
À Tomorrowland, un immense incendie détruit la scène principale du festival de musique électronique
Prévue du 18 au 20 juillet prochain dans la commune de Boom, près d'Anvers, l'édition 2025 de Tomorrowland risque de connaître un début de festival compliqué − voire impossible − après la destruction complète de la scène principale dans un incendie dont l'origine reste inconnue à ce stade, comme l'indiquent Le Monde et le média belge La Libre.
Selon ce dernier, le décor est parti en fumée ce mercredi, malgré le déploiement massif des pompiers pour tenter d'éteindre les flammes. Et si aucun blessé n'est à déplorer à cette heure, l'incendie qui s'est déclaré vers 18 heures pourrait être dû aux installations pyrotechniques présentes sur la scène principale, comme le rapporte HLN. Le Monde indique par ailleurs qu'un deuxième incendie s'est déclenché peu après le premier départ de feu dont le panache de fumée était visible à des kilomètres.
Dans de telles circonstances, difficile d'envisager un maintien en l'état du festival électro, qui doit débuter vendredi pour trois jours de fête et de musique. Même si une seconde partie du festival se tiendra, elle, du 25 au 27 juillet prochain. À ce stade, l'organisation du festival n'a pas encore communiqué sur le maintien ou non du premier week-end.
En ligne, de premières images du désastre ont rapidement été partagées, permettant de prendre conscience de l'ampleur du sinistre, la scène principale ayant été entièrement détruite par les flammes. Ne laissant apparaître que les restes de la structure en métal de l'installation.
Près de 400 000 festivaliers sont normalement attendus pour les deux week-ends à Tomorrowland, où doivent se produire des artistes tels que Martin Garrix, Charlotte de Witte, David Guetta, Armin van Buuren ou Amelie Lens.

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Pour son 50e anniversaire, cette épopée de Mohamed Lakhdar-Hamina revient sur la guerre d'indépendance d'Algérie. Sa diffusion sur la Croisette en 1975 avait été perturbée par des menaces de mort envers le cinéaste et des alertes à la bombe. Le long-métrage s'est imposé face à celui de Martin Scorsese, Werner Herzog, Shūji Terayama, Sergueï Bondartchouk, Dino Risi ou encore Costa-Gavras lors de la 28e édition du Festival de Cannes en 1975. Chronique des années de braise, la fresque historique et grandiose de Mohammed Lakhdar-Hamina sur la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ressort en salles dès ce mercredi 6 août. Il sera pour la première fois présenté en version restaurée à l'occasion de son cinquantième anniversaire. « À sa sortie, il a été diffusé dans deux salles à Paris, aujourd'hui il est projeté dans quatre salles dans la capitale et dans 24 dans tout le pays », se réjouit le fils du cinéaste, Malik-Lakhdar-Hamina, invité sur TV5 Monde. Le film de trois heures a marqué les esprits puisqu'il est encore à ce jour, la seule œuvre africaine et algérienne à être primé de la Palme d'or. Chronique des années de braise raconte en six tableaux, de 1939 à 1954, « la naissance d'une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu'à l'embrasement contre la colonisation française et la guerre d'indépendance ». Le premier chapitre se concentre sur Les Années de Cendre avec la sécheresse, la misère et l'abandon de la terre par les paysans. Le second sur L'Année de la Charrette avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Le troisième sur Les Années de Braise avec la fin de la guerre. Le quatrième, L'Année de la Charge revient sur les élections de 1947 avec le choix entre le légalisme et le soulèvement. Le cinquième sur les Années de Feu avec la révolte dans les campagnes. Le bouquet final se termine par le déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954, qui durera jusqu'en 1962. Publicité Menacé de mort La tête d'affiche est composée de Yorgo Voyagis, Mohammed Lakhdar-Hamina, Leila Shenna, Sid Ali Kouiret ou encore de Yahia Benmabrouk. Mais la force du film repose sur sa quantité de figurants très impressionnante pour l'époque. « C'était la période socialiste de l'Algérie, c'était douze ans après l'indépendance, les figurants se sentaient engagés », raconte le fils du cinéaste. La sortie du film se déroule, elle, dans des conditions houleuses. Son réalisateur, Mohammed Lakhdar-Hamina est menacé de mort par des anciens membres de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Plusieurs alertes à la bombe sont également déclenchées lors de l'événement. Tout le monde ressortira sain et sauf de cette messe du cinéma. 1975 n'était pas la première apparition de Mohammed Lakhdar-Hamina au Festival de Cannes. Huit ans plus tôt, l'Algérien avait fait une entrée remarquée à Cannes avec Le Vent des Aurès, récit d'une mère à la recherche de son fils enlevé par l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Le film avait alors remporté le Prix de la Première œuvre. Ironie du sort, le cinéaste s'est éteint le 23 mai 2025, alors qu'il devait fêter le cinquantième anniversaire de sa Palme d'or pour Chronique des années de braise.


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