Dernières actualités avec #procureure


Le Figaro
a day ago
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Moselle : un couple placé en garde à vue pour «homicide volontaire» sur leur bébé de quatre mois
Un jeune homme et sa compagne, tous deux proches de la trentaine et déjà poursuivis pour des faits de violences contre leur bébé, ont chacun été placés en garde à vue après la mort de celui-ci survenue lundi. Un homme et une femme d'une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue à Sarrebourg, en Moselle, pour «homicide volontaire sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», après le décès survenu lundi de leur nourrisson de 4 mois, a annoncé l'AFP ce mardi, à partir de sources concordantes. Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy, où il avait été héliporté dans un état critique après avoir été conduit au centre hospitalier de Sarrebourg. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. Publicité Les parents étaient poursuivis pour des faits de violence contre leur bébé Ses parents ont été placés en garde à vue. La femme, née en 1996, et l'homme, né en 2000, faisaient déjà l'objet d'une enquête pénale, toujours en cours, «pour des suspicions de violences», a précisé à l'AFP Élise Bozzolo, vice-procureure de Metz. À l'origine de cette première enquête, une hospitalisation du bébé, alors âgé d'une dizaine de jours, «avec une fracture résultant selon les parents d'un accident domestique». L'enfant avait été «hospitalisé puis placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet avant d'être restitué à la mère à la suite d'une audience du Tribunal pour enfants», a précisé la magistrate. «Les parents étaient soumis par cette juridiction au respect de plusieurs obligations sous le contrôle renforcé des services éducatifs.» Le couple, qui réside à Sarrebourg, n'a pas d'autre enfant.


Le Parisien
a day ago
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- Le Parisien
Pas-de-Calais : les parents d'un bébé, mort après s'être noyé dans une piscine, seront jugés pour « homicide involontaire »
Une semaine après la mort d'un nourrisson, âgé de 18 mois, après s'être noyé dans une piscine à Carvin ( Pas-de-Calais ), ses parents ont été présentés à la justice, vendredi 18 juillet, a fait savoir le parquet de Béthune au Parisien. Le couple sera jugé le 4 novembre prochain pour « homicide involontaire par défaut de surveillance », a précisé Virginie Valton, la procureure la République adjointe. Dimanche 13 juillet, le bébé, âgé de 18 mois, est tombé dans une piscine privée et s'est noyé . Lorsqu'il a été sorti de l'eau, l'enfant se trouvait en arrêt cardiorespiratoire. Transporté en urgence par les pompiers au centre hospitalier de Lille, il n'a survécu à ses blessures et il est décédé lundi 14 juillet. Ses parents, une femme et un homme respectivement âgés de 35 et 40 ans, ont été convoqués au commissariat de police de Lens, vendredi 18 juillet, et placés en garde à vue. Ils ont été présentés à la justice dans l'après-midi. Le couple « s'est vu notifier une convocation à l'audience du 4 novembre 2025 du chef d'homicide involontaire par défaut de surveillance », selon Virginie Valton, la procureure la République adjointe du tribunal de Béthune. Néanmoins, leur placement sous contrôle judiciaire, « sollicité par le parquet », a été refusé par le juge des libertés et de la détention, a ajouté la procureure adjointe. Ils encourent trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, 429 noyades en France, dont 109 suivies de décès, ont été recensées, selon Santé publique France . Un chiffre qui a quasiment doublé par rapport à l'an dernier, où 220 noyades dont 69 suivies de décès avaient été enregistrées. L'augmentation s'explique notamment par la vague de chaleur du mois de juin qui a encouragé les Français à aller se baigner. C'est notamment chez les enfants que l'augmentation des noyades est la plus forte avec une hausse de + de 155 % chez les 0-5 ans et de + 153 % chez les 6-12 ans. Cet été, 19 enfants et adolescents ont perdu la vie lors de baignades contre 8 en 2024. Des chiffres « dramatiques », selon Santé publique France.


Le HuffPost France
6 days ago
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En pleine polémique sur l'affaire Epstein, le limogeage de cette procureure interroge
ÉTATS-UNIS - Une décision brutale. En pleine polémique sur l'affaire Epstein, l' administration Trump a décidé mercredi 16 juillet de limoger Maurene Comey, la procureure qui avait été en charge du dossier visant l'homme d'affaires, rapporte la presse américaine dont le très sérieux New York Times. Maurene Comey occupait le poste de procureure dans le district sud de New York depuis 2015. Dans ce cadre, elle a notamment poursuivi Jeffrey Epstein et son associée Ghislaine Maxwell pour trafic sexuel. Cette dernière a été condamnée à 20 ans de prison alors que Jeffrey Epstein s'est donné la mort en 2019, avant son procès. Plus récemment, Maurene Comey a été procureure dans l'affaire P. Diddy, lui aussi accusé de trafic sexuel. Si les raisons de son licenciement n'ont pour l'heure pas été révélées, le contexte dans lequel il intervient pose de nombreuses questions. Maurene Comey a été licenciée alors que Donald Trump et sa ministre de la Justice Pam Bondi sont accusés par une partie du camp MAGA (« Make America Great Again », le slogan du président républicain) de ne pas vouloir publier les dossiers liés à l'affaire Epstein. En réponse, Donald Trump a récemment affirmé que ces dossiers ont été inventés par Maurene Comey et les anciens présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama. « Être une Comey était intenable » Maurene Comey pourrait aussi s'être retrouvée dans le viseur du gouvernement en raison de ses liens de parenté. Elle est la fille de l'ancien directeur du FBI James Comey, qui entretient des relations particulièrement tendues avec Donald Trump. Lors de son premier mandat (2017-2021), le président républicain avait limogé James Comey alors que le FBI enquêtait sur d'éventuelles ingérences russes dans la campagne de 2016. En mai, James Comey a été accusé d'avoir lancé un appel à la violence contre le président, en postant une énigmatique photo de coquillages sur les réseaux sociaux. Mercredi 9 juillet, le ministère américain de la Justice a fait savoir qu'une enquête visait James Comey, sans en révéler les contours. « Être une Comey était intenable dans cette administration », estime une source proche du dossier auprès de CNN. Par ailleurs, le bureau du procureur américain du district sud de New York, dont Maurene Comey faisait partie, connaît depuis quelques mois une période de grande instabilité. Depuis le début de l'année, plusieurs procureurs ont démissionné, en signe de protestation face à l'ordre du ministère de la Justice d'abandonner les poursuites contre le maire de New York Eric Adams. À ce stade, ni la Maison Blanche ni Maurene Comey ne se sont directement exprimés sur ce licenciement.


Le Parisien
7 days ago
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- Le Parisien
« Je me suis dit, je suis mort » : à 19 ans, l'auteur de la course-poursuite dans l'Oise roulait sans permis, ni assurance
Lorsqu'il apparaît dans le box des accusés du tribunal correctionnel de Beauvais ( Oise ), ce mercredi 16 juillet, Samuel B. paraît impressionné. À 19 ans, il est pourtant l'auteur d'un refus d'obtempérer qui a débouché sur une course-poursuite dans la nuit du 12 au 13 juillet entre Beauvais et Marseille-en-Beauvaisis, son village de résidence. Alors que les premiers éléments faisaient état d'une fuite qui avait duré 25 km, c'est en fait sur plus de 60 km que le chauffard a tenté de semer les gendarmes. Il aurait pu être jugé ce mercredi mais a demandé un délai pour préparer sa défense. L'audience a été fixée au 22 août prochain. Restait à savoir s'il allait attendre en liberté, ou pas. La procureure a demandé son maintien en détention. Elle a rappelé la gravité des faits reprochés au jeune homme. « Cela commence par un refus d'obtempérer , rappelle-t-elle. Ensuite, il y a une course-poursuite avec 14 communes traversées. Il y a eu 16 victimes dont les 15 policiers et gendarmes que vous avez mis en danger. » Elle a également évoqué « les deux véhicules percutés. » « Vous avez été capable de prendre tous les risques, souligne-t-elle. Vous conduisiez sans permis, sans assurance, en empruntant un sens interdit. » Pour ces faits, le prévenu encourt jusqu'à sept années d'emprisonnement. La procureure a souligné que Samuel B. n'avait « pas d'emploi » et « une consommation d'alcool importante. » Circonstance aggravante, il a été mis en cause pour des faits similaires en mars dernier. Interrogé sur son ressenti après ces deux nuits d'incarcération, le prévenu a assuré vouloir tout faire « pour éviter la prison. » « J'ai réfléchi toute la nuit, toute la journée, je leur ai fait prendre des risques inutiles, concède le jeune homme. J'ai reconnu les faits. Je suis grand, je peux assumer. » Sur les faits, il a eu du mal à les justifier. « Il y a des moments dans ma tête, je vrille, reconnaît-il. Je me suis dit, je suis mort, je n'ai pas de permis, pas d'assurance alors autant essayer de s'échapper. Jusqu'à présent, je refusais toute aide mais je n'ai pas envie de tuer quelqu'un sur la route. Je vais me reprendre en main. » Au premier rang, les parents sont désemparés. « On n'a pas eu de nouvelles depuis dimanche, expliquent-ils. On a appri s la veille que notre fils allait être jugé ce mercredi . » Également présent, Vincent, le père de famille de Marseille-en-Beauvaisis qui a vu la voiture de son fils accidenté dans la course-poursuite . « Je viens d'apprendre qu'elle était considérée comme épave et ne serait pas réparée », déplore-t-il. Il a expliqué connaître Samuel. « Je suis éducateur, je l'ai eu au foot, il n'est pas méchant, indique-t-il. Même s'il a 19 ans, ça reste un gamin. »


Le Parisien
15-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Mayenne : un homme de 25 ans soupçonné de féminicide
Un homme a été mis en examen et écroué dimanche pour le meurtre de sa conjointe à Cossé-le-Vivien (Mayenne), a-t-on appris mardi auprès de la procureure du Mans. Selon la radio Ici Mayenne , le corps de la victime âgée de 30 ans a été découvert vendredi à son domicile et son conjoint 25 ans, a été interpellé le même jour. La trentenaire était mère de trois enfants, a précisé la magistrate. « L'intéressé a été placé en détention conformément aux réquisitions du parquet », a indiqué la procureure de la République du Mans, Carine Halley. Selon les derniers chiffres officiels publiés fin novembre, quelque 271 000 victimes de violences conjugales , à 85 % des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023. Sur la même année, 96 féminicides conjugaux ont été recensés. Le collectif Féminicides Par Compagnons ou Ex compte ce mardi 48 féminicides depuis le début de l'année.