
68 coffres dévalisés, pas un centime retrouvé… Le déconcertant casse d'une banque sur les Champs-Élysées
la banque privée Milleis
, ex-Barclays France, spécialisée dans la gestion de patrimoine, dont il a pris la tête il y a quelque temps.
Avant de pénétrer dans l'établissement, à l'angle de l'avenue Franklin-Roosevelt et du rond-point des Champs-Élysées, il s'arrête devant la porte d'entrée et sort une cigarette de son paquet. Le directeur tire machinalement quelques bouffées sans voir l'homme à la carrure imposante qui le fixe de l'autre côté de la rue. Subitement, ce dernier se rue dans sa direction et brandit une arme dissimulée sous son manteau, en lui intimant l'ordre d'entrer dans la banque.
Kamal J.
laisse tomber son mégot et s'exécute. Il tourne la clé dans la serrure et s'engouffre dans le bâtiment. La scène se joue dans l'ombre. Aucun passant ou voisin n'en est témoin.

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Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Protection sociale, enseignement, charge de la dette... Comment sont réparties les dépenses publiques en France ?
Alors que le Premier ministre doit annoncer ses mesures permettant de réaliser 40 milliards d'euros d'économies, voici quelques graphiques pour comprendre comment sont réparties les principales dépenses de l'État. «L'excès de dépenses publiques ne fait pas le bonheur», campait François Bayrou lors d'une conférence de presse en avril 2025, alors que la France est «le pays du monde qui dépense le plus d'argent public». Afin de freiner cette tendance, il doit présenter cet après-midi à 16 heures ses premières mesures destinées à économiser 40 milliards d'euros. Les dépenses publiques sont réparties selon trois catégories: les dépenses de l'État, de sécurité sociale et des administrations publiques locales. Elles se répartissent ainsi: Le poids des dépenses publiques plus élevé en France (57,1%) que dans la moyenne européenne (49,2%) En France, en 2024, les dépenses publiques représentent 57,1% du PIB (1 670 milliards d'euros) tandis qu'en Union européenne elles s'élèvent à 49,2% du PIB. La France se situe au deuxième rang des pays de l'Union européenne en termes de dépenses publiques, juste derrière la Finlande (57,6% du PIB), et devant la Belgique (54,5 points). Et la note est de plus en plus salée, puisque en 2023, ces dépenses s'élevaient à 1 607 milliards d'euros (soit 56,9 points de PIB). Publicité En France, la part allouée à la protection sociale (retraites, santé, famille, minima sociaux…) pèse très lourd : elle représente 32,3% du PIB, un pourcentage bien au-dessus de la moyenne de l'UE (26,5%). Si cette part peut sembler élevée, Fipeco rappelle que dans presque tous les pays de l'Union européenne, elle est supérieure à 50% du total des dépenses publiques (56,5% en France). Dans le détail, comment sont réparties ces dépenses de protection sociale en France? Les pensions de retraite constituent, de loin, le premier poste de dépenses dans la protection sociale. Viennent ensuite les dépenses liées à la santé à la maternité, puis la famille. Les retraites représentent aussi le premier poste de dépenses dans la protection sociale chez tous nos voisins européens. Les prestations sociales représentent un quart du total des dépenses publiques Une autre façon de représenter les dépenses publiques est de les ventiler par nature, et non plus par fonction. La part allouée aux prestations sociales ressort immédiatement. La protection sociale pèse pour un quart des dépenses publiques. Et cette part a substantiellement augmenté au cours des années: «Sur les 11,0 points de hausse des dépenses publiques en pourcentage du PIB entre 1975 et 2024, les prestations sociales en expliquent 8,4. Elles sont en effet passées de 17,2 % du PIB en 1975 à 25,6 % en 2024» note François Ecalle, ancien conseiller maître à la Cour des comptes et créateur du site Fipeco. Si l'on compare avec les autres pays de l'UE, « les prestations sociales, la masse salariale, les investissements et les subventions sont nettement plus élevés en France », constate Fipeco. En revanche, les achats de biens et de services sont plus faibles que dans la moyenne de l'UE. Les charges d'intérêts (2,1%) y sont voisines de la moyenne européenne (1,9%) mais plus élevées qu'en Allemagne (1,1%).


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure
Alors que le premier ministre doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics, les pistes évoquées font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. François Bayrou n'a pas encore pris la parole que les oppositions se déchaînent déjà contre le premier ministre. Alors que le locataire de Matignon doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics et trouver 40 milliards d'euros d'économies, les pistes évoquées dans la presse font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. Décrite comme «un impôt déguisé» par le vice-président du RN Sébastien Chenu, cette mesure ne ferait qu'impacter les plus démunis, selon le député du Nord, invité sur BFMTV ce mardi matin. Du côté de La France insoumise, l'année blanche serait «une année rouge pour les Français» et «les mêmes causes produiront les mêmes effets», a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard sur Franceinfo. Également député LFI, Éric Coquerel parle sur RTL d'un «budget inégal», qui aurait selon lui un aspect récessif sur l'économie en provoquant une baisse de la consommation. François Bayrou compte «se faire 40 milliards sur le dos des Français», vilipende le président de la Commission des finances de l'Assemblée. Pour Sébastien Chenu, l'attention doit être portée sur la suradministration, l'Union européenne ou encore l'immigration, le député RN dénonçant sur ce point l'impact du faible taux d'emploi des travailleurs étrangers sur l'économie française. Publicité La gauche veut faire contribuer les plus riches Avant même la conférence de presse de François Bayrou, Manuel Bompard (LFI) a réaffirmé son intention de déposer une nouvelle motion de censure contre le gouvernement. «Évidemment qu'à la rentrée, nous déposerons une nouvelle motion de censure», a déclaré le député LFI, qui avait voté aussi la censure en décembre. Sur CNews, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la direction du parti, a promis de faire tomber l'exécutif en cas de hausse d'impôts, voire d' «année blanche», une autre manière selon lui «de piquer de l'argent aux gens». Du côté des syndicats, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a plaidé sur France 2 pour une taxation accrue des plus riches, à aller prendre «l'argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches». «Ce qui serait inacceptable», c'est que «les plus riches (...) soient totalement exemptés d'efforts», a abondé le député socialiste Philippe Brun. Éric Coquerel a renchéri sur RTL, affirmant que 60 à 70 milliards d'économies pourraient être faits si le gouvernent augmentait l'impôt des plus riches.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Location : de combien les propriétaires peuvent-ils augmenter les loyers entre juillet et octobre 2025 ?
Au deuxième trimestre 2025, l'indice de référence qui sert à la revalorisation du prix des loyers n'augmente que très légèrement. Publié par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), l'Indice de référence des loyers (IRL) sert à la révision des loyers d'habitation des logements loués vides ou meublés dans le secteur privé (exclusion des HLM) qui intervient chaque année, lorsque le contrat de location contient une clause de révision annuelle. Cette année, l'IRL du second trimestre, utilisé pour les contrats de location dont la date anniversaire se situe entre la mi-juillet et la mi-octobre, augmente de 1,04 %, soit trois fois moins que l'an dernier. Pour calculer le nouveau loyer, il faut utiliser cette méthode : Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat / IRL du même trimestre de l'année précédente Publicité Rappelons que si le logement est classé F ou G au DPE, le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer. 3 indices différents Depuis 2022, l'Insee publie trois IRL différents: l'un pour la France métropolitaine, un second pour l'Outre-mer et un dernier pour la Corse. France métropolitaine En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 136,27 3,49 2022 T4 137,26 3,50 2023 T1 138,61 3,49 2023 T2 140,59 3,50 2023 T3 141,03 3,49 2023 T4 142,06 3,50 2024 T1 143,46 3,50 2024 T2 145,17 3,26 2024 T3 144,51 2,47 2024 T4 144,64 1,82 2025 T1 145,47 1,40 2025 T2 146,68 1,04 Région et départements d'outre-mer En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 134,96 2,50 2022 T4 135,93 2,50 2023 T1 137,27 2,49 2023 T2 139,23 2,50 2023 T3 138,33 2,50 2023 T4 139,32 2,49 2024 T1 140,70 2,50 2024 T2 143,77 3,26 2024 T3 141,74 2,47 2024 T4 141,86 1,82 2025 T1 142,67 1,40 2025 T2 145,27 1,04 La collectivité de Corse En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 134,30 2,00 2022 T4 135,27 2,00 2023 T1 136,60 1,99 2023 T2 138,55 1,99 2023 T3 136,98 2,00 2023 T4 137,97 2,00 2024 T1 139,33 2,00 2024 T2 143,07 3,26 2024 T3 140,36 2,47 2024 T4 140,48 1,82 2025 T1 141,28 1,40 2025 T2 144,56 1,04 Ainsi, au deuxième trimestre 2025, l'IRL s'établit à 146,68. Par dérogation, il s'établit à 145,27 dans les collectivités régies par l'article 73 de la Constitution et à 144,56 dans la collectivité de Corse.