
Une escapade vivante au cœur de l'histoire du Canada
Qu'est-ce qu'un XTRA?
XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs. Les journalistes et photographes de La Presse n'ont pas collaboré à ce contenu promotionnel.
À moins de deux heures de Montréal, cette fenêtre sur le XIXᵉ siècle se savoure le temps d'une journée ou d'un week-end. Inauguré en 1961, ce musée vivant unique en son genre reconstitue avec soin la vie dans un village rural du Haut-Canada en 1866. Autant les familles en quête d'activités interactives que les âmes exploratrices à la recherche d'authenticité ou encore les amoureux de culture et d'histoire y trouveront leur compte.
Rien ici n'est simple décor. Plus d'une quarantaine de bâtiments authentiques ont été transportés sur le site. Maisons, moulins, ateliers, fermes : la plupart proviennent de ces
« villages perdus » qui ont été engloutis à la fin des années 1950, lors de la construction de la centrale électrique Moses-Saunders. Sauvé de l'oubli, chaque bâtiment a été démonté pièce par pièce, puis reconstruit fidèlement à ce qu'il était au Village du Haut-Canada. On déambule ainsi dans de véritables maisons où ont réellement vécu des familles, dans des ateliers où le bruit des outils résonnait il y a plus de 150 ans. Cette authenticité confère au lieu une profondeur et une charge émotive exceptionnelles.
Un voyage sensoriel au XIXᵉ siècle
L'odeur du pain chaud, le bruit des sabots qui claquent sur le sol pavé, le spectacle de la roue d'un moulin qui tourne au fil de l'eau : tous les sens sont sollicités dès l'arrivée sur place.
Les interprètes costumés, pour la plupart bilingues, incarnent fermiers, artisans ou maîtresses de maison, racontant avec passion le quotidien de leur personnage. Par exemple, un artisan du cuir raconte la patience nécessaire à son métier; une fileuse explique comment la laine brute se transforme en tissu; un fermier détaille l'organisation des récoltes au XIXᵉ siècle; un fromager explique les rudiments de la fabrication de fromages… Chaque rencontre apporte son lot d'histoires.
Loin d'un parcours figé, la visite est ponctuée de découvertes imprévues, selon la saison et le travail en cours. Au printemps, on peut assister à la tonte des moutons; puis, l'automne venu, sentir l'odeur du bois et des récoltes. On monte à bord d'un chariot tiré par des chevaux pour traverser le site à un rythme paisible, ou alors on se laisse tenter par un trajet en train miniature, un clin d'œil aux débuts du chemin de fer dans la région. Dans les champs et à l'impressionnante ferme des Loucks, on croise bœufs, cochons et chevaux canadiens, ces robustes animaux qui ont contribué à façonner le pays et qui font aujourd'hui le bonheur des plus petits… et des plus grands, aussi !
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Quand le village s'illumine
Lorsque la saison estivale s'achève, le Village du Haut-Canada se transforme pour accueillir deux rendez-vous qui sont devenus des traditions. En octobre, Pumpkinferno plonge le site dans une atmosphère féerique et mystérieuse, avec quelque 9000 citrouilles sculptées et illuminées ainsi qu'un parcours nocturne.
Puis, fin novembre, le village revêt son manteau de lumières pour Alight at Night, qui célèbre cette année son 25ᵉ anniversaire. Plus d'un million de petites ampoules transforment alors les bâtiments et les allées en un décor hivernal digne d'une carte postale.
Peu importe la saison ou l'occasion, on repart avec la sensation d'avoir traversé, l'espace d'une journée, le seuil d'un autre siècle… et avec la certitude qu'on y retournera. C'est peut-être là la vraie magie du Village du Haut-Canada : offrir une expérience vivante qui, loin de figer l'histoire, la fait vibrer et s'animer sous nos yeux.
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Lourdement endeuillé par la mousson, le Pakistan attend de nouvelles pluies
Des motocyclistes circulent sur une route inondée après de fortes pluies à Karachi, au Pakistan, le 19 août 2025. Lourdement endeuillé par la mousson, le Pakistan attend de nouvelles pluies (Bar Dalori) Secouristes et voisins s'activent mardi à extraire les dizaines de corps toujours prisonniers des décombres au Pakistan, où près d'une semaine de pluies torrentielles a fait quasiment 400 morts et où la mousson va encore s'intensifier. Zain Zaman JANJUA Agence France-Presse Mardi, à la télévision nationale, le général Inam Haider, président de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, a prévenu : « l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi ». « Et un autre est attendu à la fin du mois », a-t-il ajouté, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier sous l'effet du changement climatique, selon les scientifiques. À Dalori, le village le plus touché par les trombes d'eau charriant boue et rochers lundi, 19 habitants ont été certifiés morts, dont le père d'Oumar Islam, travailleur journalier de 31 ans. PHOTO AKHTAR SOOMRO, REUTERS Les habitants se rassemblent tandis que les secouristes recherchent des victimes dans le village de Dalori Bala, au Pakistan, le 19 août 2025. « En quelques minutes, on a tout perdu, nos vies sont finies », se désole l'homme, entouré de voisins qui tentent de le consoler. « Personne n'a eu le temps de réagir : en 20 minutes notre village a été réduit à un tas de ruines », abonde Fazal Akbar, 37 ans. « Quatre heures » avant l'arrivée des secours « Il y a eu des appels depuis le haut-parleur de la mosquée et des habitants ont commencé à accourir pour nous porter secours », raconte-t-il à l'AFP. Ces volontaires ont « travaillé pendant quatre heures seuls avant que les secours dépêchés par les autorités n'arrivent ». Leurs six pelleteuses n'ont pas cessé mardi de retourner les décombres, alors que tous s'activent pour retrouver la dizaine d'habitants toujours portés disparus. Chiraz Ali, un des chefs des secouristes, est pessimiste : « ils n'ont aucune chance d'avoir survécu ». « Quant à ceux qui s'en sont sortis, ils sont gravement traumatisés et ont besoin d'être suivis. Nous avons amené un psychiatre hier, mais je vais demander aux autorités locales d'organiser un soutien pour tout le monde », dit-il. PHOTO AKHTAR SOOMRO, ARCHIVES REUTERS Des bénévoles marchent sous des parapluies pour se protéger de la pluie tandis qu'ils inspectent les zones sinistrées. Dans le village de montagne, entre dalles de béton fracassées et balcons effondrés, des secouristes et des volontaires distribuent un repas chaud, des biscuits et du thé à des habitants encore sous le choc. La plupart ont passé la nuit à fouiller les décombres à la recherche de proches. Alentour, les habits, les jouets d'enfants et autres ustensiles qui surnagent dans les décombres de maisons écrasées témoignent de la violence du torrent d'eau tombé du ciel lundi matin. Des secouristes s'improvisent fonctionnaires de l'état civil en enregistrant les identités des morts et des disparus sur un morceau de carton arraché à une boîte de chaussure ou même sur le dos de leur main. Les pluies gagnent le Sud Mardi, la pluie a gagné d'autres provinces. Jusqu'ici, plus de 350 des près de 400 morts ont été recensés au Khyber Pakhtunkhwa, et la quasi-totalité des autres dans le reste du nord du pays. Mais désormais le Baloutchistan et le Sindh, dans le sud côtier, sont aussi touchés. Le météorologiste en chef du Sindh, Ameer Haider Laghari, dit ainsi à l'AFP redouter « des inondations dans les grandes villes », dont Karachi, la capitale économique du pays, « car les infrastructures sont en mauvais état ». Au Baloutchistan voisin déjà, « 40 à 50 maisons ont été endommagées et la principale autoroute vers le Sindh a été fermée aux poids lourds » alors que 15 districts subissent des pluies d'intensité variées, rapporte à l'AFP le coordinateur de l'agence locale de gestion des catastrophes, Mohammed Younis. Depuis le début de la mousson fin juin, Islamabad dit avoir recensé plus de 700 morts et un millier de blessés. Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur – typique de la mousson d'été – reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.


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Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d'un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain. M. Zelensky a confirmé y être prêt lui aussi. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine pour mettre fin au conflit sont « une question que nous laisserons entre moi et Poutine », a-t-il ajouté. PHOTO KEVIN LAMARQUE, ARCHIVES REUTERS Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président américain, Donald Trump Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que celle-ci serait suivie d'une réunion tripartite avec lui-même. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé mardi qu'une telle réunion devrait être préparée « très minutieusement ». M. Macron a lui estimé qu'elle devrait avoir lieu en Europe, par exemple en Suisse. Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, M. 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