logo
Les Foudres, première cérémonie dédiée au metal français, se tiendront au Bataclan

Les Foudres, première cérémonie dédiée au metal français, se tiendront au Bataclan

MUSIQUE - Un lieu hautement symbolique pour cette réception. Les Foudres, une nouvelle cérémonie de récompenses dédiée au metal français se tiendra le 9 octobre au Bataclan à Paris, a appris lundi 7 juillet l'AFP auprès des organisateurs, confirmant des informations du Parisien. La cérémonie, présentée par l'animateur Thomas VDB, décernera onze récompenses, dont celles d'artiste, d'album et de révélation de l'année, ont confirmé les organisateurs à l'AFP.
« Le Bataclan, lieu mythique et chargé d'histoire, accueillera la cérémonie française entièrement dédiée aux musiques métalliques. Une initiative portée avec passion par le Bataclan et la Fédération des Musiques Métalliques », ont indiqué les organisateurs sur le site de l'événement. Les billets pour la soirée ont été mis en vente à 33 euros.
« Portée par des événements phares comme le Hellfest et des artistes emblématiques tels que Gojira, la scène metal française brille à l'échelle mondiale », a souligné dans un communiqué la Paris Entertainment Company, exploitante de l'Accor Arena, de l'Adidas Arena et du Bataclan. Côté programmation, trois groupes, Revnoir, Grandma's Ashes et Gravekvlt, ont déjà été annoncés.
Après le rap, c'est au tour du metal
La création de la cérémonie fait écho à celle des Flammes, dédiée au rap et à ses courants, et née en réaction aux Victoires de la musique - régulièrement décriées pour le manque de représentativité de la sphère du hip-hop dans son palmarès. Sa première édition a eu lieu en 2023.
« Nous avons racheté la salle en 2021 et l'avons repositionné sur le rock et le metal », rappelle Arnaud Millard, directeur du Bataclan, cité par Le Parisien. « Quand nous l'avons reprise, il y avait entre 80 et 85 concerts (rock/metal) par an, nous sommes entre 105 et 110 cette année et nous allons monter à 120 la saison prochaine ».
Le Bataclan avait accueilli le 13 novembre 2015 un concert du groupe Eagles of Death Metal. Lors de cette soirée, 90 spectateurs de la salle de concert ont été tués par trois jihadistes, tandis que deux autres commandos semaient la mort ailleurs dans Paris et ses environs. Au total, 130 personnes ont été tuées en quelques heures dans les attentats les plus meurtriers jamais commis en France.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Annulation d'un documentaire sur le 7-Janvier : «À Saint-Ouen, le cinéma est-il toujours Charlie ?»
Annulation d'un documentaire sur le 7-Janvier : «À Saint-Ouen, le cinéma est-il toujours Charlie ?»

Le Figaro

time30 minutes ago

  • Le Figaro

Annulation d'un documentaire sur le 7-Janvier : «À Saint-Ouen, le cinéma est-il toujours Charlie ?»

TRIBUNE - À Saint-Ouen, le cinéma Commune Image a déprogrammé un documentaire consacré au procès des attentats du 7-Janvier en raison de son caractère «politique». Marika Bret, président du Printemps républicain et ex-DRH de Charlie Hebdo dénonce une forme de «lâcheté». Marika Bret est présidente du Printemps Républicain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Les manifestations du 11 janvier 2015, où la France entière s'était mobilisée derrière les slogans «Je suis Charlie», «Je suis flic» et «Je suis juif» après trois attentats islamistes meurtriers, pourraient-elles avoir lieu aujourd'hui ? Publicité Ne seraient-elles pas désormais jugées trop « politiques » ? Ce sont les questions que l'on peut se poser avec inquiétude après la censure d'une projection de Dieu peut se défendre tout seul dans une salle de cinéma de Saint-Ouen. L'annulation de dernière minute du documentaire d'Isabelle Cottenceau, consacré à la plaidoirie de Richard Malka au procès des attentats de janvier 2015, a en effet été motivée par le caractère «politique» et «partisan» de l'événement. Dès le 15 mai 2025, le Printemps Républicain et ses partenaires, la Licra, le Comité Laïcité et République et Vigilance Collèges Lycées, se sont mobilisés pour promouvoir la projection du film documentaire Dieu peut se défendre tout seul d'Isabelle Cottenceau dans la salle Commune Image, à Saint-Ouen, qui était prévue le mercredi 9 juillet 2025. Plus de sept semaines plus tard et quatre jours avant la projection, la salle qui s'affirme «inclusive» a décidé d'annuler cette soirée en invoquant sa charte d'accueil interdisant «la tenue de manifestation à caractère politique», invoquant «un cadre strictement non partisan». Ce film documentaire revient sur la brillante plaidoirie de Richard Malka qui retrace l'histoire de Charlie hebdo : la publication et ensuite le procès des caricatures de Mahomet. Publicité On y voit des imams manipulateurs incendiaires – ayant fabriqué de toutes pièces de prétendues «caricatures» –, des responsables politiques trouillards, des intellectuels complaisants et menteurs. Avant et après le 7 janvier 2015. Certainement la plaidoirie la plus difficile et éprouvante de l'avocat historique du journal pour raconter ses amis morts pour nos libertés et, en conséquence, défendre « le droit d'emmerder Dieu ». Une plaidoirie dans laquelle il rappelle aussi que la lutte contre l'islam politique est intimement liée au combat contre l'antisémitisme. Cette annulation de dernière minute participe à la banalisation de la lâcheté. Une décision glaçante parce qu'elle abonde, consciemment ou pas, dans le sens des fossoyeurs de nos libertés. Marika Bret En censurant la projection-débat, la salle Commune Image a refusé que ses mots ciselés – ceux de la douleur, de la colère et de la combativité – soient entendus par les habitantes et habitants de Saint-Ouen. La réaction de la direction doit nous alarmer compte tenu des thèmes de ce film documentaire : la laïcité, la liberté de conscience et la liberté d'expression. Des principes indissociables les uns des autres. Affirmons-le : cette annulation de dernière minute participe à la banalisation de la lâcheté. Une décision glaçante parce qu'elle abonde, consciemment ou pas, dans le sens des fossoyeurs de nos libertés. Publicité En janvier 2025, année de commémoration des 10 ans des attentats islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015, un cinéma lillois avait recalé un projet de diffusion de ce même film documentaire, porté par l'antenne locale du Printemps Républicain, évoquant une difficulté de sécurisation du lieu et estimant que le projet était « tendancieux ». Tendancieux ? Oui, soyons clairs, il s'agit bien d'une programmation «politique» et «tendancieuse», tout comme l'a été la marche du 11 janvier 2015, un rassemblement de millions de Françaises et Français, et pas seulement, qui ont exprimé leur attachement profond à notre socle républicain, nos valeurs et nos principes. En réaction à ces deux situations iniques, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et à présent la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, ont immédiatement décidé d'ouvrir les portes de leur Conseil Régional pour que le film soit projeté et qu'un débat puisse suivre. La projection du film documentaire aura donc finalement lieu le jeudi 4 septembre 2025, à 19 heures, au siège de la Région Île-de-France, situé…à Saint-Ouen. Aujourd'hui et à la suite de ces épisodes lamentables, Il appartient fondamentalement, notamment aux élus républicains et en leur qualité, de se saisir de ce formidable outil pédagogique et d'organiser un temps d'échange avec les spectateurs. Parce que renoncer, c'est céder du terrain aux idéologies mortifères, parce que notre jeunesse, et plus largement encore, doit comprendre pourquoi nos libertés – chèrement acquises – doivent être protégées, sans «oui mais», sans pause, sans frilosité.

Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»
Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»

Le Figaro

time30 minutes ago

  • Le Figaro

Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»

L'animatrice récupère à la rentrée le créneau de 9h50 sur la station de radio publique, à la place de la journaliste Mathilde Serrell. Sept ans après «Bonjour la France» sur Europe 1, Daphné Bürki est de retour derrière le micro. Ce vendredi 18 juillet, France Inter a annoncé dans un communiqué que l'animatrice de France Télévisions rejoignait pour la saison prochaine sa « Grande Matinale ». Dès le 28 août, la jurée de « Drag Race France » prendra la place de la journaliste Mathilde Serrell et sera en charge de l'interview « Nouvelles têtes » à partir de 9h50, du lundi au jeudi. Cette case correspond à un entretien d'une dizaine de minutes avec l'un des visages émergents du monde de la culture. À lire aussi «Ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40» : Florence Paracuellos dit au revoir à la matinale de France Inter Publicité « Je suis très heureuse d'accueillir Daphné Bürki à France Inter et de lui confier les rênes de ce rendez-vous au cœur de notre nouvelle 'Grande Matinale' », déclare la directrice de la radio, Adèle Van Reeth. Elle salue « une grande professionnelle qui connaît bien la radio et l'audiovisuel public, et qui a surtout à cœur de défendre la culture sous toutes ses formes, en donnant à chacun l'envie de s'y intéresser». Un nouveau défi pour l'animatrice de France Télévision qui vient de perdre son émission quotidienne sur France 4 «Culturebox, le show». L'émission culturelle est remplacée par «La maison des maternelles» désormais présentée par Marie Portolano. Une matinale repensée autour de nouveaux visages Mathilde Serrell, qui animait jusque-là cette interview, lancera quant à elle un nouveau magazine culturel sur France Inter de 10h à 10h30. « Elle analysera les tendances culturelles et ce qu'elles disent de la société, avec des invités : acteurs, observateurs, agitateurs et penseurs de ces phénomènes culturels y seront conviés », précise France Inter dans son communiqué. La journaliste conserve également sa chronique « Un monde nouveau » à 7h40 aux côtés de Patrick Cohen et Benjamin Duhamel. La « Grande Matinale », désormais orpheline de Léa Salamé, s'étendra à la rentrée de 7h à 11h. Les deux premières heures seront présentées par Nicolas Demorand, accompagné de Benjamin Duhamel pour l'interview politique. La seconde partie, plus axée sur la culture et la société, sera menée par Sonia Devillers. Le nouveau magazine de Mathilde Serrell et l'interview «Nouvelles têtes» s'inscrivent dans cette deuxième tranche.

«Le noir, c'est mon packaging» : quelles sont les origines du surnom mythique de Thierry Ardisson ?
«Le noir, c'est mon packaging» : quelles sont les origines du surnom mythique de Thierry Ardisson ?

Le Figaro

time30 minutes ago

  • Le Figaro

«Le noir, c'est mon packaging» : quelles sont les origines du surnom mythique de Thierry Ardisson ?

Tout de noir vêtu, un ton antipathique et des questions choc. L'animateur s'est forgé, au fil des années, un personnage. «Tout le monde en parle», «Double jeu», ou encore «Salut les terriens»... Au fil des décennies, Thierry Ardisson s'est forgé dans toutes ses émissions un personnage marquant : celui de «l'homme en noir». Une figure qu'il fait naître dans «Scoop à la une», sur TF1. Pourtant, Ardisson n'était pas destiné à passer devant la caméra. Initialement concepteur rédacteur en publicité puis dans la presse écrite, il tape dans l'œil de la réalisatrice Marie-France Brière en 1985, conquise par son style choc et sans filtre dans la presse. Ardisson fait ses débuts sur le petit écran avec la série d'interview adaptée de «Descente de Police» pour TF1. Le principe ? Des entretiens mis en scène comme un interrogatoire brutal où l'animateur joue alors un rôle d'enquêteur. Mais le programme, jugé trop brutal, est rapidement suspendu. À lire aussi LES personnalités réunies pour les obsèques de Thierry Ardisson Publicité Un nouveau personnage de télévision Thierry Ardisson reste à l'antenne le dimanche avec «Scoop à la une» entre 1986 et 1987. Seulement, la marche semble trop haute pour le jeune présentateur qui doit faire face aux caméras et à un public de 300 personnes en studio. «Il transpirait tellement qu'on se baladait avec une cuvette, une éponge et une serviette de boxeur. Il était en train de se liquéfier à l'antenne», relate Marie-France Brière dans le documentaire dédié au présentateur réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara. Au micro de sa femme, l'animateur explique avoir transformé cette faiblesse en force. « L'avantage de tout ça, c'est que j'étais tellement mal à l'aise que ça ne me dérangeait pas que les invités en face de moi soit aussi mal à l'aise que moi», se vante-t-il. C'est à cette période qu'il commence à déstabiliser ses invités avec les questions les plus provocatrices possibles. Il crée, presque sans le vouloir, un ton, un genre dont il devient très vite indissociable. « Ça a été le début de l'homme en noir, cet animateur qui ne cherche pas obligatoirement à être sympathique », explique l'homme de télévision. «J'avais compris qu'en tant que mec sympathique je n'y arriverais pas mais comme pas sympathique j'aurais toutes mes chances», reprend-il en rigolant. Je m'habille en noir parce que ça m'amincit Thierry Ardisson Si sa patte télévisuelle de l'homme en noir naît à cette époque, son style vestimentaire, lui, vient quelques années plus tard. Il tente d'abord les perfectos, les tee-shirts de couleur ou les pantalons en velours. C'est à partir des années 1990 et plus précisément de «Double Jeu» qu'il adopte définitivement le noir. Dans une interview donnée à Society en 2018 il explique ce choix. « Je déteste qu'on me filme de dos parce que j'ai un gros cul et le dos voûté à force d'écrire des fiches toute la journée. C'est aussi pour ça que je m'habille en noir, parce que ça m'amincit. Puis pour être reconnaissable. Puis pour ne plus avoir à choisir», se justifiait-il en ajoutant : «Je crois que je serai enterré comme ça.» Publicité En tant qu'ancien publicitaire, il avait aussi compris l'intérêt d'avoir une marque de fabrique si reconnaissable. « En fait je vis comme un produit : le noir, c'est mon packaging», expliquait-il à nos confrères du groupe So Press. Dans le faire-part de ses obsèques, un dress code «Ardisson» a été imposé, demandant aux invités d'adopter le style vestimentaire de l'homme en noir.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store