
France: Une performance burlesque ouvre le Festival d'Avignon
Publié aujourd'hui à 01h28 Mis à jour il y a 14 minutes
Des acteurs en répétition pour «Not», dirigé par Marlene Monteiro Freitas, au Palais des Papes à Avignon pour le Festival d'Avignon 2025, inspiré par «Les Mille et Une Nuits», le 3 juillet 2025.
AFP
Cultures arabes célébrées, programmation résonnant avec l'actualité dont le procès des viols de Mazan, soutien à Boualem Sansal et au peuple palestinien: Le Festival d'Avignon a ouvert samedi sa 79e édition avec une pièce burlesque qui a clivé le public.
Dans la majestueuse Cour d'honneur du Palais des papes, la chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas a lancé en soirée le coup d'envoi de ce grand rendez-vous international par le spectacle «Nôt», une performance pour huit danseurs et musiciens.
Farce rappelant l'univers carnavalesque du Cap-Vert cher à cette chorégraphe? Délire onirique trouvant son inspiration dans les «Mille et une nuits», comme elle l'avait annoncé? Cette performance déjantée a fait défiler des artistes affublés de masques aux grands yeux, en robes et chaussettes noires, avec tablier blanc, mimant tour à tour des poupées automates ou des bouffons miniatures. Un message de «solidarité avec le peuple palestinien»
Le tout dans un univers mêlant «Les noces» de Stravinsky, Nick Cave, percussions, coups de sifflets, bruitages et fumigènes. Entre sorties prématurées, huées ou au contraire applaudissements, le spectacle a divisé le public de la Cour d'honneur.
Cette édition est par ailleurs marquée par un message de «solidarité avec le peuple palestinien», dans une tribune signée par 26 artistes invités et le directeur du festival, Tiago Rodrigues, et publiée par le média culturel français Télérama.
«Nous, femmes et hommes du spectacle réunis à Avignon […] demandons la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d'enfants. Nous dénonçons la politique destructrice de l'État d'Israël», écrivent-ils notamment. La langue et les cultures arabes à l'honneur cette année
Un texte soutenu par de nombreux directeurs de scènes, comme Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville à Paris), Caroline Guiela Nguyen (Théâtre national de Strasbourg) ou Julien Gosselin (Théâtre de l'Odéon à Paris).
Après l'anglais en 2023 et l'espagnol en 2024, la langue et les cultures arabes sont à l'honneur cette année. Dans ce cadre, une quinzaine d'artistes, essentiellement chorégraphes et musiciens, viennent enrichir une édition de 42 spectacles qui fait la part belle à la danse.
Le directeur a invité les spectateurs à «profiter du beau, de la joie, de la poésie ensemble» et à «ouvrir nos yeux face aux troubles […], aux injustices et aux inégalités du monde». Des extraits du procès des viols de Mazan
Parmi les moments forts, est prévue le 18 juillet une nuit de lecture d'extraits du procès des viols de Mazan commis sur Gisèle Pelicot, droguée pendant des années par son époux qui la livrait à des inconnus.
Cette création de Milo Rau devrait avoir un écho particulier, alors que ce procès au retentissement international s'est tenu à Avignon entre septembre et décembre 2024.
Une lecture de textes de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie et condamné à cinq ans de prison pour «atteinte à l'unité nationale», aura, elle, lieu le 9 juillet. L'auteur de 80 ans est «emprisonné pour ses idées», ce qui est «inacceptable», a commenté Tiago Rodrigues sur France Culture. La culture touchée par de multiples coupes budgétaires
Fondé en 1947 par Jean Vilar, le plus célèbre festival de théâtre au monde, avec celui d'Edimbourg, transforme chaque année en juillet la Cité des papes en ville-théâtre.
À côté du «In», démarre, en même temps cette année, le «Off», plus grand marché du spectacle vivant en France, avec quelque 1700 spectacles. Mais le théâtre est célébré alors qu'il traverse un moment difficile en France, la culture étant touchée par de multiples coupes budgétaires.
La CGT spectacle, premier syndicat du secteur qui réclame depuis fin juin la «démission» de la ministre de la Culture Rachida Dati, a appelé «à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s'affichait».
«Puisqu'elle nous prive de culture, privons-là de tout!», a lancé Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle, lors d'un rassemblement qui a réuni brièvement plusieurs dizaines de personnes devant la mairie, en fin d'après-midi, derrière une banderole «cultures en lutte».
La ministre n'a pas annoncé sa venue en Avignon. Tiago Rodrigues a aussi appelé à «défendre le service public de la culture», «trésor» de la France. Newsletter
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(FR) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Les évaporés du Japon», Léna Mauger, Éd. Les Arènes/Komon, 206 p. «Le dieu des bois», Liz Moore (Éd. Buchet-Chastel) Qu'est-il arrivé à Barbara Van Laar alors qu'elle participait au camp Emerson, au cœur des Adirondacks? L'adolescente disparue n'est autre que la fille de la richissime famille qui possède la réserve où est organisé ce stage estival d'immersion dans la nature. Famille dont un premier enfant s'est déjà volatilisé quinze ans plus tôt sur ces mêmes terres, sans jamais être retrouvé. Dans ce thriller (Grand Prix des lectrices «Elle») où se multiplient les fausses pistes, l'Américaine Liz Moore mène l'enquête à travers une galerie de saisissants portraits de femmes des années 50 à 75. Passionnant de bout en bout. [CRI] À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le dieu des bois», Liz Moore, Éd. Buchet-Chastel, 512 p. «À Witch's Guide to Fake Dating a Demon», Sarah Hawley Fantasy Cette histoire d'amour rigolote combine les meilleurs ingrédients de la cosy fantasy : une charmante petite ville entourée de nature, une gentille sorcière moderne, un démon sexy et même un soupçon de lutte écolo. Lorsque Mariel invoque le terrible Ozroth à la place d'un paquet de farine, elle se dit qu'elle est peut-être la sorcière la plus nulle de la terre, malgré la prophétie qui promettait sa puissance. Pas de chance, la voilà désormais liée au démon grognon par un pacte. Saura-t-elle gérer ce nouveau colocataire en même temps que sa magie déficiente? (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «À Witch's Guide to Fake Dating a Demon», Sarah Hawley, Éd. Rageot, 416 p. «Plus noir que noir», Stephen King Plus de cinquante ans que Stephen King nous régale de ses horribles histoires, si souvent adaptées au cinéma, comme le récent «Life of Chuck» . L'inspiration de l'Américain est infinie, après 60 romans mais également plus de 200 nouvelles. En voici douze, sombres à souhait, témoignant une fois de plus du génie de l'auteur qui arrive parfois en une dizaine de pages à nous mettre une claque monumentale. Avec ce recueil, le plaisir n'en est que multiplié, revisitant les thèmes récurrents de l'univers du King, les écrivains, la rédemption, les dons psychiques… (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Plus noir que noir», Stephen King. Ed. Albin Michel, 624 p. «Le prédateur», Runyx (Éd. Contre-Dires) Tristan Caine est une arme. Adopté par le clan Tenebrae, le guerrier fait montre de compétences exceptionnelles qui font la fierté de sa mafia. Fille chérie de la famille rivale, Morana Vitalio est un petit génie de l'informatique. Lorsqu'elle infiltre l'entourage de Tristan dans le but de l'éliminer, son plan est mis à mal. D'ennemi mortel, l'homme pourrait bien devenir son allié dans une quête haletante pour déterrer les secrets qui lient leur passé. Plutôt rare dans une dark romance, la relation entre les protagonistes n'est pas toxique, et bonne nouvelle, la suite intitulée «Le faucheur» vient de paraître! (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le prédateur», Runyx, Éd. Contre-Dires, 428 p. «Renarde», Pauline Desnuelles (Éd. Slatkine) Un couple qui se sépare, une passion qui laisse exsangue et pleine de questions sans réponses… Ava panse ses plaies dans un chalet perdu dans la montagne, loin de Genève. Dans ce havre magique, elle rencontre des animaux blessés qui n'hésitent pas à franchir le pas de sa porte. Tout comme son voisin Jérémie qui débarque régulièrement avec ses connaissances vétérinaires, une oreille bienveillante et souvent une bouteille pour l'apéro. En écho à cette partie bucolique, Asan, l'amant éconduit resté en ville, se débat avec ses propres démons, un passé douloureux, une phobie de l'attachement. Un récit poétique et très contemporain sur le défi du couple. Parfait pour votre lecture de vacances sur la plage ou à la montagne. (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Renarde», Pauline Desnuelles, Éd. Slatkine, 176 p. D'autres propositions de livres Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Le plus gros gagnant des «12 coups de midi» sur TF1 a été éliminé dimanche
Le jeune homme de 22 ans figurait dans l'émission de TF1 depuis septembre 2023. Son aventure s'est terminée dimanche. Il a remporté 2,5 millions d'euros de gains. Publié aujourd'hui à 13h18 Mis à jour il y a 3 minutes Emilien, 22 ans, figurait dans le programme des «12 coups de midi» sur TF1 depuis septembre 2023. Il a remporté 2,5 millions d'euros de gains. Capture d'écran de TF1 Plus gros gagnant de l'histoire des jeux télé en France, Emilien a été éliminé des «12 coups de midi» sur TF1, dimanche, après 640 participations à cette émission dans laquelle il figurait depuis septembre 2023. Au total, le jeune homme de 22 ans a remporté 2,5 millions d'euros de gains, en argent et cadeaux. Au palmarès des plus gros gagnants de l'histoire des jeux télé, il devance un autre candidat des «12 coups de midi», Bruno Lafourcade (plus de 1 million d'euros en argent et cadeaux). «C'était une expérience exceptionnelle depuis 21 mois. Aucun regret. Jamais je ne m'attendais à avoir l'occasion de rester aussi longtemps», a réagi Emilien sur le plateau. La dernière question à laquelle il n'a pas eu le temps de répondre: «Combien obtient-on en additionnant les deux chiffres du département de la Gironde?» Un premier casting raté Originaire de Vendée, Emilien (son nom de famille n'est pas dévoilé pour préserver sa vie privée) suivait auparavant des études d'histoire-géographie à Toulouse, qu'il a mises entre parenthèses, car il ne pouvait pas les mener de front avec le jeu. Il est fan de longue date des «12 coups de midi», qu'il regardait enfant en famille, le plus souvent avec ses grands-parents. Après un premier casting raté à l'âge de 18 ans, il avait retenté sa chance il y a deux ans, sur les conseils de sa grand-mère. Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.