« Une avancée majeure » : deux chats pêcheurs nés en captivité raniment l'espoir de sauver cette espèce menacée
espèce menacée
dont l'observation est ardue. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, on ne compte que 7 527 individus à l'état sauvage et seulement 55 dans les zoos européens.
Jeudi 3 juillet, le
zoo de La Flèche
(Sarthe) a présenté deux nouveaux venus, deux petits mâles nés ici le 26 avril. « Une avancée majeure pour leur
conservation
», résument les responsables.
Les deux chatons, qui n'ont pas encore de prénoms, sont les fruits des amours de l'unique couple que l'établissement héberge. « Ces naissances en captivité sont rares, assure le vétérinaire Cyril Hue. Pour que les animaux s'épanouissent, nous avons reproduit leurs milieu de vie naturel avec des bassins et un couvert végétal qui leur permet de se mettre à l'abri. »
Les visiteurs devront se tordre un peu le cou pour apercevoir leur pelage tigré-tacheté (déperlant), leurs pattes palmées, leur queue gouvernail et leurs courtes oreilles. De loin, ils ressemblent comme deux gouttes d'eau à nos matous domestiques. De près, c'est autre chose...
Il ne faut pas trop s'approcher car « ce sont des animaux potentiellement agressifs », prévient Cyril Hue. « Mais comme tous les félins, ils ont un fort capital sympathie. » Quand ils seront en âge de se reproduire, ils quitteront vraisemblablement La Flèche. L'Association européenne des zoos et aquariums déterminera leur destination. Ils devront, à leur tour, perpétuer l'espèce.
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