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Encore engagé en Coupe du monde des clubs, le Real Madrid a demandé le report de son premier match de Liga prévu le 19 août face à Osasuna

Encore engagé en Coupe du monde des clubs, le Real Madrid a demandé le report de son premier match de Liga prévu le 19 août face à Osasuna

L'Équipe07-07-2025
Qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs, le Real Madrid a, selon la « Cadena SER », demandé le report de son premier match de Liga contre Osasuna, prévu le 19 août (21 heures). La Liga doit désormais statuer sur cette demande.
Le Real Madrid aurait officiellement demandé le report de son premier match de Liga de la saison 2025-2026 ce lundi. Selon la « Cadena SER », le club madrilène aurait trouvé un accord avec Osasuna - son adversaire - et la Fédération espagnole de football (RFEF) pour déplacer la rencontre du 19 août au 29 octobre. Et ainsi obtenir une semaine de repos supplémentaire, alors que l'équipe est toujours engagée en Coupe du monde des clubs et s'apprête à affronter le PSG en demi-finales.
Pour que ce report soit validé, le Real Madrid doit désormais attendre la décision de la Liga. Particulièrement critique envers le Mondial des clubs, son président Javier Tebas s'était positionné mercredi contre un éventuel report de Real Madrid-Osasuna. « Ils demandent plus de jours de repos, mais ils gagnent 140 millions d'euros, soit le double du budget d'Alavés, et ils demandent ensuite du temps pour se préparer. Nous perdons de vue la situation », avait-il estimé.
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time39 minutes ago

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« Le numéro 10 est en voie de disparition » : Isco décrypte son jeu, l'apport de Zidane et sa renaissance au Betis

L'Espagnol Isco, ancienne star déchue du Real Madrid, a retrouvé de sa superbe au Betis Séville. À 33 ans, ce meneur de jeu à l'ancienne carbure à l'amour du jeu et à la liberté. Son poste : « Mes inspirations ? Zidane, Ronaldinho, Iniesta, Xavi » « J'ai commencé à jouer dans mon quartier (Arroyo de la Miel, au sud de Malaga). Dans la rue, on apprend et on vit le foot différemment qu'en centre de formation. J'ai directement commencé comme meneur de jeu. J'aime porter le ballon, dribbler, donc c'est là où je me sens le mieux. Mes inspirations ? Zidane, Ronaldinho, Iniesta, Xavi... Leur football était beau, presque magique. Malheureusement, le numéro 10 est en voie de disparition. Le football d'aujourd'hui est plus physique et les systèmes utilisés par les entraîneurs nous sacrifient peu à peu. Pour moi, le système qui valorise le mieux un numéro 10, c'est le 4-2-3-1. J'ai de la chance, c'est celui du Betis Séville et de l'équipe nationale. Le Barça aussi continue à croire en ce poste, on le voit avec Dani Olmo ou Pedri. Un bon 10, c'est le chef d'orchestre d'une équipe. Pour en être un, il faut sentir le jeu, savoir quand ralentir ou accélérer, où se placer et à quel moment... C'est nous qui dictons le tempo. » Son instinct : « Je ne prépare jamais mes matches » « Numéro 10 est un poste très instinctif. Je ne prépare jamais mes matches, je ne suis pas du genre à étudier mon vis-à-vis. Une fois sur le terrain, j'analyse tout. Je cherche la zone idéale pour ressortir le ballon et faire mal à l'adversaire. En fonction de ce que je remarque, j'ajuste mon placement. L'idée est faire dézoner le numéro 6. Quand je vois qu'il me colle trop, je m'écarte du jeu, je me rapproche de l'aile. S'il me suit, ça laisse un espace libre pour un coéquipier. Le tout, c'est de sentir le jeu et de s'adapter. Même chose avec les dribbles. Je marche à l'instinct. Ma tête sait ce que le jeu demande. Mon geste préféré, c'est la "croqueta" (dribble en double contact, popularisé par Andrés Iniesta). Je tente souvent la roulette à la Zidane, aussi. (Rires.) Ma vision du jeu est en grande partie innée. Le plus important, c'est d'apprendre à anticiper, de savoir ce que tu vas faire avant de recevoir le ballon. Sur le terrain, ça va à une vitesse folle. Si tu réfléchis trop, tu le paies. » Sa polyvalence : « On sous-estime ma capacité à défendre » « Au Real Madrid (de 2013 à 2022), avec des joueurs comme Gareth Bale, Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, il était quasi impossible d'installer un meneur. Notre rôle de footballeur est aussi de nous adapter au système, à nos coéquipiers, à ce que l'entraîneur demande. À plusieurs moments de mes années madrilènes, j'ai dû reculer en 8, jouer un peu ailier gauche... Et ça l'a fait. Entre bons joueurs, on est obligés de bien s'entendre ! Lors de mes premières années avec Ancelotti (2013-2015), j'ai montré que j'étais capable de faire de très bons matches ailleurs qu'à mon poste. Pourtant, dans les médias, j'ai entendu que je ne défendais pas assez... Je trouve qu'on me sous-estime sur ce point. Je pense être de ces joueurs qui donnent l'impression de ne pas défendre, mais qui, en réalité, le font. Peu importe où on m'a positionné, j'ai toujours fait de mon mieux. Mais, bien sûr, ça reste en 10 que vous avez vu le meilleur Isco. » Son utilisation par Zidane : « Il a changé le système pour moi » « Zidane a été le seul entraîneur à Madrid qui a misé sur moi à mon poste naturel. Il a changé le système pour me placer meneur, derrière Cristiano Ronaldo et Benzema. J'étais un électron libre, je devais jouer dans les espaces que laissaient les autres milieux (Toni Kroos, Luka Modric et Casemiro). Et ça a très bien marché. J'ai adoré ça. La première saison complète de Zidane, en 2016-2017, a été ma meilleure sur le plan individuel et collectif (13 buts, 10 passes décisives, toutes compétitions confondues). On gagne la Liga et la Ligue des champions. Nous étions une vraie équipe, sur et en dehors du terrain. J'ai été très heureux à Madrid. J'y ai vécu des expériences inoubliables, remporté beaucoup de titres... Même si certains disaient que j'avais un profil "Barça-compatible", aller au Real était la bonne décision. Je serai à jamais reconnaissant envers le club. » Son passage à vide : « Je suis seul responsable de mon échec » « L'entraîneur avec qui j'ai eu le plus de mal, c'était Solari (en 2018-2019). Je revenais du Mondial avec une appendicite et, je ne sais pas, peut-être qu'il préférait un autre joueur ou que je n'étais pas à la hauteur. Des entraîneurs t'apprécient plus que d'autres, c'est le foot. Après ça, à Madrid, tout a été plus compliqué pour moi. Quand on n'est pas bien mentalement, ça se ressent dans son jeu. J'étais dans une mauvaise passe sportive et personnelle. Je ne savais pas comment rebondir. Le seul responsable de mon échec, c'est moi. Au Séville FC (août-décembre 2022), ça n'a pas marché non plus. L'atmosphère au club n'a pas aidé. Là-bas, je n'ai eu de problèmes qu'avec Monchi (le directeur sportif, avec qui il a eu une grosse altercation). À partir de là, j'ai décidé de prendre du temps pour moi (il est resté sans club entre janvier et juillet 2023). Me retrouver, récupérer, retrouver ma force mentale. Forcément, j'ai eu des moments de doute. Mais je ressentais une sorte de dette envers moi-même. Je ne pouvais pas terminer ainsi. J'ai travaillé dur pour retrouver mon niveau. On me dit souvent que j'aurais dû faire une meilleure carrière. On ne le saura jamais. J'ai fait du mieux que j'ai pu, je suis fier de mon parcours. Enfant, je n'aurais jamais pu imaginer vivre ce que j'ai vécu. » Sa renaissance au Betis : « Pellegrini, coach le plus important de ma carrière » « Retrouver mon niveau n'a pas été une surprise. Je savais qu'en me faisant confiance et en travaillant, ça reviendrait. La présence de Manuel Pellegrini m'a convaincu de venir au Betis. Il est l'entraîneur le plus important de ma carrière. Il m'a lancé à Malaga en 2011 et m'a donné confiance et amour. Et c'est pareil ici. J'ai la chance d'avoir un coach qui croit en ce poste de 10. Il me conseille de rester toujours au plus près du ballon et m'accorde une grande liberté de mouvement. De plus, cette saison, pour la première fois, j'ai été nommé capitaine, une immense fierté. Je vis l'une des périodes les plus heureuses de ma carrière. Je me sens très aimé par le club, mes coéquipiers et les fans. » Son avenir : « Jouer pour m'amuser » « Les conseils de l'entraîneur m'aident encore à comprendre comment mieux aider l'équipe. Par exemple, je pense pouvoir faire plus de passes décisives en jouant plus proche de la surface adverse. Les stats ne m'obsèdent pas (12 buts et 11 passes décisives, toutes compétitions confondues, en 2024-2025). Je préfère bien jouer sans marquer que marquer et mal jouer. Ma philosophie restera la même : jouer pour m'amuser. Peut-être que ça finira par me faire retrouver la sélection régulièrement (il a fêté sa 39e cape en finale de la Ligue des nations, une première depuis juin 2019). Mais je ne me prends pas la tête. Je reviens d'une grave blessure (fracture du péroné entre mai et septembre 2024), alors je savoure chaque jour de ma vie de footballeur, tant que mon corps la supporte. Mon dernier objectif ? Que ce soit moi qui me retire du football et non le football qui se retire à moi. » À lire aussi Comment Le Havre a perdu son phénomène Pourquoi Feio n'est (déjà) plus l'entraîneur L'Allemagne, un mur à faire tomber Un bilan contrasté

« On lui aurait proposé un contrat pro, il l'aurait signé »  : Paul Pogba au Havre, le goût du gâchis
« On lui aurait proposé un contrat pro, il l'aurait signé »  : Paul Pogba au Havre, le goût du gâchis

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timean hour ago

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« On lui aurait proposé un contrat pro, il l'aurait signé » : Paul Pogba au Havre, le goût du gâchis

Recruté en catimini par le club doyen en 2007, Paul Pogba en est parti dès l'âge de 16 ans pour Manchester United sans jamais avoir joué avec les pros. Seize ans plus tard, le goût du gâchis persiste. L'histoire a commencé en 2006, lorsque Oualid Tanazefti, alors recruteur pour Le Havre en région parisienne, signale à Franck Sale, son boss dans le club normand, la présence d'un milieu de terrain de 13 ans dans les rangs de l'US Torcy (Seine-et-Marne). Il s'appelle Paul Pogba et vient de lui faire forte impression face à Sannois Saint-Gratien (Val-d'Oise). Avant de rejoindre Torcy quelques mois plus tôt, le garçon a joué durant sept ans à l'US Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne). Son profil détonne dans le paysage des ados et Sale, qui suit Tanazefti les yeux fermés, se déplace. « Je suis allé voir jouer Paul quatre fois avec Torcy, mais c'étaient trois fois de trop. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer dès la première fois » Franck Sale, ancien responsable du recrutement du HAC « Je suis allé voir jouer Paul quatre fois avec Torcy, mais c'étaient trois fois de trop, s'amuse Sale, 60 ans désormais, responsable du recrutement au HAC entre 2000 et 2012, puis de 2017 à 2023. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer dès la première fois. À 13 ans, il avait une personnalité incroyable. C'était le patron de l'équipe, il aboyait, il voyait tout, il savait ce que l'équipe devait faire et ce qu'il devait faire pour elle. » Le HAC veut Pogba mais la concurrence est rude. Rennes et le PSG font partie des clubs qui le suivent et l'US Torcy a des partenariats en Italie, où il envoie régulièrement des vidéos de ses meilleurs éléments. « Le club de Torcy connaissait notre intérêt pour Paul, reprend l'ancien responsable du recrutement, mais quand j'allais le voir jouer, je disais que je venais observer un autre joueur. Il a fallu être malins pour court-circuiter la piste italienne. » Et coquins aussi : « On s'est vite rapprochés du papa et on a signé son contrat avec le HAC en catimini, à quatre heures du matin, chez lui. » À 14 ans, Pogba a donc quitté sa Seine-et-Marne natale pour la Seine-Maritime. Torcy n'a pas aimé la méthode et se réjouira de voir l'arroseur arrosé, en 2009, lorsque le HAC se fera piquer « la Pioche » par Manchester United. « Ça se passait déjà comme ça et c'est plus vicieux aujourd'hui, résume Sale. À l'époque, on n'était pas trop mauvais au HAC : en même temps que Paul, on avait réussi à faire signer Prince Gouano (passé ensuite par Amiens) et El-Hadji Ba (Lens, Guingamp...), nés aussi en 1993. » Des allers et retours entre les U17 nationaux et les régionaux En 2009, Tanazefti, devenu très proche de Pogba, deviendra son conseiller sportif. Alors que Sale continuera d'oeuvrer au HAC, en recrutant notamment Benjamin Mendy ou Brice Samba. Durant la saison 2008-2009, sa dernière au Havre, Pogba a multiplié les allers et retours entre l'équipe des U17 nationaux du HAC, entraînée par François Rodrigues avec qui le courant passait moyennement, et l'équipe des U17 régionaux, coachée par Nordine Raho. « À chaque fois que Paul descendait, c'était un honneur pour moi et je lui donnais le brassard, se souvient Raho. Avec lui, on a tout gagné : la Coupe, le Championnat, meilleure attaque, meilleure défense. Il se marrait tout le temps, il aidait les autres et ne se prenait pas pour un autre. » Pendant qu'il se forme au HAC, le jeune homme est un pilier de l'équipe de France U16, où Guy Ferrier, son sélectionneur, l'a nommé capitaine. Dans cette équipe où figurent Alphonse Areola, Lucas Digne ou Geoffrey Kondogbia, il fait la paire au milieu avec Abdoulaye Doucouré. Mais le King, c'est lui. « À 15 ans, les joueurs sont discrets et parlent peu, rembobine Ferrier. Paul, c'était le contraire, rien ne l'arrêtait. Il était capable de vous tutoyer d'entrée et il fallait le recadrer. Il avait une autorité naturelle et prenait de la place dans un vestiaire mais il n'était pas tordu. Il m'écoutait et je le laissais s'exprimer. » « Il avait un côté désinvolte mais il était sûr de réussir partout. Il n'avait peur de rien et quand il fallait répondre sous pression, il était là » Guy Ferrier, son sélectionneur en équipe de France U16 Comment expliquer cette aisance ? « Pourquoi Didier Deschamps était déjà le boss de ses équipes à 15 ans ? répond Ferrier. Parce que c'est comme ça. Paul était le boss, il émergeait, il prenait le ballon et emmenait les autres. Il avait la classe et mettait des gros tacles. Il avait un côté désinvolte mais il était sûr de réussir partout. Il n'avait peur de rien et quand il fallait répondre sous pression, il était là. Sa complexité l'a poursuivi jusqu'aux A : il en faisait trop dans les grigris et il fallait lui faire comprendre de simplifier ça. » Peu importe s'il surjoue : Pogba reste un joueur hors normes. Sa réputation a franchi la Manche, les prétendants sont nombreux : Lyon et donc Arsenal, les deux clubs de Manchester, Newcastle, Portsmouth, et le feuilleton de son départ peut commencer, confus, inextricable. Si le HAC est protégé par un accord de non-sollicitation qui empêche un départ de Pogba vers un club français, ce n'est pas le cas à l'étranger. Pour bloquer son départ à United, il aurait fallu lui faire signer un contrat aspirant ou pro, mais cela ne s'est pas fait. Pour des raisons réglementaires liées à son jeune âge, se sont défendus les dirigeants du HAC. Parce que ces derniers ont trop tardé et que leurs intentions sur l'avenir du joueur n'étaient pas très claires, estiment a contrario de nombreux témoins. « Je pense simplement qu'on n'a pas été bons au club. [...] Mais cette histoire nous a servi de leçon » Une indécision qui aurait conduit la famille Pogba à répondre aux offres de Manchester United. Après Anthony Le Tallec, Florent Sinama-Pongolle et Charles N'Zogbia, le HAC s'est donc fait chiper un phénomène pour trois fois rien (120 000 €, in fine). Ses dirigeants crient au pillage et dénoncent les pratiques : les parents du joueur auraient reçu 100 000 € chacun de la part de MU et sa maman aurait bénéficié d'un logement gratuit à Manchester, ce qu'elle a nié. Le contrat de Pogba ? 700 € par mois pendant huit mois, avant un salaire avoisinant les 20 000 € mensuels à ses 17 ans, en mars 2010. Dans le débriefing du divorce, chacun a tenté d'avoir le dernier mot. Pogba, en considérant que le HAC ne lui avait pas donné sa chance. Ses parents, en estimant qu'il n'avait pas progressé en Normandie. Et Jean-Pierre Louvel, le président de l'époque, en jugeant qu'il n'était pas raisonnable de dépenser autant pour un joueur de 15 ans. « Je pense simplement qu'on n'a pas été bons au club, estime Sale, dix-huit ans après avoir fait venir Pogba au Havre. Qu'est-ce qu'on a fait à l'époque pour se protéger ? On lui aurait proposé un contrat pro, il l'aurait signé. Mais cette histoire nous a servi de leçon. Ensuite, on a réussi à garder Benjamin Mendy et Brice Samba. » Vexé par ce manque de considération Jean-Marc Nobilo, à l'époque manager sportif du HAC et aujourd'hui directeur du centre de formation du Raja Casablanca, est plus mesuré. « On a suivi le dossier de Paul de très près mais les Anglais avaient un temps d'avance et ont profité d'une faille juridique, regrette-t-il. C'est la règle du jeu, cruelle. » Pour Raho, Pogba a vraiment senti de la défiance, au club : « Lors de la réunion de mi-saison, en décembre 2008, on a fait le point sur la situation des jeunes et leur avenir, comme d'habitude. On était deux ou trois à pousser pour que le club renouvelle son contrat, mais comme il n'était pas incontournable avec les U17 Nationaux, le club a décidé de patienter quelques mois avant de lui proposer un contrat. Paul a vu certains de ses copains signer aspirants ou pros alors qu'on lui demandait d'attendre. Je pense qu'il s'est vexé et que cette histoire n'est jamais passée. » Président du HAC de 2000 à 2015, Louvel se souvient du feuilleton. Et les récents psychodrames qui ont conduit les membres du clan Pogba à s'affronter devant les tribunaux renforcent sa version : « Je n'ai jamais vraiment su ce qui avait provoqué son départ et on ne dénouera jamais le vrai du faux. Mais Paul était un garçon adorable qui n'a jamais posé le moindre problème au club. Lorsqu'il s'est assis dans mon bureau et qu'on a parlé de son avenir, il m'a dit qu'il était bien au club, dans les équipes et à l'école. Il n'avait aucune raison de partir et il a été sorti d'un contexte favorable, pour l'argent. » Les 200 000 € aux parents, le logement à Manchester, le salaire de 20 000 € alors que le HAC lui proposait 5 000 €. « Je n'ai jamais eu la preuve de tous ces cadeaux mais l'échec, le vrai, est de ne pas avoir réussi à le protéger de son propre environnement » Jean-Pierre Louvel, ancien président du HAC « Paul était jeune, partir n'était pas son choix, assure Louvel. Je n'ai jamais eu la preuve de tous ces cadeaux mais l'échec, le vrai, est de ne pas avoir réussi à le protéger de son propre environnement. Nos jeunes, on cherche à les préserver des risques du milieu, mais Paul n'avait pas l'entourage correspondant à son niveau et sa carrière. La suite l'a prouvé et je ne m'en réjouis pas. Il ne méritait pas tout cela et je n'ai aucune rancoeur contre lui. » Louvel et Pogba se sont croisés il y a quelques années dans le vestiaire des Bleus. « C'était chaleureux », dit son ancien président. Ferrier aussi, l'a revu : « Quand il m'a aperçu la dernière fois à Clairefontaine, il s'est levé et a bousculé tout le monde pour venir me voir. C'est ça, Paul. J'aurais aimé lui parler plus et le conseiller mais c'était impossible, il vivait déjà dans un autre monde... » À lire aussi Pour voir Pogba, il faudra être patient Opération régénération Pourquoi Feio n'est (déjà) plus l'entraîneur Isco décrypte son jeu : «Le numéro 10 est en voie de disparition»

Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA
Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA

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Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA

Après les sacres de Jannik Sinner et Iga Swiatek, découvrez les classements ATP et WTA mis à jour ce lundi. Dominant, Jannik Sinner a encore accru son avance au sommet de la hiérarchie mondiale du tennis après avoir soulevé pour la première fois le trophée de Wimbledon en ayant battu dimanche en finale le double tenant du titre Carlos Alcaraz. Éliminé l'an dernier en quarts, l'Italien marque 1600 points cette semaine lorsque l'Espagnol en perd 700. Alexander Zverev, piteusement sorti au premier tour, conserve sa troisième place, tandis que Taylor Fritz retrouve le quatrième rang (+1) grâce à sa première demi-finale londonienne, aux dépens de Jack Draper (-1). Novak Djokovic, sèchement battu en demies par Sinner, reste 6e mondial. Ben Shelton gagne une place et atteint son meilleur classement au 9e rang mondial après avoir joué pour la première fois les quarts à Wimbledon. Publicité Arthur Fils grimpe sans jouer Dans son sillage, Andrey Rublev retrouve le Top10 (+4, 10e) après s'être hissé en huitièmes de finale du troisième tournoi du Grand Chelem de l'année. Flavio Cobolli, auteur d'un beau parcours jusqu'en quarts de finale, progresse de cinq places et atteint son meilleur classement au 19e rang. Chez les Français, sans avoir joué - en raison d'une blessure - le tournoi où il avait atteint les huitièmes de finale l'an dernier, Arthur Fils grimpe d'une place au 15e rang mondial et demeure N.1 tricolore. Ugo Humbert, éliminé dès le premier tour alors qu'il avait atteint les huitièmes l'an dernier, perd 5 places et se retrouve 23e mondial. Giovanni Mpetshi Perricard, qui avait lui aussi atteint les huitièmes de finale l'an dernier, chute de neuf rangs (45e) après son élimination cette année au premier tour. Chez les femmes, Iga Swiatek est remontée à la troisième place mondiale lundi, après son premier triomphe à Wimbledon dont la tenante du titre Barbora Krejcikova a perdu 62 places en raison de sa défaite dès le troisième tour. Dans une hiérarchie toujours dominée nettement par Aryna Sabalenka, la finaliste surprise du troisième Majeur de l'année Amanda Anisimova gagne cinq places et atteint le 7e rang mondial, son meilleur classement à ce jour. Loïs Boisson gagne trois places Mirra Andreeva (+2) pointe également à son plus haut cette semaine avec sa 5e place WTA après avoir atteint les quarts à Wimbledon. L'édition 2025 du tournoi du Grand Chelem sur gazon coûte cher aux deux finalistes sortantes: Jasmine Paolini descend au 9e rang (-4) après sa défaite au deuxième tour et Krejcikova dégringole au 78e rang. La plus belle progression après la quinzaine londonienne est celle de Laura Siegemund qui, à 37 ans, bondit de 50 places au 54e rang mondial après son quart de finale. Il y a quatre Françaises dans le Top 100 cette semaine: Loïs Boisson gagne trois places (63e) - après sa défaite au premier tour à Wimbledon elle a joué à Bastad où elle a perdu au 2e tour -, Elsa Jacquemot progresse de 18 rangs (95e) après avoir passé un tour à Wimbledon puis sa finale au WTA 125 de Contrexeville, et Diane Parry bondit de 20 rangs (98e) en ayant passé deux tours à Londres. Publicité La quatrième Tricolore du Top100 est Léolia Jeanjean (100e) qui recule de quatre places. Classement ATP au 14 juillet 2025: 1. Jannik Sinner (ITA) 12.030 pts 2. Carlos Alcaraz (ESP) 8.600 3. Alexander Zverev (GER) 6.310 Publicité 4. Taylor Fritz (USA) 5.035 (+1) 5. Jack Draper (GBR) 4.650 (-1) 6. Novak Djokovic (SRB) 4.130 7. Lorenzo Musetti (ITA) 3.350 8. Holger Rune (DEN) 3.340 9. Ben Shelton (USA) 3.330 (+1) 10. Andrey Rublev (RUS) 3.110 (+4) 11. Frances Tiafoe (USA) 2.940 (+1) 12. Alex De Minaur (AUS) 2.885 (-1) 13. Casper Ruud (NOR) 2.855 (+2) 14. Daniil Medvedev (RUS) 2.630 (-5) 15. Arthur Fils (FRA) 2.630 (+1) 16. Tommy Paul (USA) 2.620 (-3) 17. Karen Khachanov (RUS) 2.590 (+3) 18. Jakub Mensik (CZE) 2.446 (-1) 19. Flavio Cobolli (ITA) 2.385 (+5) 20. Francisco Cerundolo (ARG) 2.285 (-1) ... 23. Ugo Humbert (FRA) 2.095 (-5) 42. Alexandre Müller (FRA) 1.271 (-1) 45. Giovanni Mpetshi Perricard (FRA) 1.205 (-9) 49. Gaël Monfils (FRA) 1.115 (-1) 52. Quentin Halys (FRA) 1.054 (-6) 62. Corentin Moutet (FRA) 944 (+7) 64. Arthur Rinderknech (FRA) 923 (+8) 69. Benjamin Bonzi (FRA) 905 (-5) 91. Hugo Gaston (FRA) 663 (-5) Classement WTA au 14 juillet 2025: 1. Aryna Sabalenka (BLR) 12.420 pts 2. Coco Gauff (USA) 7.669 3. Iga Swiatek (POL) 6.813 (+1) 4. Jessica Pegula (USA) 6.423 (-1) 5. Mirra Andreeva (RUS) 5.163 (+2) 6. Zheng Qinwen (CHN) 4.803 7. Amanda Anisimova (USA) 4.470 (+5) 8. Madison Keys (USA) 4.374 9. Jasmine Paolini (ITA) 3.576 (-4) 10. Paula Badosa (ESP) 3.454 (-1) 11. Emma Navarro (USA) 3.420 (-1) 12. Karolina Muchova (CZE) 2.881 (+2) 13. Elena Rybakina (KAZ) 2.806 (-2) 14. Elina Svitolina (UKR) 2.794 (-1) 15. Diana Shnaider (RUS) 2.716 16. Ekaterina Alexandrova (RUS) 2.666 (+1) 17. Liudmila Samsonova (RUS) 2.576 (+2) 18. Daria Kasatkina (AUS) 2.361 19. Clara Tauson (DEN) 2.292 (+3) 20. Belinda Bencic (SUI) 2.190 (+15) ... 54. Laura Siegemund (GER) 1.064 (+50) 63. Loïs Boisson (FRA) 968 (+3) 78. Barbora Krejcikova (CZE) 854 (-62) 95. Elsa Jacquemot (FRA) 761 (+18) 98. Diane Parry (FRA) 746 (+20) 100. Léolia Jeanjean (FRA) 744 (-4)

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