
Pas-de-Calais : les parents d'un bébé, mort après s'être noyé dans une piscine, seront jugés pour « homicide involontaire »
après s'être noyé dans une piscine
à Carvin (
Pas-de-Calais
), ses parents ont été présentés à la justice, vendredi 18 juillet, a fait savoir le parquet de Béthune au Parisien. Le couple sera jugé le 4 novembre prochain pour « homicide involontaire par défaut de surveillance », a précisé Virginie Valton, la procureure la République adjointe.
Dimanche 13 juillet, le bébé, âgé de 18 mois,
est tombé dans une piscine privée et s'est noyé
. Lorsqu'il a été sorti de l'eau, l'enfant se trouvait en arrêt cardiorespiratoire. Transporté en urgence par les pompiers au centre hospitalier de Lille, il n'a survécu à ses blessures et il est décédé lundi 14 juillet.
Ses parents, une femme et un homme respectivement âgés de 35 et 40 ans, ont été convoqués au commissariat de police de Lens, vendredi 18 juillet, et placés en garde à vue. Ils ont été présentés à la justice dans l'après-midi.
Le couple « s'est vu notifier une convocation à l'audience du 4 novembre 2025 du chef d'homicide involontaire par défaut de surveillance », selon Virginie Valton, la procureure la République adjointe du tribunal de Béthune. Néanmoins, leur placement sous contrôle judiciaire, « sollicité par le parquet », a été refusé par le juge des libertés et de la détention, a ajouté la procureure adjointe. Ils encourent trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, 429 noyades en France, dont 109 suivies de décès, ont été recensées,
selon Santé publique France
. Un chiffre qui a quasiment doublé par rapport à l'an dernier, où 220 noyades dont 69 suivies de décès avaient été enregistrées. L'augmentation s'explique notamment par
la vague de chaleur du mois de juin
qui a encouragé les Français à aller se baigner.
C'est notamment chez les enfants que l'augmentation des noyades est la plus forte avec une hausse de + de 155 % chez les 0-5 ans et de + 153 % chez les 6-12 ans. Cet été, 19 enfants et adolescents ont perdu la vie lors de baignades contre 8 en 2024. Des chiffres « dramatiques », selon Santé publique France.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
a minute ago
- Le Parisien
« On entend souvent des choses un peu simplistes » : explication à fleuret moucheté entre Macron et Retailleau
L'interview de Bruno Retailleau à Valeurs actuelles cette semaine n'est visiblement pas passée inaperçue à l'Élysée. Si le patron des LR ne dit pas autre chose que ce qu'il dit depuis des années « le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron » et « Je ne crois pas au en même temps », il est désormais ministre de l'Intérieur. Ce mercredi, au gouvernement tout le monde a bien en tête ces mots de Bruno Retailleau et guette une éventuelle réaction du chef de l'État. Et selon nos informations… elle s'est invitée au Conseil des ministres. Salon des Ambassadeurs, le locataire de Beauvau est installé à la gauche du chef de l'État quand celui-ci, « très poliment et de manière très respectueuse », d'après plusieurs témoins, le prend à froid au moment (ce que dément l'entourage du ministre) de rebondir sur un long aparté de François Bayrou consacré à l'état du monde et aux colères qui minent notre société. « Monsieur le ministre d'État, justement, pouvez-vous nous faire un point sur les violences urbaines qui ont eu lieu ces derniers jours et qui ont choqué les Français ? », plante-t-il, selon des propos rapportés par plusieurs participants. Le président de la République cite alors Limoges, Béziers, Marseille où les violences se sont multipliées ces derniers jours. Et d'enfoncer le clou : « Il y a des violences urbaines. Il faut les régler », raconte un témoin de la scène. Pour Bruno Retailleau, qui reprend la parole, ces violences sont aussi la réaction des dealers aux opérations anti stups menées par les forces de l'ordre sur place. S'il indique que « tout est sous contrôle », il reconnaît une situation « tendue où l'on » demande beaucoup aux forces de police ». Avec en toile de fond la question de la disponibilité des forces et du nombre d'effectifs. Ainsi 20 escadrons de gendarmerie sont retenus depuis plusieurs mois en Nouvelle-Calédonie , ce qui diminue d'autant le nombre de troupes en métropole. « On manque d'effectifs de police », fait valoir Bruno Retailleau, évoquant aussi une baisse spectaculaire du recrutement des policiers adjoints par manque d'attractivité du poste. Au Conseil des ministres, Bruno Retailleau en profite donc pour annoncer la création de concours départementaux pour rapprocher du terrain les policiers. Ce à quoi le patron de l'Élysée rappelle qu'il fut « une époque où des gouvernements ont supprimé des effectifs de polices et de gendarmerie (pendant le mandat de Nicolas Sarkozy ), alors que depuis 2017, 10 000 ont été créés… ». Ambiance… « Le chef de l'État a fait ça en mode très poli, très carré, très mitterrandien ». À ce moment-là « tout le monde regarde ses chaussures », précise un ministre. « Vous avez raison », rebondit Bruno Retailleau. Puis alors qu'approche la fin du Conseil des ministres, sont évoqués la loi Duplomb et le succès de la pétition . Emmanuel Macron apporte son soutien à la ministre de l'Agriculture Annie Genevard et ajoute qu'il regrette la tournure des débats « et la caricature parfois simpliste des choses. D'ailleurs en ce moment, poursuit-il, on entend souvent des choses un peu simplistes ». Pour beaucoup, Emmanuel Macron vise là directement Bruno Retailleau et son interview à Valeurs actuelles. Et de juger : « À force de faire dans le simplissime, on finit toujours par suivre quelqu'un plus simple que soi ». Un rappel cinglant à son ministre de l'Intérieur de jouer la solidarité gouvernementale plutôt que sa propre partition. « Bruno Retailleau ne l'a pas pris pour lui », répond l'entourage du ministre de l'Intérieur à Le Parisien-Aujourd'hui. Les deux hommes doivent se voir désormais en tête à tête ce jeudi à l'Élysée. Un rendez-vous prévu depuis quelques jours.


Le Parisien
31 minutes ago
- Le Parisien
La fac de Caen ouvre une formation pour devenir conducteur de trains, embauches assurées à la SNCF
« C'est une aubaine à ne pas laisser passer pour des jeunes bacheliers ou des personnes motivées qui cherchent une reconversion. » David Margueritte, sénateur de la Manche et parrain de la première promotion de conducteurs de trains formés à l'Université de Caen ( Calvados ), est enthousiaste. Il faut dire que la Normandie est, avec le Grand-Est, la première région française à prendre cette initiative : une formation en un an va permettre à 12 candidats d'être directement embauchés dans leur région comme conducteurs de trains, s'ils réussissent leur parcours ! Les inscriptions sont ouvertes et, à partir de novembre, les candidats retenus débuteront ainsi une formation universitaire de six mois, dont les frais sont financés et qui s'adapte de manière concrète aux besoins du métier. « Dès avril, ils seront embauchés et rémunérés par la SNCF. Ils devront alors, pendant six mois supplémentaires, suivre un cycle pratique à bord des trains avec un formateur. Après, ils seront déjà non seulement diplômés mais surtout officiellement conducteurs de trains », se réjouit Juliette de Beaupuis-Daumas, directrice des Relations territoriales et de la communication des lignes normandes SNCF Voyageurs. « Ce partenariat inédit a toutes les vertus, reprend David Margueritte. Il offre à certains un véritable ascenseur social. Pour les candidats qui réussissent, c'est la garantie d'être embauché aussitôt dans d'excellentes conditions. Et pour la SNCF, c'est un moyen de trouver des conducteurs, un métier souvent en tension. » Notons enfin que ceux qui seront embauchés ont la garantie de rester dans leur région, puisque ces recrutements sont exclusivement destinés aux lignes ferroviaires normandes.


Le Parisien
31 minutes ago
- Le Parisien
« Nous espérons avoir des petits en 2026 » : en Seine-Maritime, le coyote du Parc Canadien attend sa femelle
La saison a bien démarré au parc canadien Rêve de Bisons à Muchedent (Seine-Maritime) , à 15 minutes des plages de Dieppe. Les visiteurs se pressent pour découvrir les bisons, les daims, les loups européens et arctiques et le troupeau de mouflons « qui se porte bien, précise Guillaume Denis, cogérant. Nous attendons en ce moment l'autorisation pour pouvoir les transférer avec les bisons et l'accord pour ramener de Tchéquie cinq femelles afin d'avoir le plus grand troupeau en France ». Et la reconstitution de la grande plaine nord-américaine se poursuit avec l'arrivée des coyotes… Les visiteurs devront être très attentifs devant l'enclos du premier mâle coyote arrivé d'Île-de-France, « car c'est petit, filou et rapide », sourit Guillaume Denis. « D'ailleurs, il s'appelle Bip Bip, car il speede. C'est un mixte entre le renard et le loup. À l'état sauvage, ils vivent en meute de 10 à 15 individus que nous voulons reconstituer chez Rêve de Bisons. Pour nous, c'est l'aboutissement d'un combat administratif de cinq ans. J'ai passé aussi mon certificat de capacité. Nous serons donc le troisième parc à les intégrer avec le parc de Thoiry (Yvelines) et celui de Sainte-Croix (Moselle). » C'est d'ailleurs de l'Est de la France que va venir d'ici quelques semaines la femelle, du parc zoologique de Sainte-Croix. « Dans un premier temps, le couple sera mis dans un espace réduit adapté spécialement, car le coyote est un bon sauteur, pour qu'ils se rencontrent et se reproduisent. Nous espérons avoir des petits en mars/avril 2026 », reprend le cogérant. Le parc est ouvert tous les jours de la semaine de 9 heures à 19 heures avec possibilité de restauration « avec en nouveauté le snacking à la mini-ferme pédagogique ». « Nous proposons aussi des hébergements sous des tipis et des safaris pour aller au plus près des bisons et des daims à bord de camions GMC avec un dernier départ à 17h15, complète Guillaume Denis. Le mois d'août est la période de la reproduction et des combats entre les grands mâles. C'est impressionnant surtout en fin de journée. » Pour les passionnés, Rêve de Bisons propose également, pour 200 euros, « une demi-journée avec un guide pour découvrir nos métiers comme le contrôle des clôtures, le nourrissage des bisons, des mouflons ou encore des loups. Un accès VIP, assure le cogérant. Puis, après le déjeuner compris dans la formule, c'est visite libre. Pour cela, il faut réserver. »