Joe Biden pour lutter contre le réchauffement climatique et accélérer la transition énergétique. Issam AHMED Agence France-Presse Voici un point sur les mesures et conséquences attendues de ce texte, que le républicain a surnommé la « grande et belle loi ». Énergies renouvelables En 2022, M. Biden, président démocrate de l'époque, avait fait passer un grand plan nommé Inflation Reduction Act (IRA) prévoyant des inédits investissements dans la transition énergétique. Parmi eux : environ 370 milliards de dollars de crédits d'impôt dédiés aux projets d'énergie renouvelable ou encore à l'achat d'appareils économes en énergie, qui vont désormais être pour la plupart supprimés. Selon les nouvelles règles, les crédits restants ne pourront bénéficier qu'à des projets d'énergie mis en service avant 2027 ou dont la construction a commencé dans les 12 mois suivants la promulgation du texte. Les incitations aux travaux de rénovation énergétique seront elles aussi écourtées, tandis que les crédits d'impôt destinés aux technologies nucléaires, géothermiques ou encore à la capture du carbone perdureront. Avec la suppression d'une grande partie de ces « outils de motivation énorme », les « projets d'énergie renouvelable sont tous à risque d'échouer complètement », alerte Jean Su de l'ONG Center for Biological Diversity. Et ce alors que la demande d'électricité aux États-Unis explose face aux besoins croissants de l'intelligence artificielle. « Supprimer les incitations fiscales pour l'énergie propre signifie que toute cette nouvelle demande énergétique sera confiée à l'industrie des combustibles fossiles », prédit Mme Su, s'inquiétant d'une augmentation à venir des émissions polluantes, notamment de gaz à effet de serre. Donald Trump, dont la campagne présidentielle a été abondamment financée par les acteurs du secteur des hydrocarbures a promis de « forer à tout-va » et a multiplié les mesures à l'encontre du secteur des énergies renouvelables et notamment de l'éolien et du solaire. Sa « belle loi » contenait d'ailleurs initialement une nouvelle taxe qui aurait été dévastatrice pour ces domaines, mais qui a fini par être retirée. Voitures électriques Les véhicules électriques sont également parmi les plus sévèrement touchés. Les incitations financières à l'achat de véhicules neufs ou d'occasion dits « propres » (électriques ou à hydrogène), seront écourtées et prendront fin en 2025, tandis que celles liées à l'installation de stations de charge expireront fin juin 2026. Pour Albert Gore du lobby Zero Emission Transportation Association, la loi budgétaire va enterrer l'objectif « de rendre les États-Unis compétitifs à l'échelle mondiale dans les marchés de production de minéraux, de batteries et de véhicules du futur », cédant ainsi du terrain à la Chine. Le texte va également permettre de réduire à zéro les amendes encourues par les constructeurs automobiles qui n'appliqueraient pas les normes d'économie de carburant. Or, « si vous dites à un enfant avant un contrôle qu'il n'y aura aucune pénalité s'il triche, que pensez-vous qu'il va faire ? », relève, sarcastique, Dan Becker du Center for Biological Diversity. Charbon et méthane D'autres dispositions de l'IRA, bénéfiques aux entreprises des énergies fossiles, comme des milliards de subventions et des autorisations de forage, vont, elles, perdurer. Le texte prévoit par ailleurs un dispositif fiscal avantageux pour le charbon utilisé dans la fabrication de l'acier et met fin à un programme destiné à aider à l'industrie des hydrocarbures à réduire ses déchets et émissions très polluantes de méthane. Il ouvre également la voie à l'exploitation des forêts et ressources en hydrocarbures et minerais de nombreuses terres publiques, y compris dans une zone très sauvage de l'Alaska.

Trump ne va pas lésiner sur la mise en scène pour célébrer sa loi budgétaire le jour de la fête nationale
Trump ne va pas lésiner sur la mise en scène pour célébrer sa loi budgétaire le jour de la fête nationale

Le HuffPost France

time7 hours ago

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Trump ne va pas lésiner sur la mise en scène pour célébrer sa loi budgétaire le jour de la fête nationale

ETATS-UNIS - La mégalomanie à son paroxysme. Donald Trump est sur un petit nuage depuis que le Congrès a adopté sa « grande et belle loi » jeudi 3 juillet, après des jours de pressions et de tractation. Le président américain avait pressé les élus républicains de voter en faveur du texte avant ce vendredi 4 juillet, jour de la fête nationale. Et pour cause, ce sera l'occasion pour lui de célébrer sa victoire législative et de profiter de la mise en scène grandiose du Jour de l'Indépendance. Et évidemment, le milliardaire, qui avait fait de cette loi la pièce maîtresse du programme de son second mandat, a vu les choses en grand. En ce 249e anniversaire de l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne, une grande fête à la Maison Blanche va avoir lieu. « Ensemble, nous célébrerons l'indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d'or », a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. Lors d'un meeting dans l'Iowa (centre), il a savouré sa victoire. « Il n'y a pas de plus beau cadeau d'anniversaire pour l'Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l'Amérique », a-t-il lancé à la foule. Parade aérienne Au cours de la cérémonie organisée ce vendredi à partir de 16h (22h à Paris), Donald Trump va signer et promulguer sa loi budgétaire en très grande pompe en présence des parlementaires. Au programme : des feux d'artifice et une parade aérienne de bombardiers furtifs B-2. Un choix loin d'être anodin, puisque c'est ce type d'avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin. Des avions de chasse vont également effectuer une parade aérienne au-dessus de la Maison-Blanche pour l'occasion, tandis que certains pilotes qui ont mené l'opération militaire en Iran seront présents lors de la cérémonie. Quand aux 249 ans de l'Indépendance, les festivités vont durer jusqu'en 2026, qui marquera donc le 250e anniversaire des États-Unis. La Maison Blanche évoque sur son site une « Grande fête d'État américaine » qui culminera l'an prochain à Washington avec notamment, selon la promesse de Trump, un combat de l'Ultimate Fighting Championship (UFC) pour 25 000 spectateurs… dans l'enceinte de la Maison Blanche. La grande loi budgétaire adoptée jeudi comprend d'ailleurs des crédits pour « le financement d'événements, de célébrations et d'activités » dans le cadre de cette année de célébrations baptisée « America 250 ». Un grand coup politique L'adoption du texte est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël après des frappes sur des sites nucléaires iraniens, un accord sur les dépenses de l'Otan, et une décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le Parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Dans sa joie, l'ancien magnat de l'immobilier a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes de son parti et des électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n'affaiblisse les aides à la santé et à la protection sociale. La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne de Trump : augmentation des dépenses militaires, financement d'une campagne d'expulsion massive de migrants et engagement de 4 500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d'impôt accordés lors du premier mandat du républicain.

« Il aurait dû retourner chez lui en Afrique du Sud » : Donald Trump tacle Elon Musk sur les subventions qu'il touche
« Il aurait dû retourner chez lui en Afrique du Sud » : Donald Trump tacle Elon Musk sur les subventions qu'il touche

Le Figaro

time7 hours ago

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« Il aurait dû retourner chez lui en Afrique du Sud » : Donald Trump tacle Elon Musk sur les subventions qu'il touche

Le président s'en est pris mardi, une fois encore, à son ancien allié pour les aides qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles « il aurait dû fermer boutique ». Les deux hommes avaient paru vouloir mettre un terme à leur escarmouche publique après s'être écharpés sur les réseaux sociaux début juin. Mais la «big, beautiful» loi de Donald Trump sur le budget, qui met en relief les divergences profondes entre l'homme le plus riche du monde et le président MAGA, a donné lieu à un nouvel accrochage. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Elon Musk est en croisade contre ce projet de loi, en passe d'être adopté par le sénat américain, qu'il a qualifié d'«abomination répugnante», et a multiplié les attaques sur X ce lundi, jusqu'à tard dans la nuit. «Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte - qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS -, que nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent», a-t-il par exemple dénoncé avant de promettre que si le projet de loi était adopté, il lancerait son propre parti, le «parti de l'Amérique». Publicité «Notre pays a besoin d'une alternative au parti unique démocrate-républicain pour que le peuple ait réellement une VOIX», a-t-il aussi écrit avant de traiter le président de menteur, sans le nommer, en publiant une image de Pinocchio. «Quiconque a fait campagne sur la PROMESSE de RÉDUIRE LES DÉPENSES, mais continue de voter sur la PLUS GRANDE augmentation du plafond de la DETTE de l'HISTOIRE verra son visage sur cette affiche lors des primaires de l'année prochaine», écrit aussi Elon Musk. Menaces de Donald Trump Donald Trump a finalement répondu à son ancien allié, le taclant pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon lui, «il aurait dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud». «Elon obtient peut-être plus de subventions que tout autre individu dans l'histoire, de loin, et sans ces subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud», a cinglé mardi Trump sur son réseau Truth social avant de menacer. «Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE», a-t-il déclaré. «Peut-être devrions-nous demander à DOGE d'examiner cela sérieusement ? BEAUCOUP D'ARGENT À ÉCONOMISER !!!». À la suite de l'élection de Donald Trump en novembre, Elon Musk, qui avait fait campagne ardemment pour le candidat républicain, s'était vu confier la mise en place le département de l'Efficacité Gouvernementale (Department of Government Efficiency, abrégé en DOGE), une commission chargée de faire fondre, parfois brutalement, les dépenses publiques de l'État fédéral. Après avoir annoncé son retrait de l'administration américaine pour retourner à ses affaires, Elon Musk s'était montré rapidement critique de la «grande et belle loi» de Donald Trump sur le budget dont il juge qu'elle va creuser le déficit fédéral. «Serait-il le moment de créer un nouveau parti politique en Amérique qui représente réellement les 80 % du centre ?», avait-il tweeté après s'être écharpé avec le président américain début juin. «VOX POPULI VOX DEI. 80% ont voté pour un nouveau parti», a-t-il à nouveau averti mardi sur X repostant un sondage d'internautes, ajoutant que «tout ce que je demande, c'est que nous ne mettions pas l'Amérique en faillite».

Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation
Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation

La Presse

time7 hours ago

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Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation

Après des pourparlers en Suisse en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane sur leurs produits respectifs. (Pékin) La Chine a déclaré vendredi que les États-Unis avaient assoupli certaines restrictions à l'exportation, conformément à un accord « durement acquis » pour lisser leurs différends commerciaux, conclu à Londres le mois dernier. Agence France-Presse « Actuellement, les deux parties travaillent rapidement à la mise en œuvre des résultats décrits dans le cadre général adopté à Londres », a affirmé le ministère chinois du Commerce. Il a également indiqué que les États-Unis avaient levé « une série de mesures restrictives à l'encontre de la Chine », dont les détails ont été communiqués à la Chine. Le ministère a précisé que « le cadre de Londres avait été durement acquis » et a averti que « le chantage et la coercition ne mèneront nulle part ». Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs. La Chine s'était également engagée à alléger certaines contre-mesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l'accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d'exportation de terres rares. Mi-juin, Washington et Pékin s'étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l'accord trouvé à Genève sur les rails. Les États-Unis ont également levé récemment les règles relatives à certaines exportations vers la Chine, notamment en supprimant les exigences de licence pour l'expédition d'éthane vers le pays, selon un rapport de Bloomberg publié cette semaine. Donald Trump a balayé dimanche des accusations d'actes hostiles menés par la Chine à l'encontre des États-Unis et a assuré « bien s'entendre » avec le pays.

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