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« Nous espérons avoir des petits en 2026 » : en Seine-Maritime, le coyote du Parc Canadien attend sa femelle

« Nous espérons avoir des petits en 2026 » : en Seine-Maritime, le coyote du Parc Canadien attend sa femelle

Le Parisien23-07-2025
La saison a bien démarré
au parc canadien Rêve de Bisons à Muchedent (Seine-Maritime)
, à 15 minutes des plages de Dieppe. Les visiteurs se pressent pour découvrir les bisons, les daims, les loups européens et arctiques
et le troupeau de mouflons
« qui se porte bien, précise Guillaume Denis, cogérant. Nous attendons en ce moment l'autorisation pour pouvoir les transférer avec les bisons et l'accord pour ramener de Tchéquie cinq femelles afin d'avoir le plus grand troupeau en France ». Et la reconstitution de la grande plaine nord-américaine se poursuit avec l'arrivée des coyotes…
Les visiteurs devront être très attentifs devant l'enclos du premier mâle coyote arrivé d'Île-de-France, « car c'est petit, filou et rapide », sourit Guillaume Denis. « D'ailleurs, il s'appelle Bip Bip, car il speede. C'est un mixte entre le renard et le loup. À l'état sauvage, ils vivent en meute de 10 à 15 individus que nous voulons reconstituer chez Rêve de Bisons. Pour nous, c'est l'aboutissement d'un combat administratif de cinq ans. J'ai passé aussi mon certificat de capacité. Nous serons donc le troisième parc à les intégrer avec le parc de Thoiry (Yvelines) et celui de Sainte-Croix (Moselle). »
C'est d'ailleurs de l'Est de la France que va venir d'ici quelques semaines la femelle, du parc zoologique de Sainte-Croix. « Dans un premier temps, le couple sera mis dans un espace réduit adapté spécialement, car le coyote est un bon sauteur, pour qu'ils se rencontrent et se reproduisent. Nous espérons avoir des petits en mars/avril 2026 », reprend le cogérant.
Le parc est ouvert tous les jours de la semaine de 9 heures à 19 heures avec possibilité de restauration « avec en nouveauté le snacking à la mini-ferme pédagogique ». « Nous proposons aussi des hébergements sous des tipis et des safaris pour aller au plus près des bisons et des daims à bord de camions GMC avec un dernier départ à 17h15, complète Guillaume Denis. Le mois d'août est la période de la reproduction et des combats entre les grands mâles. C'est impressionnant surtout en fin de journée. »
Pour les passionnés, Rêve de Bisons propose également, pour 200 euros, « une demi-journée avec un guide pour découvrir nos métiers comme le contrôle des clôtures, le nourrissage des bisons, des mouflons ou encore des loups. Un accès VIP, assure le cogérant. Puis, après le déjeuner compris dans la formule, c'est visite libre. Pour cela, il faut réserver. »
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Elle était réclamée par la FNSEA et la Coordination rurale (2e syndicat), notamment pour les producteurs de betteraves sucrières qui affirment n'avoir aucune solution pour protéger efficacement leurs cultures. Les producteurs redoutent la concurrence d'importations de sucre produit avec des pesticides interdits en France. Publicité Le texte adopté au Parlement prévoyait (article 2) une réintroduction «pour faire face à une menace grave compromettant la production agricole», sans limite dans le temps ni de restriction sur les produits concernés, mais avec une clause de revoyure «à l'issue d'une période de trois ans, puis chaque année». Les Sages ont estimé que «faute d'encadrement suffisant» sur la durée, le type ou la technique de traitement et sur les filières concernées, cette mesure était contraire à la Charte de l'environnement. Cette dernière a valeur constitutionnelle et affirme notamment «le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé» ainsi que le «devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement». Ils ont en revanche déclaré conforme l'article 1 qui acte la fin de la séparation entre la vente de produits phytosanitaires et le conseil quant à leur utilisation dispensée par les distributeurs aux agriculteurs. À lire aussi Loi Duplomb : ce que dit l'UE sur l'acétamipride, interdit en France mais toujours autorisé par Bruxelles Le rôle de l'Anses Le texte prévoyait initialement la possibilité pour le gouvernement d'imposer des «priorités» dans les travaux de l'agence sanitaire, mandatée depuis 2015 pour évaluer la dangerosité des pesticides, mais aussi autoriser leur mise sur le marché. Élus de gauche comme scientifiques avaient dénoncé une atteinte à l'indépendance de l'Anses. 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