
Guadeloupe : la piste du féminicide privilégiée après la découverte de trois corps dans un incendie
Les corps carbonisés retrouvés dans les décombres d'un logement de Petit-Bourg, en Basse-Terre, « seraient ceux des deux occupantes du logement, une femme de 34 ans et sa fille de 17 ans », ainsi que celui de « l'ex-conjoint de la locataire », a indiqué dans un communiqué la procureure.
À lire aussi Féminicides : pourquoi les violences faites aux femmes augmentent pendant la canicule
Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme de 52 ans « se serait introduit muni d'un bidon d'essence dans le domicile à l'aide d'une échelle. Il aurait tué son ex-compagne et sa fille avant de se donner la mort par le feu », poursuit le parquet.
Une expertise incendie ordonnée
La chambre « paraissait être le point de départ du feu », ajoute le communiqué. À l'arrivée des pompiers dimanche après-midi, « la porte (de l'appartement) était verrouillée » et obstruée par « un canapé posé immédiatement derrière la porte », sur lequel se trouvait « une table basse ».
[4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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Une enquête pour assassinat a été ouverte. Les corps doivent encore être « identifiés formellement », et des autopsies sont prévues mardi et mercredi. Une expertise incendie a également été ordonnée. Une cellule psychologique a été mise en place « sur le site de la résidence », a précisé la municipalité de Petit-Bourg sur ses réseaux sociaux.
Soutien aux familles et proches touchés par l'évènement tragique de ce dimanche 🙏 Publiée par Petit-Bourg, la ville qui bouge sur Lundi 18 août 2025
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- Le Parisien
Guadeloupe : la piste du féminicide privilégiée après la découverte de trois corps dans un incendie
L'incendie d'un appartement qui a fait trois morts dimanche en Guadeloupe serait lié à un féminicide, selon Caroline Calbo, la procureure de la République de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Les corps carbonisés retrouvés dans les décombres d'un logement de Petit-Bourg, en Basse-Terre, « seraient ceux des deux occupantes du logement, une femme de 34 ans et sa fille de 17 ans », ainsi que celui de « l'ex-conjoint de la locataire », a indiqué dans un communiqué la procureure. À lire aussi Féminicides : pourquoi les violences faites aux femmes augmentent pendant la canicule Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme de 52 ans « se serait introduit muni d'un bidon d'essence dans le domicile à l'aide d'une échelle. Il aurait tué son ex-compagne et sa fille avant de se donner la mort par le feu », poursuit le parquet. Une expertise incendie ordonnée La chambre « paraissait être le point de départ du feu », ajoute le communiqué. À l'arrivée des pompiers dimanche après-midi, « la porte (de l'appartement) était verrouillée » et obstruée par « un canapé posé immédiatement derrière la porte », sur lequel se trouvait « une table basse ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Une enquête pour assassinat a été ouverte. Les corps doivent encore être « identifiés formellement », et des autopsies sont prévues mardi et mercredi. Une expertise incendie a également été ordonnée. Une cellule psychologique a été mise en place « sur le site de la résidence », a précisé la municipalité de Petit-Bourg sur ses réseaux sociaux. Soutien aux familles et proches touchés par l'évènement tragique de ce dimanche 🙏 Publiée par Petit-Bourg, la ville qui bouge sur Lundi 18 août 2025


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INFO LE FIGARO - Une trentaine de voitures et une vingtaine de motos, essentiellement accidentées, ont été brûlées dans cet établissement agréé police. Plusieurs départs de feu ont été relevés par les forces de l'ordre. Un brasier aux circonstances troublantes. Dans la nuit de lundi à mardi, un garage installé dans le 16e arrondissement de Marseille a été la cible d'un incendie d'origine criminel emportant avec lui une cinquantaine de véhicules, a appris Le Figaro de sources concordantes. Selon nos informations, une trentaine de voitures et une vingtaine de motos, essentiellement des véhicules accidentés, ont péri dans les flammes. Le feu s'est déclaré aux alentours de 4 heures du matin et a été rapidement maîtrisé par les marins-pompiers de Marseille, évitant une propagation aux bâtiments situés aux alentours. Publicité Pas de racket selon le propriétaire D'après une source, plusieurs départs de feu ont été relevés par les soldats du feu, accréditant la thèse d'un incendie criminel. Le garage est une casse automobile agréée police nationale, c'est-à-dire autorisé à accueillir des véhicules saisis par les forces de l'ordre le temps de leur immobilisation. Celui-ci abrite ainsi plusieurs véhicules saisis ou réquisitionnés. Ces derniers, protégés dans un local sécurisé, n'ont pas été dégradés par les flammes. Interrogés par la police, les propriétaires des lieux ont assuré aux forces de l'ordre ne pas avoir fait l'objet de pression ni de tentative de racket. Une enquête a tout de même été ouverte pour des faits de «destruction de biens par incendie». À Marseille, les incendies de garages et carrossiers ne sont pas rares : en mars dernier, quatre établissements avaient été brûlés la même nuit.