
J'ai fait du ouija pour contacter mon voisin mort : «C'est la première fois que la présence d'une entité est aussi manifeste »
J'ai fait du ouija pour contacter mon voisin mort : «C'est la première fois que la présence d'une entité est aussi manifeste »
J'ai fait du ouija pour contacter mon voisin mort : «C'est la première fois que la présence d'une entité est aussi manifeste »
Je fais des rêves prémonitoires depuis toute petite : «Je suis dans un terrain vague, de nuit, perdue dans les herbes hautes...»
J'ai vécu une expérience de mort imminente : «Je vois ma vie défiler en sens inverse pendant qu'une voix intérieure me répète : 'As-tu aimé' ?»
J'ai enterré mon ancien moi : «Je m'appelle Anne Karine, je suis morte le 16 octobre 2014»
Mon enfant est medium : «Je n'arrêtais pas de lui répéter : mais d'où viens-tu ma chérie ?»
J'ai grandi dans une maison hantée : «On dit que les chiens voient les fantômes, maintenant j'y crois...»
Elles ont grandi dans une maison hantée, ont expérimenté la vie après la mort, ou ont côtoyé, de près ou de loin, l'étrange voire le paranormal ; et elles nous ont raconté sans filtre. mes sensibles s'abstenir.
«Je te jure, je n'y crois pas, mais là, j'ai un doute !», murmure Laeticia à son amie Nawell. L'index posé sur le ouija, cette planche de bois gravée de lettres et de chiffres servant à contacter les morts, les deux amies retiennent leur souffle. Devant elles, une des bougies blanches disposées sur la table se met à vaciller de façon étrange. Comme si l'esprit qui harcèle la jeune femme depuis deux ans daignait enfin répondre à ses questions. Car depuis qu'elle a emménagé dans son appartement, l'esprit ne lui laisse aucun répit. Et ce soir, avec Nawell, Laeticia a décidé d'obtenir des réponses.
À lire aussi Les rêves lucides, ou comment intervenir dans nos songes et en modifier le contenu
Des bruits de pas, des meubles qui bougent
Depuis toute petite, cette jeune brune est fascinée par le spiritisme. À 10 ans, en vacances chez ses grands-parents, elle tentait déjà de contacter les morts avec ses cousins. «On se présentait à tour de rôle, le doigt posé sur le pied d'un verre retourné puis on demandait s'il y avait quelqu'un parmi nous. En fait, on cherchait des preuves de ce qui se passe après la mort.» En théorie, l'esprit…

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Les conseils d'un psychiatre pour «ne pas perdre le bénéfice de ses vacances en deux jours»
Comment ressentir les effets de ses vacances plusieurs semaines après son retour ? Invité de l'émission «Grand bien vous fasse !» sur France Inter, le psychiatre Philippe Aïm a donné quelques éléments de réponse. «Alors, ces vacances ?» «Ne m'en parle pas, j'ai l'impression de n'être jamais parti !». Cette situation, nous l'avons tous vécue au moins une fois. Ce sentiment d'être aussi fatigué psychologiquement qu'avant le départ, à peine les valises défaites. La cause de cette sensation désagréable : une déconnexion inefficace. C'est ce qu'a expliqué le docteur Philippe Aïm à la journaliste Yasmine Oughlis dans le cadre de l'émission «Grand bien vous fasse !» diffusée sur France Inter, ce 4 août. Trois minutes de pause, quatre fois par jour «Si on ne veut pas (…) perdre tout l'effet de nos vacances au bout de deux jours, il faut apprendre à déconnecter et à désaturer de manière efficace et régulière», explique le psychiatre. Et d'insister : «Ce qui est important, c'est de faire des pauses tout au long de l'année et pas n'importe quelles pauses. Des pauses qui sont vraiment des pauses, qui désaturent nos pensées, qui vident un peu notre mémoire de travail». À lire aussi «On cherche toujours à rentabiliser le temps» : ces détails qui vous empêchent de profiter pleinement des vacances Publicité Ainsi, Philippe Aïm signale qu'une pause consistant à prendre un café avec ses collègues tout en discutant de sujets professionnels est contre-productive ; tout autant que le fait de surfer sur les réseaux sociaux pour (soi-disant) s'aérer l'esprit. En effet, en sollicitant «la mémoire de travail» ces activités empêcheraient le cerveau de se mettre au repos. Pour une déconnexion efficace, le professionnel de santé recommande donc de passer de la réflexion au ressenti. «Au lieu de prendre un café en scrollant sur votre téléphone ou en discutant avec vos collègues, prenez le temps de sentir la chaleur de la tasse sur la paume de vos mains pendant trois minutes. Ne faites rien d'autre», recommande-t-il. De même, se balader sans autre but que celui de sentir le vent ou le soleil sur son visage serait également très bénéfique, à condition de ne pas profiter de cette marche pour passer un appel téléphonique. Objectif : lâcher-prise. Des microchangements à adopter pour désactiver certaines de nos fonctions cognitives et à répéter régulièrement pour une efficacité optimale. «Trois minutes de pause, quatre fois par jour, tout au long de l'année, c'est ce qui permet de ne pas être complètement épuisé le week-end, en vacances» ni après, estime Philipe Aïm.


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Les oiseaux dans les tropiques seraient désormais confrontés à 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne contre seulement 3 durant la période 1940-1970. Préserver les forêts ne suffira pas: les populations d'oiseaux tropicaux ont fortement reculé en raison des chaleurs extrêmes liées au changement climatique, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution. L'intensification des chaleurs extrêmes «a causé une réduction de 25-38%» des populations d'oiseaux tropicaux entre 1950 et 2020, par rapport à une situation où il n'y aurait pas eu de changement climatique, concluent ces scientifiques basés en Europe et en Australie. Publicité 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne «Les conclusions sont assez sévères», commente pour l'AFP l'auteur principal de l'étude, Maximilian Kotz, du Centre national de supercalculateurs de Barcelone et de l'Institut de recherche sur le climat de Potsdam (PIK). Il note que les oiseaux dans les tropiques sont désormais confrontés à 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne contre seulement 3 durant la période 1940-1970. Le changement climatique d'origine humaine rend les vagues de chaleur plus fortes et plus probables dans le monde, estime la communauté scientifique. «Cela a des conséquences très importantes sur la manière dont on pense la conservation de la biodiversité: protéger les habitats immaculés est crucial, mais sans s'attaquer au changement climatique, ce ne sera pas suffisant pour les oiseaux», souligne-t-il. «Il est complexe d'atténuer le changement climatique et les pertes de biodiversité» «Cette étude souligne à quel point il est complexe d'atténuer le changement climatique et les pertes de biodiversité», a souligné auprès de l'AFP Aimee Van Tatenhove, du laboratoire d'ornithologie de l'université américaine de Cornell, «surprise» de l'ampleur des chiffres annoncés. «C'est un rappel important du fait que nous devons continuer à examiner les différentes causes des déclins de population et appliquer ces conclusions à des initiatives de conservation», a dit la chercheuse qui n'a pas participé à l'étude. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé des données d'observation de plus de 3.000 populations d'oiseaux à travers le monde et utilisé des modélisations statistiques pour isoler les effets des climats extrêmes des autres facteurs. Près de la moitié des espèces d'oiseaux se trouvent dans les régions tropicales riches en biodiversité. Ces animaux aux plumages colorés rendent aussi des services indispensables aux écosystèmes, par exemple en dispersant les graines des plantes. Mais ceux qui vivent dans ces régions pourraient bien être déjà «proches des limites» de tolérance aux températures élevées, susceptibles d'occasionner des coups de chaleur (hyperthermie) ou une déshydratation, soulignent les auteurs. Publicité Ils ne fournissent pas de chiffre par espèce d'oiseaux mais citent par exemple une étude antérieure, qui a documenté le déclin de certaines d'entre elles dans une forêt du Panama: le porte-éventail roi et sa huppe rouge, le martin-pêcheur bicolore ou encore le trogon aurore. Une étude publiée en 2017 avait montré aussi comment certains colibris tropicaux étaient désormais obligés de chercher de l'ombre pour réguler leur température face aux chaleurs extrêmes, alors qu'ils devraient surtout chercher du nectar indispensable à leur survie. La chaleur extrême comme menace principale Les épisodes de chaleur extrême, dont la fréquence augmente, représentent donc la menace principale, plus que l'augmentation moyenne des températures ou des précipitations, autres aspects du changement climatique d'origine humaine, note l'étude. Le déclin des populations d'oiseaux dans le monde est aussi lié à d'autres facteurs déjà mis en évidence dans de nombreuses études scientifiques, comme les espèces invasives, la perte d'habitat sous l'effet de la déforestation pour l'agriculture intensive, l'utilisation des pesticides ou la chasse. Mais les conclusions de l'étude «remettent en cause la vision selon laquelle les pressions humaines directes ont été jusqu'à présent la cause dominante des impacts négatifs sur les populations d'oiseaux, plutôt que le changement climatique, dans les régions tropicales», insistent les auteurs. «La déforestation a un impact évident», tandis qu'il est «plus difficile de voir les effets immédiats des températures extrêmes», qui requièrent l'analyse de jeux de données sur le long terme, explique Aimee Van Tatenhove. Mais tous ces phénomènes méritent d'être compris, souligne la spécialiste: «pourquoi se concentrer sur un seul facteur alors qu'ils sont nombreux à conduire les espèces à l'extinction?»