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Contre la loi Duplomb, 400 restaurateurs s'engagent pour dénoncer une « insulte à la santé de tous »
Contre la loi Duplomb, 400 restaurateurs s'engagent pour dénoncer une « insulte à la santé de tous »

Le HuffPost France

time7 hours ago

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Contre la loi Duplomb, 400 restaurateurs s'engagent pour dénoncer une « insulte à la santé de tous »

POLITIQUE - L'opposition à la loi Duplomb ne retombe pas. Après la pétition record - qui approche des 1 900 000 signatures ce jeudi 24 juillet au matin -, près de 400 chefs cuisiniers et acteurs de la restauration signent une tribune dans le journal Le Monde pour réclamer le retrait de cette loi très controversée qui bouscule le monde agricole et politique. « Si nous prenons la parole aujourd'hui, c'est que nous sommes estomaqués par l'aveuglement de nos politiques et par les liens, devenus trop évidents, de ces derniers avec l'agro-industrie. En tant qu'artisans, nous avons à cœur de valoriser un travail manuel, ancré dans notre territoire et notre environnement. Et cet environnement, nous le voyons se dégrader », écrit le collectif dans la tribune publiée ce jeudi, notamment signée par les chefs Mauro Colagreco, Chloé Charles ou le triple étoilé Jacques Marcon. Emmanuel Macron va promulguer la loi Duplomb malgré la pétition, selon Annie Genevard « En tant que partenaires directs, nous avons bien conscience des difficultés que rencontrent les producteurs français au quotidien. Beaucoup sont enfermés dans un système à bout de souffle, qui leur demande de produire toujours plus et à bas prix. Mais la loi Duplomb ne vient résoudre aucune de ces problématiques. Au contraire, elle ferme les yeux sur les vraies difficultés, à savoir la rémunération des producteurs, le libre-échange et la mise en concurrence des denrées alimentaires », est-il encore écrit dans ce texte signé par des chefs étoilés, des patrons de cantines, de bistrots, ou des collectifs de restaurateurs-paysans. « Nourrir, pas empoisonner » La tribune a été initiée par l'entreprise Ecotable, qui accompagne les restaurateurs vers plus d'écoresponsabilité, afin de fédérer les mécontents de la profession. « La loi dite 'Duplomb' est une insulte aux scientifiques, une insulte aux agriculteurs qui se passent des pesticides tous les jours, une insulte à la santé de tous, mais aussi une insulte à notre métier », scandent-ils encore, affirmant faire ce métier « pour nourrir, pas pour empoisonner ». La loi Duplomb « doit être retirée », revendiquent-ils, plaidant « plus largement » pour un « moratoire sur l'usage des pesticides en France » ainsi qu'un « véritable plan de transformation de notre système alimentaire pour l'orienter vers une agriculture et une alimentation durables ». Cette tribune vient concrétiser l'engagement de nombreux restaurateurs contre la loi décriée. Tout est parti début juillet d'une photo d'un pré d'herbes sauvages du Mont Mézenc, en Haute-Loire, postée sur Instagram par le très discret chef trois étoiles Jacques Marcon. Il se fendait d'un texte cinglant adressé au sénateur du même département, Laurent Duplomb, rapporteur de la loi éponyme : « Avec cette loi, vous vous êtes érigé en porte-parole de l'industrie agroalimentaire qui privilégie une agriculture intensive et néfaste pour les générations futures ». Ce n'est pas tout. Parmi ceux qui ont fait savoir leur opposition, on retrouve également Glenn Viel, 45 ans, chef trois étoiles et jury de « Top Chef ». « Je ne comprends pas (cette loi) », affirme-t-il à l'AFP, dénonçant « les pesticides qui polluent notre terre » alors que « l'alimentation a une grande part (de responsabilité) dans les cancers ». « On a la capacité de mettre des milliards dans la défense de notre pays. Et c'est normal », poursuit-il, sans toutefois signer pour l'instant la tribune publiée dans Le Monde.

Une plainte pour agression sexuelle déposée contre l'ancien skieur Joël Chenal
Une plainte pour agression sexuelle déposée contre l'ancien skieur Joël Chenal

Le Figaro

timea day ago

  • Sport
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Une plainte pour agression sexuelle déposée contre l'ancien skieur Joël Chenal

Le vice-champion olympique de géant en 2006 est mis en cause par une plaignante en Savoie pour des faits présumés remontant à 2015. Une plainte pour agression sexuelle a été déposée lundi par une femme en Savoie contre l'ancien skieur Joël Chenal, vice-champion olympique de géant en 2006, pour des faits présumés remontant à 2015, a indiqué mercredi le parquet d'Albertville, confirmant une information du quotidien Le Monde. La Fédération française de ski (FFS), pour qui Joël Chenal a travaillé en tant qu'entraîneur de 2013 à 2017, a de son côté annoncé mercredi la «suspension provisoire immédiate» de Joël Chenal à la suite des nouvelles accusations qui le visent. Trois semaines après une première enquête du quotidien Le Monde dans laquelle l'ancien skieur était mis en cause par sept victimes présumées, le journal a rapporté mercredi que cinq nouvelles jeunes femmes accusent Joël Chenal de harcèlement sexuel, dont celle qui a porté plainte lundi pour «agression». Toutes les femmes qui témoignent étaient mineures au moment des faits, selon le journal. Le parquet d'Alberville a confirmé mercredi à l'AFP le dépôt d'une plainte pour «une agression sexuelle» contre M. Chenal, 51 ans, déposée par une femme pour des faits présumés remontant à 2015 et alors qu'elle avait 17 ans. Publicité Une procédure disciplinaire ouverte avec suspension provisoire immédiate de Joël Chenal Selon Le Monde, Joël Chenal aurait profité de son statut d'ancien champion auprès de la plaignante pour proposer des services de coach avant de dévier la conversation vers des avances sexuelles. Le quotidien a recueilli le témoignage de plusieurs femmes. «Combien de fois j'ai reçu des messages de lui en érection me proposant de venir le voir en me promettant de l'argent de poche, tandis qu'il regardait des pornos», raconte ainsi Aurélie (prénom modifié), 23 ans aujourd'hui et harcelée de ses 11 à ses 18 ans, jusqu'en 2019. «Il m'envoyait des messages pour me demander, par exemple, de me filmer sous la douche, j'étais en panique», confie aussi Kate (prénom modifié). Dans un premier temps, la FFS avait indiqué mercredi à l'AFP ne pas vouloir réagir officiellement mais a finalement annoncé dans un communiqué en fin d'après-midi la «suspension provisoire immédiate» de l'entraîneur, qui exerce toujours dans sa structure d'entraînement «Silver Ski Team» basée dans la station de la Rosière, près de Bourg-Saint-Maurice. «Le président de la fédération a décidé de l'ouverture d'une procédure disciplinaire avec suspension provisoire immédiate de Joël Chenal», écrit la FFS, qui indique aussi «qu'elle va se constituer partie civile dans cette affaire, affirmant ainsi sa volonté de soutenir les victimes, de coopérer pleinement avec les autorités judiciaires et de faire toute la lumière sur ces faits inacceptables.» Interrogé, le ministère des Sports n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.

Ces études alarmistes sur les écrans et les enfants « aggravent la culpabilité des parents », dénoncent ces experts
Ces études alarmistes sur les écrans et les enfants « aggravent la culpabilité des parents », dénoncent ces experts

Le HuffPost France

time3 days ago

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Ces études alarmistes sur les écrans et les enfants « aggravent la culpabilité des parents », dénoncent ces experts

ÉDUCATION - Si l'on en croit certains de professionnels de santé, les écrans sont responsables de tous les maux: de retarder le langage, la motricité et les aptitudes sociales des tout-petits, de diminuer les capacités en maths des plus grands, voire d'augmenter le nombre d'enfants diagnostiqués autistes. Or, ces déclarations dogmatiques sont souvent largement exagérées, affirme un collectif de chercheurs dont font partie le psychiatre Serge Tisseron et les pédiatres François-Marie Caron et Georges Picherot. Dans une tribune parue dans Le Monde ce lundi 21 juillet, ils mettent en garde contre les « discours alarmistes » autour du temps d'écran chez les enfants, qui « aggravent les angoisses et la culpabilité des parents ». « Un récit univoque fondé sur la peur » Dans leur viseur, notamment, une première tribune relayée dans Le Monde en 2013. Signée par plusieurs scientifiques, elle affirmait alors que des retards de développement étaient constatés chez les enfants regardant ne serait-ce qu'une heure de télévision par semaine, et que chaque heure quotidienne de télévision supplémentaire augmentait ces retards de développement de 42 %. Pour le collectif, cette interprétation trompeuse, largement démentie par l'autrice des travaux, a contribué à façonner « un récit univoque fondé sur la peur ». Autre critique émise par le collectif : celle de donner bien trop de crédit aux travaux du pédiatre autrichien Peter Winterstein qui, en 2006, avait recueilli les dessins de quelque 1 500 enfants à qui était aussi demandé leur temps d'écran quotidien. « Quatre de ces dessins, très peu structurés, et associés à des enfants 'regardant la télévision plus de trois heures par jour', ont été largement relayés par des chercheurs comme preuve de l'impact terrible des écrans ». Or, malgré l'absence de « valeur scientifique », ces dessins « présentés sur Internet comme émanant d'une 'étude de l'Inserm sur l'impact de la télévision sur les enfants' » sont largement relayés par « des responsables d'écoles, de crèches et de PMI [centres de protection maternelle et infantile] ». Accompagner et non culpabiliser Pour les signataires de la tribune, « ces discours alarmistes » sont contre-productifs : plutôt que d'aider les parents à réduire le temps que passent leurs enfants devant la télé, la tablette ou le smartphone, ils « aggravent leurs angoisses ». « Beaucoup se sentent coupables. Ils n'osent plus venir demander l'aide de professionnels par crainte d'être stigmatisés », constatent les membres du collectif, qui rappellent aussi « qu'il n'existe, pour beaucoup de familles, notamment défavorisées, aucune alternative aux écrans parmi les activités à proposer à leurs enfants ». D'où la nécessité de « quitter la spirale du soupçon et du spectaculaire pour retrouver le sens de notre responsabilité collective et revenir à une logique de l'accompagnement et du 'prendre soin' ». « Personne ne nie l'urgence de mesures de régulation, mais nous refusons que la peur devienne le seul moteur de l'action publique », concluent les signataires.

À Tomorrowland, un immense incendie détruit la scène principale du festival de musique électronique
À Tomorrowland, un immense incendie détruit la scène principale du festival de musique électronique

Le HuffPost France

time16-07-2025

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À Tomorrowland, un immense incendie détruit la scène principale du festival de musique électronique

INTERNATIONAL - Stupeur et inquiétude à Tomorrowland. Deux jours avant le coup d'envoi du plus grand festival de musique électronique au monde, un incendie a détruit entièrement la scène principale du célèbre rassemblement musical belge ce mercredi 16 juillet. Prévue du 18 au 20 juillet prochain dans la commune de Boom, près d'Anvers, l'édition 2025 de Tomorrowland risque de connaître un début de festival compliqué − voire impossible − après la destruction complète de la scène principale dans un incendie dont l'origine reste inconnue à ce stade, comme l'indiquent Le Monde et le média belge La Libre. Selon ce dernier, le décor est parti en fumée ce mercredi, malgré le déploiement massif des pompiers pour tenter d'éteindre les flammes. Et si aucun blessé n'est à déplorer à cette heure, l'incendie qui s'est déclaré vers 18 heures pourrait être dû aux installations pyrotechniques présentes sur la scène principale, comme le rapporte HLN. Le Monde indique par ailleurs qu'un deuxième incendie s'est déclenché peu après le premier départ de feu dont le panache de fumée était visible à des kilomètres. Dans de telles circonstances, difficile d'envisager un maintien en l'état du festival électro, qui doit débuter vendredi pour trois jours de fête et de musique. Même si une seconde partie du festival se tiendra, elle, du 25 au 27 juillet prochain. À ce stade, l'organisation du festival n'a pas encore communiqué sur le maintien ou non du premier week-end. En ligne, de premières images du désastre ont rapidement été partagées, permettant de prendre conscience de l'ampleur du sinistre, la scène principale ayant été entièrement détruite par les flammes. Ne laissant apparaître que les restes de la structure en métal de l'installation. Près de 400 000 festivaliers sont normalement attendus pour les deux week-ends à Tomorrowland, où doivent se produire des artistes tels que Martin Garrix, Charlotte de Witte, David Guetta, Armin van Buuren ou Amelie Lens.

Guy Parmelin supplie les Suisses de boire plus de vin
Guy Parmelin supplie les Suisses de boire plus de vin

24 Heures

time07-07-2025

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Guy Parmelin supplie les Suisses de boire plus de vin

Accueil | Gastronomie | Les vins | Dans le cadre des déboires de la filière viticole, le gouvernement souhaite que les Suisses consomment plus de vin. Cela n'a pas échappé au journal «Le Monde». Publié aujourd'hui à 17h09 Guy Parmelin: «On ne peut pas forcer les gens à boire s'ils ne veulent pas boire, même si j'aimerais bien qu'ils boivent plus.» Tamedia En Suisse, la consommation de vin est en chute libre. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a dit il y a quelques jours son inquiétude au parlement: «Je souhaiterais que les Suisses boivent davantage.» Cette phrase n'a pas échappé au quotidien français «Le Monde»: «Alors que le gouvernement promeut, comme il se doit, la santé publique, le ministre de l'Économie et de l'Agriculture s'émeut des déboires de la filière viticole.» Quand un ministre supplie ses concitoyens de lever le coude. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans son article publié lundi, le quotidien français relève que «la Suisse n'échappe pas à la tendance globale». La consommation mondiale de vin a diminué de 3,3% l'an passé, pour atteindre 214 millions d'hectolitres, son niveau le plus bas depuis 1961. Le vin suisse en recul Selon l'Office fédéral de l'agriculture à Berne, la consommation de vin en Suisse a reculé de 8% en 2024, et même de 16% pour les vins helvétiques. La part de marché du vin suisse a perdu près de 4 points en une seule année, passant de 38,9% à 35,5%. Et la tendance devrait se poursuivre: comme ailleurs en Europe, la consommation de vin s'effondre, particulièrement chez les jeunes. «De quoi cette chute de la consommation vient-elle? s'est interrogé Guy Parmelin devant le parlement. De changements d'habitude, de la crise et de l'inflation? Ce sont ces aspects-là qui doivent nous inquiéter: comment redynamiser la consommation, en priorité des vins suisses? C'est pour cela que le parlement a décidé – et le Conseil fédéral l'a finalement suivi – d'augmenter les moyens pour la promotion des vins. Reste à savoir si ces moyens ont jusqu'ici été correctement ciblés. On ne peut pas forcer les gens à boire s'ils ne veulent pas boire, même si j'aimerais bien qu'ils boivent plus.» «Ce n'est pas en favorisant la promotion de produits étrangers vendus entre 1 fr. 50 et 2 fr. la bouteille que l'on réglera les problèmes de santé publique», commente pour sa part Olivier Mark, président de l'Interprofession des vins vaudois après le récent accord de libre-échange de la Suisse avec le Mercosur. «Le Monde» note encore que le groupe Schenk, le plus grand encaveur de Suisse, a envoyé fin juin un courrier à ses fournisseurs vaudois et genevois, annonçant ne pas pouvoir s'engager sur la prise en charge complète de la récolte 2025 en AOC. «Nous nous réservons la possibilité d'en déclasser une partie en vin de pays et en vin de table et n'offrons aucune garantie sur sa valorisation», écrit le groupe basé à Rolle (VD). Conclusion du journal: «Bien que les stocks d'invendus s'accumulent, on ne parle pas encore en Suisse d'arrachage massif de ceps, comme c'est déjà le cas par exemple dans le Bordelais.» De la consommation de vin Newsletter «Gastronomie & Terroirs» «24 heures» suit depuis toujours l'actualité gastronomique et culinaire. Recevez, chaque vendredi, une sélection d'articles sur la restauration, la cuisine, les produits du terroir et le vin. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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