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Cage The Elephant, les extravagants

Cage The Elephant, les extravagants

La Presse04-08-2025
L'OM au pied du mont Royal
Féerie musicale en plein air
Pour la 10e année, le chef Yannick Nézet-Séguin et l'Orchestre Métropolitain ont convié les Montréalais au mont Royal pour un concert qui s'est avéré absolument magique. L'invité de la soirée, Pierre Lapointe, a joué un rôle essentiel dans ce moment splendide fait de musique classique et de chansons. La Presse a assisté aux dernières répétitions ainsi qu'au spectacle qui a attiré des dizaines de milliers de personnes.
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La guerre dans les yeux d'un fils de militaire
La guerre dans les yeux d'un fils de militaire

La Presse

time40 minutes ago

  • La Presse

La guerre dans les yeux d'un fils de militaire

Au début des années 2000, plus de 40 000 membres des Forces armées canadiennes ont été déployés en Afghanistan. Parmi eux, le père du réalisateur Jonathan Beaulieu-Cyr. Dans Phénix, œuvre « très autobiographique », le cinéaste raconte l'été précédant le départ de son paternel pour cette mission qui le changera à jamais. Les yeux de Jacob (Aksel LeBlanc), 13 ans, se posent sur le téléviseur. Aux nouvelles, on annonce la mort de soldats canadiens en Afghanistan, là où, dans quelques semaines, sera envoyé son père (Maxime Genois). « C'est l'une des scènes dont je suis le plus fier », affirme Jonathan Beaulieu-Cyr. Pourquoi ? Parce que c'est exactement de cette façon qu'adolescent, il a réalisé que la mission en Afghanistan ne ressemblait en rien à celles auxquelles avait participé son père auparavant. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Le réalisateur Jonathan Beaulieu-Cyr « J'ai compris que mon père risquait de mourir, qu'il pouvait ne pas revenir. Ça, c'était nouveau », confie-t-il. « Avant, il était allé faire des missions de l'ONU. […] Je sais qu'il a vécu des choses difficiles, que ça a été éprouvant, mais moi, j'en étais préservé. Je m'ennuyais de mon père, mais il revenait. Je n'ai jamais eu peur », raconte le cinéaste, qui signe son premier long métrage en solo. La peur est arrivée avec ce départ imminent pour l'Afghanistan. Cette fois-ci, son père n'allait pas maintenir la paix, il allait faire la guerre. « J'étais jeune, mais déjà, mon regard critique là-dessus s'est matérialisé. […] J'ai compris que mon père risquait non seulement de mourir, mais qu'il s'engageait dans une mission qui était tout à fait discutable, dont les motifs étaient vraiment critiquables », affirme celui qui se décrit comme antimilitariste. Dans Phénix, le réalisateur et scénariste parle de la guerre et de ses conséquences sans qu'on entende le moindre coup de feu. On pénètre dans le quotidien d'une famille vivant à la base militaire de Valcartier. La famille de Jonathan Beaulieu-Cyr, pourrait-on même préciser, puisque, mis à part les noms des personnages, « tout est vrai à 95 % », estime le cinéaste. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:48 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Dans le film, Joël Girard tente de se rapprocher de son fils Jacob en devenant l'entraîneur de son équipe de soccer. Avec les matchs, les fêtes entre amis et les arrêts à la crémerie, la saison estivale a tout pour être belle, mais le départ prochain du soldat fait planer sur sa famille un nuage de tristesse et d'anxiété. L'avant plutôt que l'après Evelyne Brochu, qui interprète la mère de Jacob, avait envie de travailler avec Jonathan Beaulieu-Cyr depuis qu'elle était « tombée complètement en amour avec son cinéma » avec Mad Dog Labine, qu'il a coréalisé avec Renaud Lessard en 2018. « [Il] a un rapport très pur au langage cinématographique. On voit qu'il a une espèce de connexion poétique à l'émotion et à l'image dès l'écriture », pense l'actrice. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Evelyne Brochu Qu'est-ce qui l'a interpellée dans le projet ? « C'est une histoire qu'on n'avait jamais racontée. […] Cette immersion-là dans l'univers des familles de militaires, je crois qu'on ne l'a jamais vécue de ce point de vue, avant le déploiement. » À la fin du film, on apprend que le père de Jonathan Beaulieu-Cyr a souffert de stress post-traumatique à son retour au pays. Le cinéaste aurait pu choisir de parler de ces conséquences de la guerre. Pourquoi n'a-t-il pas emprunté cette voie ? « Pour moi, c'était important de faire un film lumineux, le fun, parce que mes parents sont vraiment drôles. […] J'avais envie de montrer ça », répond le réalisateur. Histoire de solidarité Les parents de Jonathan Beaulieu-Cyr étaient d'ailleurs présents sur le plateau de tournage, ce qui a nourri les acteurs Evelyne Brochu et Maxime Genois. Est-ce un défi, d'interpréter une personne que l'on a rencontrée ? « C'est vertigineux, mais j'en étais honoré. […] Tu n'as pas le choix de vivre une espèce d'immersion totale pour rendre honneur à cette vérité », répond Maxime Genois, qui connaissait bien la famille de son « ami Jo ». PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Maxime Genois De son côté, Evelyne Brochu note qu'un élément qui ressort de Phénix, c'est la solidarité chez les militaires et leur famille. « Partout dans le film, on rend hommage à ça », souligne-t-elle. Lorsqu'il a vu le long métrage, le père de Jonathan Beaulieu-Cyr a justement été très touché par cet aspect. « Il m'a dit : 'J'aime ça, Jo, comment chaque personne a un moment dans le film. C'est comme un film d'équipe' », raconte le réalisateur. Projet thérapeutique Dans le contexte géopolitique actuel, Jonathan Beaulieu-Cyr est convaincu de la pertinence de son film, qui a déjà récolté quelques récompenses dans des festivals, dont celui de Whistler. Il souhaite que la société prenne conscience « que si on décide de déployer des soldats à l'international dans une mission belliqueuse, ça a des conséquences psychologiques immenses sur la santé des militaires et de leur famille ». PHOTO FOURNIE PAR H264 DISTRIBUTION Pause-repas entre militaires dans Phénix Créer ce film a été « thérapeutique » pour Jonathan Beaulieu-Cyr. Il souhaite d'ailleurs organiser un visionnement pour les familles de militaires de Valcartier. « Je pense que pour eux, voir ce film-là serait une manière de réfléchir à ce qu'ils ont vécu, croit-il. Je suis persuadé que tous les enfants de militaires ont fait le cauchemar que leur père ou leur mère mourait au combat. C'est un cauchemar récurrent pour plusieurs, dont moi. […] Depuis le film, je n'ai pas refait ce cauchemar. » En salle le 22 août

Le Prospero, en pièces détachées
Le Prospero, en pièces détachées

La Presse

time40 minutes ago

  • La Presse

Le Prospero, en pièces détachées

Le Prospero a dévoilé ce jeudi les neuf spectacles de sa nouvelle saison qui débute le 27 août. Survol d'une riche programmation. L'évènement : Jimmy, créature de rêve Pour célébrer le 25e anniversaire de sa création, le Prospero présente Jimmy, créature de rêve, fascinant spectacle solo de Marie Brassard, applaudi dans plus de 40 villes et 17 pays. La pièce – signée, mise en scène et interprétée par Brassard – propose un travail de transformation de la voix qui caractérise sa démarche artistique avec sa compagnie Infrarouge. Après avoir travaillé plusieurs années en collectif, entre autres avec Robert Lepage, l'artiste a voulu exposer son monde onirique, à la fois drôle et inquiétant, dans ce spectacle intime et envoûtant. Le public pourra donc voir ou revoir l'œuvre de cette artiste inclassable. Rappelons que Brassard a reçu le prix Siminovitch, en 2022, pour « la nature innovatrice de son travail » de metteuse en scène. Du 16 au 27 septembre (salle principale) On est intrigués : La jeune fille suppliciée sur une étagère PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Le concepteur et metteur en scène Cédric Delorme-Bouchard, au Théâtre Prospero en avril 2023 Après Membrane et Les employés, Cédric Delorme-Bouchard poursuit sa démarche d'écritures scéniques atypiques au Prospero. Avec sa compagnie de création Chambre noire, l'artiste polyvalent propose ce solo d'après une nouvelle de l'auteur japonais Akira Yoshimura, avec l'excellente Larissa Corriveau (Les voix humaines, La fureur de ce que je pense). Scénographe et concepteur lumière, le metteur en scène déploie dans cette nouvelle production « un arsenal d'outils scéniques porteur de sens et visuellement puissant », pour accompagner des réflexions aussi fascinantes que déstabilisantes. Du 18 novembre au 6 décembre (salle principale) Et aussi : Le langage clair PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE La créatrice et comédienne Amélie Dallaire en février 2020 Après Limbo, Amélie Dallaire poursuit son exploration de la tension entre le flou et le concret avec Le langage clair. La créatrice s'intéresse à la manière « dont naissent les idées et les projets, s'inspirant de sa propre anxiété et de son attirance pour les thèmes de l'organisation et du chaos ». Porté par des interprètes de diverses générations – Louise Bombardier, Raphaëlle Lalande, Lior Maharjan, Marie Reid, Gabriel-Antoine Roy –, cette proposition de Dallaire s'annonce comme « une œuvre drôle et déroutante, où le trivial rencontre le fantastique ». À partir du 20 janvier 2026 (salle principale) Consultez la programmation complète

Le chanteur MAGA Sean Feucht voit son concert de West Kelowna annulé
Le chanteur MAGA Sean Feucht voit son concert de West Kelowna annulé

La Presse

time10 hours ago

  • La Presse

Le chanteur MAGA Sean Feucht voit son concert de West Kelowna annulé

(West Kelowna) La Ville de West Kelowna, en Colombie-Britannique, a invoqué la sécurité publique comme raison de refus d'un permis pour un concert du chanteur chrétien américain Sean Feucht, fervent défenseur du mouvement Make America Great Again (MAGA) de Donald Trump. La Presse Canadienne La Ville a indiqué mercredi par courriel que le permis pour un concert samedi au parc Memorial avait été demandé par la Burn 24/7 Canada Worship Ministries Society. « La Ville, avec l'aide de la GRC et des services d'incendie de West Kelowna, a réévalué les plans de sécurité soumis par l'organisateur et a déterminé que les risques potentiels pour la sécurité publique n'avaient pas été atténués de manière adéquate », a-t-elle déclaré. West Kelowna s'ajoute ainsi à la liste des villes canadiennes ayant refusé un concert de Feucht, critiqué pour ses propos sur les communautés 2ELGBTQI+ et l'avortement. La Ville d'Abbotsford, dans la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, a refusé le mois dernier un permis pour un concert au parc Mill Lake, ce dimanche. C'était après l'annulation de six de ses concerts dans le centre et l'est du Canada. En juillet, une église montréalaise a reçu une amande de 2500 $ pour avoir accueilli le chanteur pour un concert sans permission. Feucht a indiqué mercredi après-midi qu'il était au Canada, publiant une photo prise à l'intérieur de l'aéroport international Richardson de Winnipeg. « Votre chef de culte américain préféré est de retour. Ils m'ont laissé entrer à nouveau », a rigolé Feucht. Il a fait allusion aux controverses entourant les dates de sa tournée canadienne dans un message publié plus tôt mercredi. « C'est incroyable de voir des maires 'chrétiens' partout au Canada annuler des services religieux en plein air'pour des raisons de sécurité'tout en autorisant des manifestations de masse et des évènements de la Fierté dans leurs villes », a-t-il écrit. Feucht n'a pas pu être joint immédiatement pour commenter l'interdiction. Il devait jouer à Winnipeg mercredi, à Saskatoon jeudi et à Edmonton vendredi. Son spectacle à Abbotsford dimanche aura désormais lieu dans une salle privée. Advocacy Canada, un organisme sans but lucratif représentant les communautés 2eLGBTQI+, a salué la décision de West Kelowna. Sur Facebook, le groupe a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont élevé la voix « en opposition à une rhétorique haineuse qui n'a pas sa place dans notre vallée ». Le groupe a indiqué qu'il avait initialement prévu d'organiser un rassemblement pacifique lors du concert, mais que celui-ci avait été annulé. L'organisme Canadian Constitution Foundation a affirmé le mois dernier que les droits garantis par la Charte à Feucht avaient été violés par la série d'annulations. James Turk, directeur du Centre pour la liberté d'expression de l'Université métropolitaine de Toronto, a déclaré que la révocation des permis de Feucht par des organismes publics était un mauvais signe. Feucht a publié sur les réseaux sociaux en août 2023 que « la mafia LGBTQ 'est une secte déterminée à pervertir et à détruire l'innocence de tous les enfants. » Il a soutenu en juin de l'année dernière, faisant apparemment référence aux célébrations de la Fierté, que « juin est le mois où l'on découvre quelles personnes, entreprises, influenceurs, sociétés et ministères ont vendu leur âme à un programme démoniaque visant à détruire notre culture et à pervertir nos enfants. »

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