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Tenues sportives chics exigées

Tenues sportives chics exigées

La Presse03-08-2025
Leggings, camisoles et hauts assortis… On s'entraîne désormais en portant des vêtements chics et même sexy. En pratiquant le yoga, le pilates ou en faisant du jogging, les femmes aiment se sentir belles et n'hésitent pas à dépenser pour de beaux ensembles qui mettent leur corps en valeur.
« On est loin du pantalon jogging et du vieux t-shirt », lance Maxime Morin. La cofondatrice de la marque de vêtements sport Rose Boréal pense qu'il y a une véritable évolution dans ce que portent les femmes quand elles font du sport, particulièrement chez les 25 à 40 ans qui tiennent à soigner leur tenue.
PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Patricia Perrier, instructrice de pilates et de yoga, et fondatrice de Studio Équilibre
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D'ALO YOGA Legging Airlift, 158 $, et haut, 88 $, d'Alo yoga
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE ROSE BORÉAL Camisole, 96 $, et legging brossé, 124 $, Rose Boréal
PHOTO FOURNIE PAR ALOWA APPAREL Brassière, 50 $, short, 55 $, d'Alowa Apparel
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LULULEMON Legging taille haute Align, 128 $, soutien-gorge, 64 $, de Lululemon
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE SKIMS Legging capri, 196 $, et body, 182 $, de Skims
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LULULEMON Jupe de tennis, 68 $, camisole de tennis, 78 $, de Lululemon
PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE
Patricia Perrier, instructrice de pilates et de yoga, et fondatrice de Studio Équilibre
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« C'est une génération qui est bien dans son corps, qui s'assume et qui va oser les tenues de sport plus sexy », dit celle qui travaille avec de jeunes femmes et leur a demandé quel était, selon elles, l'ensemble parfait à porter pour l'entraînement. Réponse : elles veulent se sentir belles et fortes avant tout.
PHOTO MATHIEU DUMONTIER, FOURNIE PAR ROSE BORÉAL.
Maxime Morin. cofondatrice de Rose Boréal
Ce sentiment que les femmes ont dans leur vie professionnelle, en portant un beau tailleur, elles ont le même en allant à la salle de sport. Elles veulent retrouver ce sentiment de puissance, d'empowerment à travers le vêtement de sport.
Maxime Morin, cofondatrice de Rose Boréal
Un avis que partage Gayelle Fadel, 30 ans, qui a créé la marque Alowa Apparel en 2020 pour répondre aux besoins des femmes qui souhaitent porter des vêtements de sport confortables, colorés et qui ont du style.
« Ce sont des vêtements qui nous font sentir belles et qui nous donnent de la motivation. Je m'habille bien pour aller au bureau, pour aller en soirée, et c'est la même chose pour aller m'entraîner. Pourquoi il en serait autrement ? J'ai conçu des vêtements pour les femmes de toutes les morphologies. Pour qu'elles se sentent bien, avec une allure habillée et des vêtements qu'elles peuvent porter en tout temps », précise-t-elle.
PHOTO FOURNIE PAR GAYELLE FADEL
Gayelle Fadel, fondatrice d'Alowa Apparel
Pour Marina Vacca, kinésiologue de 28 ans, aller s'entraîner est considéré comme une sortie, un évènement. « On va à la salle de sport entre amies, on va publier des stories sur les réseaux sociaux, alors on va bien s'habiller. Quand tu te sens bien dans tes vêtements, que tu te sens belle, ton attitude sera positive. C'est la même chose quand tu portes une belle robe. »
Elle apprécie particulièrement les marques Lululemon, Alo Yoga et la gamme de sport d'Aritzia. « Je dépense beaucoup pour mes vêtements d'entraînement, mais je les porte aussi dans d'autres occasions, pour aller bruncher ou aller prendre un café sur une terrasse. »
PHOTO FOURNIE PAR MARINA VACCA
Marina Vacca, kinésiologue
Cat Morin, entraîneuse, souligne qu'il existe une communauté de filles qui se complimentent sur leurs tenues dans les entraînements. Elle croit qu'un bel ensemble a un impact sur la confiance en soi, surtout que, souvent, il y a de grands miroirs dans les salles de sport.
« J'aime porter de beaux ensembles, je me sens bien, je vais me regarder et ça va me pousser à travailler encore plus fort », dit celle qui aime les tenues bien ajustées mettant en valeur son corps.
PHOTO FOURNIE PAR CAT MORIN
Cat Morin, entraîneuse
Il y en a pour tous les goûts. Beaucoup de jeunes femmes portent des ensembles moulants qui mettent en valeur certaines parties du corps dont elles sont fières, comme les fesses ou le buste. Il y a aussi certains leggings qui avantagent vraiment le fessier.
Cat Morin, entraîneuse
Le confort et le style
Patricia Perrier, fondatrice du Studio Équilibre, instructrice de yoga et de pilates, a remarqué un changement dans les habitudes d'habillement avec l'arrivée des marques de sport chic comme Lululemon et Alo Yoga. « Ce sont des vêtements qui sont chics, chers et de bonne qualité. Il y a un choix de couleurs infini, les matières sont agréables et, surtout, il y a toujours des nouveautés. Ces marques sont très efficaces en marketing », estime-t-elle.
PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE
Patricia Perrier, instructrice de pilates et de yoga, et fondatrice de Studio Équilibre
La professeure ne voit plus (ou presque) de survêtements gris et de t-shirts. « Tout est assorti : les leggings et le haut sont ajustés. Tout est très esthétique et ce sont des vêtements qu'on porte aussi dans la vie de tous les jours. Même la jupe de tennis de Lululemon, on peut la porter en tout temps. Les marques ont bien compris cette évolution et je dois avouer que ces vêtements sont tellement confortables que même moi, je n'arrive plus à mettre de jean ! »
Maxime Morin voit bien que le pantalon de jogging n'a plus la cote chez les femmes. « Les adolescentes en portent beaucoup, mais chez la femme de 25-35 ans, le pantalon de jogging sera uniquement porté à la maison. Même pour aller chercher un café, elles iront avec un ensemble plus chic, legging-veste », précise-t-elle.
La cofondatrice de Rose Boréal remarque que beaucoup de femmes autour d'elles adorent Skims, la marque de Kim Kardashian. « En plus d'être extrêmement confortables, ce sont des vêtements mode et sport qui subliment les femmes, qui mettent en valeur leur corps, quelle que soit leur morphologie. Nos ventes sont stables chez Rose Boréal, mais on voit qu'il y a quelque chose de différent dans la façon de porter et de consommer ces vêtements, et on doit s'adapter en créant de nouveaux styles plus 'mode'. »
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Où est le bon vieux billet en carton ?
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Je crains de gâcher la sortie de groupe que j'ai organisée. Je peux-tu juste avoir mes christie de billets, s'il vous plaît ? Je tiens à préciser que je ne suis pas ce qu'on appelle un technotwitte. Imaginez donc ceux qui le sont ou ceux qui n'ont pas de téléphone intelligent ! En plus de faire face à des prix exorbitants et à l'infâme système de tarification dynamique qui fait que le prix d'un billet peut changer six fois dans une journée, voilà que le chemin pour parvenir à un moment de plaisir est devenu un parcours du combattant. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Harmonium, Paul Piché, les Grands Ballets Canadiens... les billets papiers – et leurs prix – sont signe d'une autre époque ! Et pourquoi est-ce devenu si compliqué ? À qui la faute ? Aux fraudeurs et aux revendeurs. C'est ce que m'a confirmé Mathieu Bergeron, vice-président numérique au groupe iCible et Tuxedo, créateur d'un logiciel de billetterie présent dans environ 200 salles de spectacle au Québec. En rendant le transfert de billets plus difficile, on rend la tâche des revendeurs plus difficile. « Il y a des revendeurs qui envoyaient 10, 15 ou 20 fois la même capture d'écran. » C'est aussi pour nuire aux revendeurs qu'on ne peut plus imprimer les billets. Même s'il est un adepte du transfert dans le portefeuille numérique, Mathieu Bergeron croit que le document de format PDF (qu'on peut imprimer) demeure l'outil le plus simple pour la clientèle. « Mais on s'expose à des fraudes », dit-il en précisant que la majorité de ses clients offre encore l'option du PDF. Au Festival international de Lanaudière, où l'on peut se procurer des billets par l'intermédiaire de la Place des Arts (Ticketmaster) ou directement à la billetterie du festival, on note que l'impossibilité de faire une capture d'écran du billet ou de l'imprimer est un « irritant » pour certains spectateurs. « Le transfert vers un portefeuille numérique se passe toutefois bien », ajoute Lysa Petraccone, directrice du marketing et des communications de l'évènement. Ces barrières technologiques divisent les clientèles et peuvent être un frein pour les spectateurs. « Je suis persuadé qu'il y a des billets qui ne se vendent pas à cause de ça, dit Mathieu Bergeron. Mon père n'a pas de téléphone. Technologiquement, il ne peut pas acheter de billets. » Après ça, on se demande pourquoi les gens vont moins au spectacle. 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Les contenus télévisuels québécois peinent à s'imposer chez les jeunes
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Les contenus télévisuels québécois peinent à s'imposer chez les jeunes

L'enquête de l'ISQ précise que 73 % des personnes vivent au sein d'un ménage abonné à une plateforme de diffusion en continu non québécoise, contre 28 % à une plateforme québécoise. Les contenus télévisuels québécois peinent à faire leur place dans un paysage où les plateformes de diffusion en continu se multiplient, particulièrement chez les jeunes. Parmi les personnes qui regardent la télé, moins d'une personne sur quatre (23 %) regarde surtout du contenu québécois. Coralie Laplante La Presse Canadienne C'est ce que rapporte l'Enquête québécoise sur les loisirs culturels et le divertissement, menée auprès de 16 000 personnes âgées de 15 ans et plus en 2024, diffusée par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) lundi. Plus les téléspectateurs sont jeunes, moins de contenu québécois ils consomment. Seuls 14 % des personnes de 30 à 44 ans regardent surtout du contenu québécois, une proportion qui baisse à 8 % chez les 15 à 29 ans. L'ISQ rapporte toutefois que presque que tout le monde (97 %) regarde du contenu télévisuel dans la province, tous modes de diffusion confondus. Les plateformes de diffusion numériques québécoises ne sont pas non plus les plus populaires. L'enquête de l'ISQ précise que 73 % des personnes vivent au sein d'un ménage abonné à une plateforme de diffusion en continu non québécoise, contre 28 % à une plateforme québécoise. La télévision traditionnelle occupe encore une place importante, alors que 67 % des personnes y sont abonnées. Le paysage de la musique connaît une situation semblable à celle de la télévision, alors que 40,8 % des personnes qui écoutent de la musique consomment surtout de la musique d'artistes non québécois. Cette tendance est encore une fois plus marquée chez les plus jeunes : 69 % des 15 à 29 ans et 50 % des 30 à 44 ans écoutent surtout de la musique d'artistes non québécois, rapporte l'ISQ. D'ailleurs, 57 % des jeunes de 15 à 29 ans écoutent surtout des chansons en anglais. Dans le domaine littéraire, 37 % des lecteurs de la province disent surtout lire des livres d'auteurs non québécois, contre 18,2 % qui affirment surtout lire des livres d'auteurs québécois.

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