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Guêpe, frelon, bourdon ou abeille : apprenez à faire la différence pour mieux réagir !

Guêpe, frelon, bourdon ou abeille : apprenez à faire la différence pour mieux réagir !

Le Parisien20 hours ago
Guêpes, frelons, bourdons et abeilles appartiennent tous à la famille des hyménoptères. Mais leurs comportements, leur apparence, leur habitat et leur utilité ne sont pas interchangeables.
Bien les identifier permet de protéger les pollinisateurs, de limiter les risques de piqûre… et de ne pas abattre un nid d'abeilles en pensant qu'il s'agit de guêpes.
L'abeille : la paisible ouvrière
Essentielle à la pollinisation, l'abeille domestique est une alliée du jardin et de l'agriculture. Elle se distingue par :
Un corps trapu et poilu, brun ou doré ;
Une taille modérée (1,2 à 1,5 cm) ;
Un caractère non agressif (elle pique uniquement pour défendre la ruche) ;
Un dard à usage unique qui reste planté après la piqûre, entraînant sa mort.
L'abeille ne s'intéresse pas à votre pique-nique : elle butine exclusivement les fleurs. Si un essaim s'installe près de chez vous, contactez un apiculteur il viendra le récupérer, sans danger.
Le bourdon : le doux pollinisateur
L'abeille ne s'intéresse pas à votre pique-nique : elle butine exclusivement les fleurs.
Gros et velu, le bourdon est souvent le premier à apparaître au printemps. On le reconnaît à :
Son corps rond et noir rayé de jaune ;
Sa taille imposante (jusqu'à 2 cm) ;
Son vol lent et bruyant ;
Sa grande pacificité.
Le bourdon vit en petites colonies dans des cavités au sol. Il pique seulement s'il est écrasé ou dérangé au nid. Comme l'abeille, il est en déclin et mérite d'être protégé.
La guêpe : la prédatrice mal aimée
Souvent confondue avec l'abeille à cause de ses rayures jaunes et noires, la guêpe s'en distingue par :
Un corps lisse, élancé et sans poils ;
Une 'taille de guêpe' très marquée entre thorax et abdomen ;
Un comportement opportuniste : elle adore les sucreries, les viandes, et s'invite volontiers à table ;
Un dard rétractable : elle peut piquer plusieurs fois.
Présente surtout l'été, la guêpe est aussi utile, car elle capture de nombreux insectes nuisibles qu'elle ramène à ses larves.
À lire aussi Nid de frelon asiatique : les bons réflexes à avoir lorsque vous repérez un nid occupé
Le frelon européen : l'impressionnant discret
Avec ses teintes rousses et jaunes et son vol sonore, le frelon européen peut faire peur. Mais il est souvent mal jugé. Ses caractéristiques :
Jusqu'à 3,5 cm de long ;
Un corps segmenté, légèrement poilu ;
Une faible agressivité, sauf si son nid est menacé ;
Une alimentation essentiellement insectivore.
Il installe ses nids suspendus dans les arbres ou sous les toits. Comme la guêpe, il joue un rôle de régulateur biologique.
Le frelon asiatique : l'envahisseur à combattre
Les frelons asiatiques, déjà redoutés pour leur impact sur la biodiversité, modifient leur comportement en se cachant sous terre.
Plus petit que son cousin européen, mais bien plus agressif, le frelon asiatique se reconnaît à :
Un corps noir et des pattes jaunes à l'extrémité ;
Une volonté de s'attaquer aux abeilles dont il décime les ruches ;
Un nid sphérique volumineux, souvent haut perché ;
Un comportement très territorial : il attaque en groupe si on s'approche trop près.
Son expansion rapide en fait une menace pour la biodiversité. Signalez sa présence sur frelonsasiatiques.fr ou mnhn.fr.
Comment bien réagir ?
N'approchez jamais un nid sans équipement, surtout pour les frelons ; Protégez abeilles et bourdons, tous deux essentiels et en déclin ; Évitez les aliments à l'air libre, particulièrement en été ; Préférez la cohabitation à l'éradication… sauf pour le frelon asiatique.
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Vigilance orange : 11 départements sous surveillance pour « pluie-inondation »
Vigilance orange : 11 départements sous surveillance pour « pluie-inondation »

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Vigilance orange : 11 départements sous surveillance pour « pluie-inondation »

MÉTÉO - Un « enroulement pluvio-orageux » centré sur la Bretagne qui va arroser de nombreuses régions « du nord-est du pays jusqu'au Centre-Val-de-Loire ». Météo-France a placé 11 départements en vigilance orange, ce mercredi 20 août à partir de 9h, pour « pluie-inondation ». Dans son bulletin de 6h, le prévisionniste indique que « le gros de l'épisode pluvieux et orageux n'a pas encore débuté ». Dans la matinée, « de fréquents orages » vont se former, pouvant apporter localement, faute de vent, « des quantités importantes de pluie et provoquer localement du ruissellement et des inondations des points bas ». Sont concernés par la vigilance les départements d'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher, du Loiret, du Cher, de l'Yonne et de la Nièvre, les Vosges, la Haute-Saône, le Doubs, le Territoire de Belfort et le Haut-Rhin. Dans la Nièvre, « il est déjà tombé sur l'ouest du département entre 20 et 40 mm en l'espace de six heures », pointe Météo-France. Poursuite de la vigilance jeudi Dans l'ensemble des départements concernés par la vigilance, « on attend souvent des quantités de l'ordre de 15 à 30 millimètres en parfois moins d'une heure et par accumulation, jusqu'à 50 à 70 mm en l'espace de douze heures, localement plus ». L'épisode « devrait prendre fin en soirée » ce mercredi sur le Centre-Val de Loire et la Bourgogne, « avant la mise en place de pluies plus faibles pour la nuit de mercredi à jeudi ». En Franche-Comté et dans l'Est, « les pluies ne régresse[ront] que lentement vers l'est » jeudi, pouvant encore apporter « des cumuls supplémentaires jusqu'à la mi-journée ». La fin de l'épisode est attendue pour la fin de l'après-midi, conduisant Météo-France à maintenir la vigilance orange pour les Vosges, la Haute-Saône, le Doubs, le Territoire de Belfort et le Haut-Rhin jeudi 19 août. En raison d'une « incertitude sur l'axe de l'enroulement pluvio-orageux », « une évolution de la vigilance est possible en fonction de l'évolution », prévient le prévisionniste.

«On finit par avoir peur d'aller se coucher» : l'insomnie post-rupture, quand le chagrin bouleverse nos nuits
«On finit par avoir peur d'aller se coucher» : l'insomnie post-rupture, quand le chagrin bouleverse nos nuits

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

«On finit par avoir peur d'aller se coucher» : l'insomnie post-rupture, quand le chagrin bouleverse nos nuits

Si les chagrins d'amour sont universels, leurs répercussions sur notre sommeil le sont tout autant. Décryptage et conseils d'une neuropsychologue. Les ruptures amoureuses laissent des traces bien au-delà du cœur brisé, surtout quand elles se terminent dans la douleur. Elles s'immiscent dans nos nuits, transforment nos habitudes et perturbent même parfois ce refuge qu'était censé être notre chambre à coucher. Le soir venu, dans ce lit devenu trop grand, viennent alors les difficultés à s'endormir, un cerveau qui ressasse à l'infini et un début de ce qu'on appelle «l'insomnie post-rupture». À lire aussi Pourquoi personne ne tombe jamais amoureux de moi ? Un état dépressif léger à surveiller Ce n'est pas un hasard si tant de personnes avouent mal dormir après une séparation. «Un état dépressif léger, quasi systématique après une rupture, favorise les troubles du sommeil et notamment les difficultés à s'endormir», constate Ginevra Uguccioni, neuropsychologue et thérapeute de couple, auteure de Couple : la famille en héritage (Éd. Larousse). Publicité Le moment du coucher devient particulièrement redoutable parce que le masque du quotidien tombe. «Une fois dans le lit, on est coupé de tous les stimulus qu'on a en journée et qui peuvent nous distraire, comme le travail ou les amis, et on se retrouve seul face à nous-mêmes et à nos propres pensées négatives», détaille la spécialiste. Notre cerveau, privé des distractions, se focalise alors sur ce qui fait mal : les regrets, les questions sans réponses, les projections angoissantes sur l'avenir. Et si l'on ne fait rien, ce phénomène s'auto-entretient et nous fait rentrer dans un cercle vicieux : plus on rumine, moins on dort, moins on dort, plus on redoute de ne pas dormir. «Plus on anticipe, plus l'angoisse grimpe et on finit par avoir peur d'aller se coucher», confirme la neuropsychologue Ginevra Uguccioni. Des sens et des rituels déboussolés Il faut dire aussi que la rupture ne marque pas seulement la fin d'un amour, mais aussi la disparition d'un repère sensoriel et affectif. Comme le souligne la thérapeute de couple, le partenaire joue un rôle crucial dans nos rituels nocturnes, souvent de manière inconsciente. Sa simple présence physique dans le lit, l'espace qu'il occupe, ses bruits familiers, ses odeurs, mais aussi ses gestes du quotidien, comme un baiser, un câlin, un rapport sexuel ou même un «bonne nuit» murmuré, forment un ensemble rassurant. Et quand vient alors la séparation, «cette rupture brutale des habitudes perturbe profondément notre cerveau, habitué à ces signaux d'endormissement», détaille Ginevra Uguccioni. L'absence devient omniprésente, transformant chaque soir en rappel douloureux de ce qui n'est plus. «Une fois qu'on a acquis la sécurité affective grâce à la présence du conjoint, c'est difficile de s'en défaire après la séparation», souligne la spécialiste, qui compare cette perte à celle très déstabilisante d'un enfant privé de son doudou. Quand faut-il s'inquiéter ? Pas besoin de paniquer au moindre endormissement difficile selon la neuropsychologue. Ce phénomène est fréquent, surtout dans les premières semaines et disparaît naturellement avec les bonnes mesures. «Il faut bien distinguer le passage insomniaque d'une insomnie chronique, précise la spécialiste. Mais si les difficultés durent plus de trois mois, au moins trois fois par semaine, avec des nuits de moins de quatre heures, il faut consulter son médecin». D'autres signaux doivent pousser à intervenir plus rapidement : l'apparition de pensées suicidaires et l'incapacité totale à fonctionner au quotidien. À lire aussi Mes nuits avec mon insomnie : «Elle se déclenche même sans raison, alors que tout va très bien» Publicité Face à cette épreuve, plusieurs stratégies peuvent tout même aider à retrouver plus sereinement le sommeil. Ginevra Uguccioni insiste sur l'importance de re-ritualiser ses soirées, d'abord en réinvestissant l'espace du lit. On peut ainsi envisager de changer la taille du matelas si l'espace paraît trop grand ou disposer des coussins autour de soi pour combler le vide physique, installer des objets réconfortants sur la table de chevet désormais inoccupée, ou encore écouter une méditation pour briser le silence. Ce qu'il ne faut pas faire Certains réflexes, bien que tentants, sont contre-productifs. Utiliser son téléphone au coucher pour consulter le compte Instagram de son ex, relire d'anciens messages ou regarder des photos communes est sans aucun doute une très mauvaise idée. «Ces stimulus viennent directement réactiver l'absence de l'autre et relancent le cycle des ruminations», signale la thérapeute de couple. De même, fuir systématiquement l'ancien lit conjugal en allant dormir chez des amis peut s'apparenter à mettre un pansement sur une jambe de bois. Et si les ruminations vous prennent de court au moment de toucher l'oreiller ? Donnez-leur rendez-vous, littéralement, propose Ginevra Uguccioni. «On peut planifier une demi-heure en journée dans la semaine pour les écouter, les laisser parler, et surtout les questionner, les contredire», explique-t-elle. Par exemple, transformer le «je vais rester seule toute ma vie» en «je suis seule maintenant, mais ça ne veut pas dire que je vais rester seule toute ma vie». Au-delà du sommeil, surmonter une rupture demande un travail global de reconstruction. La spécialiste insiste sur l'importance de développer des ressources externes et internes pour mieux supporter ce passage à vide. Et cela passe, d'après elle, par un renforcement des liens amicaux et familiaux, parfois une thérapie, une pratique sportive, artistique aussi. «L'écriture fait beaucoup de bien quand il s'agit de se confronter à des émotions difficiles», observe Ginevra Uguccioni. Et qui sait, avec du temps, peut-être que vous finirez par apprécier de faire l'étoile de mer en solo dans votre lit.

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