
Découvrez la routine matinale optimisée qui change tout en 6 étapes
La podcasteuse américaine Mel Robbins rencontre un franc succès avec son guide étape par étape pour une matinée réussie.
Photo: melrobbins.com
En bref:
Le mois de février touche à sa fin, ce qui signifie que la plupart des gens ont probablement déjà abandonné leurs résolutions du Nouvel An . Pourtant, le désir d'optimiser ses performances demeure bien présent. Cela expliquerait pourquoi la routine matinale de Mel Robbins fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux. Ce guide étape par étape promet de bien commencer la journée et d'être plus heureux. Selon la spécialiste, cette routine s'appuie sur des connaissances scientifiques. Mel Robbins en parle également dans son podcast, où elle explore l'auto-optimisation à travers des pratiques comme The High 5 Habit, un outil pour booster la confiance et la motivation.
Ancienne avocate, Mel Robbins, 56 ans, est aujourd'hui auteure de best-sellers («The High 5 Habit») et conférencière en motivation. Elle est surtout connue pour «The Mel Robbins Podcast», actuellement numéro un du classement Spotify aux États-Unis. Avec son style direct et ses techniques d'autoassistance percutantes comme la règle des cinq secondes et la théorie Let Them, cette Américaine a fédéré une immense communauté de fans, incluant des stars comme Jennifer Aniston et Reese Witherspoon. Une routine matinale doit contribuer à la réussite
Mais pourquoi une bonne routine matinale est-elle si importante? «La façon dont vous abordez la journée détermine généralement la façon dont elle se termine», explique Robbins dans son podcast à succès, où elle traite de sujets comme la santé mentale, les relations et le bonheur.
Robbins n'est pas la seule à être convaincue qu'un matin structuré et productif constitue la base d'une journée réussie. Les routines matinales sont devenues extrêmement populaires ces dernières années dans le cadre de la tendance à l'auto-optimisation. Cette mode s'est notamment amplifiée grâce aux célébrités et aux influenceurs qui partagent sur les réseaux sociaux tout ce qu'ils font le matin, pendant que d'autres dorment encore profondément. La routine de Bella Hadid se compose ainsi de onze étapes, comme elle le dévoile sur TikTok: le mannequin boit des teintures d'herbes et du gel de mousse de mer avant de purifier son appartement à la sauge. De son côté, l'acteur Orlando Bloom consacre ses matinées à lire des textes bouddhistes, boire un jus vert et s'entraîner une heure en musculation.
En revanche, le guide de Mel Robbins est presque minimaliste: voici les six étapes à suivre, selon la podcasteuse, dans les quinze minutes qui suivent le réveil: Résister à la touche «snooze» pour une routine matinale
Selon Robbins, il faut absolument éviter d'appuyer toutes les dix minutes sur la touche snooze pour grappiller quelques minutes supplémentaires. Cette habitude serait même contre-productive. En cause: le cortisol, l'hormone du stress, naturellement sécrétée le matin pour nous réveiller et nous donner l'énergie nécessaire à la journée. Problème: cette hormone génère aussi de l'inquiétude et de l'anxiété. Résultat, traîner au lit peut aggraver ces sentiments négatifs, voire favoriser la dépression, comme l'ont démontré plusieurs études.
D'autres études relativisent pourtant ce phénomène. Mais Robbins persiste: «Si vous restez allongé et que vous marinez, pour ainsi dire, dans cette hormone de stress et d'énergie, vous vous sentez déprimé, moins motivé et plus anxieux.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Son astuce: la règle des cinq secondes. Dès que le réveil sonne ou que l'on ouvre les yeux, il suffit de compter à rebours de cinq à zéro et de sortir immédiatement du lit, sans négociation. Faire le lit pour améliorer votre routine matinale
Faire son lit, c'est apprendre la discipline, dit Mel Robbins.
Faire son lit dès le lever peut sembler anodin, mais selon Robbins, c'est une façon «d'apprendre la discipline et de s'entraîner à faire ce qui doit être fait, quel que soit son état d'esprit». Pour lui, ce geste simple témoigne du soin que l'on se porte et aide à résister à la tentation de se recoucher. Par ailleurs, plusieurs études ont démontré qu'un environnement désordonné peut accentuer l'anxiété.
Néanmoins, des chercheurs britanniques ont également découvert que les lits faits sont un paradis pour les acariens, car ils aiment qu'ils soient humides. Contrairement au conseil de Mel Robbins, il peut donc valoir la peine d'aérer d'abord son lit. Donner un «high five» à son reflet pour une routine matinale
Cela peut sembler étrange, mais selon Robbins, il existe un moyen simple de se sentir immédiatement mieux: se regarder dans le miroir de la salle de bains (en se brossant les dents, par exemple) et faire un high five à son reflet, en silence. Cette technique a même inspiré à Robbins un livre entier, «The High 5 Habit», qui s'est vendu à des millions d'exemplaires dans le monde.
Cette femme de 56 ans s'appuie notamment sur les recherches du neuroscientifique américain Lawrence Katz, spécialisé dans la neurobics , soit les exercices destinés à améliorer les performances du cerveau. Ce dernier recommande par exemple aux droitiers de se brosser les dents avec la main gauche pour surprendre leur cerveau et stimuler leur forme mentale.
Concernant le high five matinal, Robbins estime que ce geste physique inattendu «reprogramme le cerveau pour qu'il se concentre sur l'amour de soi et le renforcement positif», comme elle l'explique dans une vidéo TikTok.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Découvrez l'impact de «The High 5 Habit» sur votre quotidien
Même si c'est une torture pour beaucoup, Robbins recommande d'attendre au moins une heure après le lever avant de boire son café.
Boire un café dès le réveil fait partie des habitudes matinales de nombreuses personnes. Pourtant, ce n'est pas une bonne idée, selon Robbins, qui recommande d'attendre au moins une à deux heures avant de consommer de la caféine. En cause notamment: le taux d'adénosine particulièrement élevé au réveil. Ce neurotransmetteur, responsable de la sensation de fatigue, influence considérablement notre rythme veille-sommeil (ou rythme circadien). En laissant le temps au corps d'éliminer une partie de cet excès d'adénosine, la caféine agira plus efficacement. Robbins conseille donc de commencer par boire un grand verre d'eau au réveil.
Il ne faut toutefois pas attendre trop longtemps avant de boire du café. Une étude récente révèle que cette boisson stimulante est plus bénéfique le matin qu'en cours de journée et pourrait même réduire la mortalité et les risques de maladies cardiovasculaires. Faire le plein de soleil pour une routine matinale réussie
Selon la podcasteuse, faire le plein de soleil le matin est essentiel pour le corps.
C'est là qu'intervient ce que Robbins appelle le game changer : sortir prendre l'air dès le réveil et surtout s'exposer à la lumière du jour, par beau comme par mauvais temps. «L'exposition matinale au soleil est essentielle pour réinitialiser l'horloge interne du corps et faciliter la transition vers la phase d'éveil», explique la podcasteuse en citant la célèbre spécialiste du sommeil Rebecca Robbins, déjà invitée dans son émission.
Selon la scientifique, la lumière du jour atteint le cerveau par les yeux et bloque alors la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. Mel Robbins applique pour cela la règle générale 5-10-20: par beau temps, 5 minutes dehors suffisent; par temps nuageux, il en faut 10, et par mauvais temps, 20 minutes sont nécessaires. Se déplacer pour dynamiser votre routine matinale
Selon Robbins, une promenade de dix minutes suffit pour bien commencer la journée. Le mouvement vers l'avant et les stimulations visuelles et sonores qui l'accompagnent auraient une influence positive sur le cerveau, régulant les sentiments de peur ou de surmenage et améliorant l'humeur. (Les étapes 5 et 6 peuvent naturellement être combinées.) Conseil en bonus: découvrez The Hot 15 Minutes pour booster votre routine matinale
Si ces six étapes ne vous suffisent pas, Mel Robbins propose un conseil supplémentaire. Avant de consulter son téléphone pour répondre à ses e-mails ou lire ses messages, l'auteure de best-sellers s'accorde un quart d'heure durant ce qu'elle appelle les Hot 15 Minutes. Elle en profite pour se consacrer à un projet personnel qui lui tient à cœur – un hobby comme le tricot ou l'écriture d'un journal, par exemple. «Je suis égoïste le matin, car c'est mon temps», explique Robbins. Après la routine matinale, nous sommes de toute façon concentrés et motivés – autant en profiter immédiatement.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Qu'elle comprenne six ou sept points, la méthode de Mel Robbins semble porter ses fruits. Sur internet, des milliers de personnes partagent avec enthousiasme leurs témoignages, affirmant que cette routine toute simple a transformé leur quotidien: plus d'énergie, moins de stress. Ce succès s'explique probablement par le fait que cette approche ne demande pas, contrairement à d'autres tendances d'auto-optimisation, de se lever à 5 h du matin, de faire 10'000 pas ou d'acheter des compléments alimentaires hors de prix. Les conseils sont au contraire si simples et accessibles que chacun peut réellement les appliquer – et surtout les maintenir dans la durée.
Votre routine matinale est bien optimisée?
Lisa Füllemann est journaliste au sein de la rubrique Société. Elle couvre également l'actualité au Newsdesk de Tamedia. Elle a étudié l'histoire et la littérature allemande à l'Université de Zurich. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
20 hours ago
- 24 Heures
En Savoie, six loups blessent gravement un chien de protection en montagne
Accueil | Monde | Faits divers | Un berger de la Maremme a survécu à l'assaut d'une meute. Les prédateurs semblent avoir ciblé le gardien du troupeau, une stratégie peu habituelle. Publié aujourd'hui à 18h39 Le chien de protection «Neige» a rempli son rôle en protégeant le troupeau, mais au prix de graves blessures. X-Dauphiné Libéré Un berger de la Maremme et des Abruzzes nommé Neige a survécu à l'attaque de six loups dans les alpages de Montsapey, en Maurienne (Savoie), révèle «Le Dauphiné» . L'incident, rare, est survenu dans la nuit du 11 au 12 août vers minuit. Une évolution dans les interactions entre loups et chiens de protection? À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le chien de protection a rempli son rôle en protégeant le troupeau, mais au prix de graves blessures. La bergère, témoin de l'attaque, rapporte que les loups ont «jailli pour attaquer Neige » dans ce qu'elle décrit comme une attaque coordonnée. Le combat a duré de longues minutes avant que la meute ne se retire. L'événement se distingue des confrontations habituelles, selon la bergère. Traditionnellement, les accrochages entre chiens de protection et loups surviennent lorsque ces derniers menacent directement le troupeau. Cette fois, la meute a délibérément ciblé le chien gardien, comme si elle voulait éliminer un obstacle à des proies faciles. «S'agit-il d'une nouvelle étape dans l'adaptation du loup revenu en France vis-à-vis de ses proies? s'interroge ChassePassion . Il faudra déterminer si ce comportement restera isolé ou s'il se généralisera avec l'expansion des meutes sur le territoire français.» Attaques de loups Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
20 hours ago
- 24 Heures
Selon une étude, être exposé à une infection «virtuelle» active le système immunitaire
Une étude du CHUV et de l'UNIGE révèle que le cerveau, face à une personne qui a l'air malade, active une réponse immunitaire de manière préventive. Publié aujourd'hui à 18h40 L'étude révèle une capacité du cerveau à anticiper un danger infectieux et à engager l'organisme dans une réponse défensive, avant même qu'un agent pathogène réel n'intervienne. CHUV Être exposé à une infection «virtuelle» suffit à déclencher une réponse immunitaire proche de celle observée lors d'une véritable infection . C'est ce qu'ont démontré des chercheurs du CHUV et de l' Université de Genève (UNIGE), détaille un communiqué diffusé ce jeudi. L'étude, publiée le 28 juillet dans « Nature Neuroscience », a confronté environ 250 volontaires à des avatars humains dont certains présentaient des signes visuels d'infections comme la varicelle. Elle révèle un dialogue jusqu'ici inconnu entre le cerveau et le système immunitaire: il existe une réponse défensive initiée par la seule anticipation d'un danger infectieux, et non par un pathogène réel. Perspectives inédites sur l'immunité Les analyses ont montré que le cerveau, confronté sur un écran à une menace d'infection purement virtuelle, activait des zones liées à la détection de menace et que des marqueurs immunitaires apparaissaient dans le sang, comme si le corps faisait face à un vrai agent pathogène. Ces réponses immunitaires étaient comparables à celles de patients vaccinés. Ces découvertes offrent des perspectives inédites pour la recherche sur les troubles psychosomatiques ou la modulation de la réponse immunitaire. Selon l'étude, la réalité virtuelle pourrait même devenir un outil pour soutenir l'efficacité des vaccins ou aider à désensibiliser les personnes allergiques. D'autres nouvelles en lien avec l'immunité et la santé Laura Manent est journaliste au sein du Digital Desk de Tamedia. Diplômée en relations internationales et développement humain, elle est également titulaire d'un master de l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Elle a notamment travaillé pour la RTS et La Région Nord vaudois. Plus d'infos @lauramntb Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
21 hours ago
- 24 Heures
Comment la radiothérapie du futur épargnera les cellules saines
Un laboratoire dédié à cette technique a été inauguré à Genève. Le procédé consiste à bombarder une tumeur à une dose élevée et un débit ultrarapide. Publié aujourd'hui à 17h06 Marie-Catherine Vozenin (à g.) et Pelagia Tsoutsou codirigent un laboratoire consacré aux travaux sur la radiothérapie FLASH. LAURENT GUIRAUD En bref: Chaque année, en Suisse, on enregistre près de 46'000 nouveaux cas de cancer. La moitié d'entre eux seront traités avec de la radiothérapie. Malgré des évolutions majeures, celle-ci entraîne des effets secondaires importants, et environ un tiers des tumeurs lui résistent encore. Pour améliorer la qualité de traitement et de vie des patients, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l'Université de Genève viennent d'inaugurer un laboratoire, le LiRR , consacré au développement d'une application de la radiothérapie, la technologie FLASH. Il s'agit d'une nouvelle manière d'administrer les rayonnements, en bombardant la tumeur à une dose plus élevée et de manière extrêmement brève, de l'ordre d'un millième de seconde, pour la tuer tout en épargnant les tissus sains. Technique ancienne de radiothérapie à optimiser La radiothérapie est utilisée depuis le début du XXe siècle contre les cancers. Les cellules bombardées de rayons absorbent l'irradiation – faisceaux de protons, d'électrons, voire rayons X –, ce qui les endommage au point qu'elles meurent ou ne parviennent plus à se reproduire. Aujourd'hui, cette technique est utilisée dans le traitement d'un cancer sur deux, souvent en complément de la chirurgie. Efficace, elle entraîne néanmoins des effets secondaires, entre inflammation des tissus sains, lésions, voire douleurs. «L'évolution technologique, notamment le développement de l'imagerie, a permis de mieux cibler et orienter le rayonnement sur la tumeur», explique la Pre Pelagia Tsoutsou, cheffe du Service de radio-oncologie des HUG, qui codirige le Laboratoire d'innovation en radiobiologie appliquée à la radio-oncologie (LiRR) avec la Pre Marie-Catherine Vozegnin. «Mais cela ne suffit pas encore à éviter tous les dégâts sur les cellules saines.» De plus, certaines tumeurs sont plus ou moins radiosensibles et auraient besoin d'un dosage plus élevé. C'est là qu'intervient le potentiel de la technologie FLASH. Il y a quinze ans, Marie-Catherine Vozegnin et son collègue Vincent Favaudon ont découvert qu'une même dose de rayons délivrée à un débit plus élevé n'induisait pas de fibrose – cicatrice de lésion – sur les cellules saines de souris, au contraire des cellules cancéreuses. «C'est la première fois qu'un tel effet différentiel était montré, souligne la chercheuse. Nous n'arrivons pas encore à l'expliquer totalement, mais il semble que le tissu sain n'absorbe pas le rayonnement délivré rapidement, au contraire de la tumeur.» Collaboration avec le CERN Cet effet FLASH, avec un rayonnement délivré en quelques centaines de millisecondes au lieu de quelques minutes comme c'est le cas avec la radiothérapie actuelle, permettrait donc d'exposer les tumeurs à de plus fortes doses tout en ménageant les tissus sains environnants. De quoi permettre aussi de s'attaquer à des tumeurs logées dans des zones très sensibles, comme le cerveau, et au tiers des tumeurs radiorésistantes. «Ce traitement a également un profil coût-bénéfice très intéressant, ajoute la spécialiste. Un accélérateur de particules coûte environ 5 millions de francs et dure dix à quinze ans. Avec cette machine, on pourrait traiter 40 à 50 patients par jour.» Le conditionnel est encore de mise car, pour atteindre ces objectifs, il faut concevoir des machines plus performantes – les dispositifs actuels ne permettent de traiter que les cancers superficiels. «Elles sont en cours de développement, en collaboration avec le CERN , entre autres, rapporte Pelagia Tsoutsou. Il faut des accélérateurs dotés d'une puissance extrêmement importante, avec un volume adapté à une salle d'hôpital.» En attente d'essais cliniques aux HUG Il faut aussi démontrer chez l'homme l'effet différentiel entre les cellules tumorales et les saines – il l'a déjà été chez le poisson, la souris et le cochon. «Les essais cliniques n'ont pas encore débuté, confirment les chercheuses. Le temps de la recherche est celui de la prudence. On espère une application chez l'homme d'ici à dix ans.» Aujourd'hui, près de 1500 chercheurs travaillent sur cette optimisation prometteuse. Pionnier suisse dans le domaine, le CHUV a conclu un accord avec le CERN et la société Theryq en 2022 pour développer un accélérateur capable de produire une dose élevée d'électrons. Depuis deux ans, la recherche se poursuit désormais dans la Cité de Calvin. Technologie prometteuse aux HUG et au CHUV Aurélie Toninato est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2010 et diplômée de l'Académie du journalisme et des médias. Après avoir couvert le domaine de l'Education, elle se charge aujourd'hui essentiellement des questions liées à la Santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.