Dernières actualités avec #Québec


La Presse
2 hours ago
- Politics
- La Presse
Un motocycliste perd la vie après une collision avec un poteau
Un motocycliste perd la vie après une collision avec un poteau (Montréal) Un motocycliste a perdu la vie lundi en fin d'après-midi après avoir perdu le contrôle de son véhicule et être entré en collision avec un poteau électrique à Saint-Roch-Ouest, dans la région de Lanaudière. La Presse Canadienne Les services d'urgence ont été appelés vers 16 h en lien avec une sortie de route impliquant un motocycliste, a expliqué Camille Savoie, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Le conducteur aurait perdu la maîtrise de sa motocyclette dans une courbe du rang de la Rivière Nord, avant de heurter un poteau électrique. Des manœuvres de réanimation ont été effectuées sur la victime qui a par la suite été transportée vers un centre hospitalier, où son décès a malheureusement été constaté. L'analyse de la scène a été réalisée par un policier formé en enquête collision pour tenter de comprendre les circonstances entourant l'accident. La route a été fermée le temps de l'analyse de la scène. L'enquête est en cours.


La Presse
4 hours ago
- Business
- La Presse
« On ne sait plus quoi faire »
À l'aéroport international Montréal-Trudeau, les jours se suivent et se ressemblent. De nombreux voyageurs restent plongés dans l'incertitude après le prolongement de la grève des agents de bord d'Air Canada. Au passage de La Presse, lundi après-midi, de nombreux voyageurs étaient présents au niveau des départs d'Air Canada. Dépités, plusieurs étaient assis par terre, près de leurs bagages, à la recherche d'un plan B inespéré, pendant que les agents distribuaient bouteilles d'eau et collations. « C'est vraiment la merde, c'est ça ? », a-t-on entendu une passagère française lancer à un agent d'Air Canada. « Littéralement », a-t-il répondu avec un sourire fatigué. Fernanda Gómez, 17 ans, fait partie d'un groupe de 55 Mexicains qui cherchent à rentrer chez eux après avoir participé à un voyage organisé pour visiter notamment les chutes du Niagara, Toronto, Ottawa et Québec. L'avion qu'ils devaient prendre initialement a été annulé deux jours auparavant. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE À droite, Fernanda Gómez, et sa famille C'est la jeune fille qui, la première, a entendu un influenceur anglophone parler des avions annulés sur TikTok. « J'ai d'abord cru que c'était une blague », raconte-t-elle. Quand elle a réalisé que ce n'était pas le cas, elle a pu prévenir sa famille et son groupe et leur expliquer la situation. C'est sûr que ce n'est pas facile de comprendre ce qu'il se passe, avec la barrière de la langue Fernanda Gómez La Presse a appris auprès d'un agent qu'il était particulièrement difficile de trouver un plan B pour un vol Montréal-Paris, puisqu'Air Canada opère plusieurs vols par jour sur cette ligne. Il estime que plus de 1000 personnes sont actuellement en attente d'une place dans un avion pour se rendre à Paris depuis Montréal. Hélène Rouquet et ses deux filles, Jeanne et Lucile Crueghe, en font partie. Elles devaient revenir aujourd'hui en France après des vacances. Elles devaient initialement prendre un avion lundi depuis Québec, avec une escale à Montréal, avant d'atterrir à Paris. Leur premier avion a été annulé, donc elles ont décidé de prendre le bus de Québec à Montréal, pour tenter d'avoir le second. Mais celui-ci a finalement été, lui aussi, annulé. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Hélène Rouquet et ses deux filles, Jeanne Crueghe et Lucile Crueghe « On ne sait vraiment pas quoi faire. On a regardé les prochains vols avec d'autres compagnies aériennes, les billets sont entre 5000 et 15 000 euros », soupire Jeanne. Elles envisagent de partir d'une autre ville, ou même des États-Unis, mais elles craignent d'être confrontées au même problème. Le stress commençait aussi à monter pour Laurence Van Den Eeckhout. La jeune Belge de 18 ans devait rentrer chez elle lundi soir, après avoir passé un peu plus de deux semaines à visiter le Québec et l'Ontario avec son père et son frère. Elle doit impérativement être de retour à Bruxelles le 23 août, pour passer un examen d'entrée à l'université. « C'est vraiment embêtant qu'on ne nous dise rien », déplore-t-elle. « On ne sait plus quoi faire. » Une agente d'Air Canada a confié à La Presse que plusieurs voyageurs auraient perdu patience depuis le début de la grève et auraient agressé verbalement, et même parfois physiquement, des agents. La sécurité a donc été renforcée au niveau des départs d'Air Canada, où des policiers effectuent des rondes régulières.


La Presse
6 hours ago
- Politics
- La Presse
Des syndicats du Québec craignent de subir le même sort
Les présidents de la FTQ et de la CSQ craignent que des syndicats du Québec vivent bientôt le même traitement que les agents de bord d'Air Canada présentement, avec la loi que vient de faire adopter le ministre du Travail, Jean Boulet. Lia Lévesque La Presse Canadienne La loi québécoise, adoptée en mai dernier, limite les effets d'une grève ou d'un lock-out. Entre autres, elle donne au ministre du Travail le pouvoir d'imposer l'arbitrage aux parties, « s'il estime qu'une grève ou un lock-out cause ou menace de causer un préjudice grave ou irréparable à la population ». Et la nouvelle loi québécoise précise qu'« une telle décision du ministre met fin à la grève ou au lock-out en cours ». Tant Magali Picard, présidente de la FTQ, qu'Éric Gingras, président de la CSQ, ont ainsi fait le parallèle avec l'arbitrage imposé aux agents de bord syndiqués au SCFP d'Air Canada par la ministre fédérale de l'Emploi, Patty Hajdu. « L'intervention du fédéral, par le biais de l'article 107 du Code canadien du travail, est un scénario qui est en train de se répéter et de devenir la norme dans les stratégies de négociation du patronat. On laisse pourrir les négociations et après, on va pleurer sur l'épaule des gouvernements, en leur demandant d'intervenir sous de faux prétextes », a dénoncé Mme Picard. « Je vous prédis que c'est également ce qui va arriver au Québec, à la suite de l'adoption par la CAQ et le gouvernement de François Legault du projet de loi 89, qui limite le droit de grève », a ajouté la présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord d'Air Canada au pays, est justement affilié à la FTQ au Québec. La CSQ aussi Au cours de sa traditionnelle conférence de presse de la rentrée scolaire, lundi à Montréal, le président de la CSQ, Éric Gingras, a spontanément offert son soutien aux agents de bord d'Air Canada. Ils « vivent exactement, avec l'imposition de l'article 107, ce que les syndicats du Québec pourraient vivre » avec la nouvelle loi québécoise, à savoir « un employeur qui se traîne les pieds, qui se croise les bras en négos, et qui attend que le gouvernement intervienne ». Les centrales syndicales ont déjà fait part de leur volonté de contester éventuellement la nouvelle loi québécoise devant les tribunaux, en invoquant notamment l'arrêt Saskatchewan, rendu par la Cour suprême du Canada en janvier 2015, qui avait accordé une protection constitutionnelle au droit de grève. La nouvelle loi du ministre Boulet, intitulée Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out, entrera en vigueur le 30 novembre prochain. En plus du pouvoir du ministre d'imposer l'arbitrage aux parties, pour déterminer les conditions de travail des salariés, la nouvelle loi québécoise introduit un nouveau concept, celui des « services minimalement requis », en plus de ceux qui étaient déjà prévus dans le Code du travail du Québec, à savoir les services essentiels. Il s'agit alors des « services minimalement requis pour éviter que ne soit affectée de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité », précise-t-on dans la nouvelle loi.


La Presse
6 hours ago
- Politics
- La Presse
Une escapade vivante au cœur de l'histoire du Canada
Pétrir la pâte avant de la glisser dans un four à bois, assister à la tonte des moutons, écouter le tintement du marteau chez le forgeron… Qui n'a jamais rêvé de retourner dans le passé et d'échanger pour quelques heures le tumulte d'aujourd'hui contre le rythme plus lent de jadis ? Au Village du Haut-Canada , ces gestes d'autrefois reprennent vie sous les yeux des visiteurs, offrant un véritable voyage dans le temps de même qu'une parenthèse idéale pour décrocher du quotidien et des écrans. Qu'est-ce qu'un XTRA? XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs. Les journalistes et photographes de La Presse n'ont pas collaboré à ce contenu promotionnel. À moins de deux heures de Montréal, cette fenêtre sur le XIXᵉ siècle se savoure le temps d'une journée ou d'un week-end. Inauguré en 1961, ce musée vivant unique en son genre reconstitue avec soin la vie dans un village rural du Haut-Canada en 1866. Autant les familles en quête d'activités interactives que les âmes exploratrices à la recherche d'authenticité ou encore les amoureux de culture et d'histoire y trouveront leur compte. Rien ici n'est simple décor. Plus d'une quarantaine de bâtiments authentiques ont été transportés sur le site. Maisons, moulins, ateliers, fermes : la plupart proviennent de ces « villages perdus » qui ont été engloutis à la fin des années 1950, lors de la construction de la centrale électrique Moses-Saunders. Sauvé de l'oubli, chaque bâtiment a été démonté pièce par pièce, puis reconstruit fidèlement à ce qu'il était au Village du Haut-Canada. On déambule ainsi dans de véritables maisons où ont réellement vécu des familles, dans des ateliers où le bruit des outils résonnait il y a plus de 150 ans. Cette authenticité confère au lieu une profondeur et une charge émotive exceptionnelles. Un voyage sensoriel au XIXᵉ siècle L'odeur du pain chaud, le bruit des sabots qui claquent sur le sol pavé, le spectacle de la roue d'un moulin qui tourne au fil de l'eau : tous les sens sont sollicités dès l'arrivée sur place. Les interprètes costumés, pour la plupart bilingues, incarnent fermiers, artisans ou maîtresses de maison, racontant avec passion le quotidien de leur personnage. Par exemple, un artisan du cuir raconte la patience nécessaire à son métier; une fileuse explique comment la laine brute se transforme en tissu; un fermier détaille l'organisation des récoltes au XIXᵉ siècle; un fromager explique les rudiments de la fabrication de fromages… Chaque rencontre apporte son lot d'histoires. Loin d'un parcours figé, la visite est ponctuée de découvertes imprévues, selon la saison et le travail en cours. Au printemps, on peut assister à la tonte des moutons; puis, l'automne venu, sentir l'odeur du bois et des récoltes. On monte à bord d'un chariot tiré par des chevaux pour traverser le site à un rythme paisible, ou alors on se laisse tenter par un trajet en train miniature, un clin d'œil aux débuts du chemin de fer dans la région. Dans les champs et à l'impressionnante ferme des Loucks, on croise bœufs, cochons et chevaux canadiens, ces robustes animaux qui ont contribué à façonner le pays et qui font aujourd'hui le bonheur des plus petits… et des plus grands, aussi ! 1 /3 Quand le village s'illumine Lorsque la saison estivale s'achève, le Village du Haut-Canada se transforme pour accueillir deux rendez-vous qui sont devenus des traditions. En octobre, Pumpkinferno plonge le site dans une atmosphère féerique et mystérieuse, avec quelque 9000 citrouilles sculptées et illuminées ainsi qu'un parcours nocturne. Puis, fin novembre, le village revêt son manteau de lumières pour Alight at Night, qui célèbre cette année son 25ᵉ anniversaire. Plus d'un million de petites ampoules transforment alors les bâtiments et les allées en un décor hivernal digne d'une carte postale. Peu importe la saison ou l'occasion, on repart avec la sensation d'avoir traversé, l'espace d'une journée, le seuil d'un autre siècle… et avec la certitude qu'on y retournera. C'est peut-être là la vraie magie du Village du Haut-Canada : offrir une expérience vivante qui, loin de figer l'histoire, la fait vibrer et s'animer sous nos yeux.


La Presse
6 hours ago
- Business
- La Presse
Air Canada, Trump-Zelensky et fiasco SAAQclic
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici. Des agents de bord d'Air Canada en grève devant l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, lundi Les avions d'Air Canada resteront cloués au sol : 10 000 agents de bord défient l'ordonnance de retour au travail du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) et poursuivent la grève. Ils prolongent du même coup l'incertitude pour plusieurs dizaines de milliers de voyageurs. Air Canada : les agents de bord défient l'ordonnance de retour au travail Guerre en Ukraine : Trump optimiste sur la paix aux côtés de Zelensky « Cette guerre va se terminer. » Donald Trump a exprimé lundi un certain optimisme sur la possibilité d'arriver à la paix en Ukraine, en recevant aimablement Volodymyr Zelensky. Il est très vite apparu que cette réunion cruciale serait bien différente de celle qui avait vu le président américain humilier publiquement son homologue ukrainien fin février. PHOTO HANDOUT, AGENCE FRANCE-PRESSE Donald Trump a accueilli Volodymyr Zelensky Lisez l'article