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La maternité des Lilas, cinquante ans de lutte « pour la liberté des femmes, la liberté de choisir »

La maternité des Lilas, cinquante ans de lutte « pour la liberté des femmes, la liberté de choisir »

Le Parisien3 days ago
« Lilas des Lilas » est née le 11 avril 2016 à
la maternité du même nom
. « Les sages-femmes l'appelaient comme ça, c'était touchant », se souvient Mélanie. Elle et son compagnon avaient choisi ce prénom « en hommage à la ville de notre histoire d'amour, à la fleur et à cette maternité, un refuge rassurant ».
Trente ans plus tôt, alors qu'elle est âgée de 10 ans, une autre Mélanie aide sa marraine dans ses tâches de fleuriste dans cette ville de
Seine-Saint-Denis
, limitrophe de Paris. Pendant cet été 1986, la petite fille livre des bouquets aux jeunes mamans qui viennent d'enfanter à la maternité. « C'était bienveillant, il y avait plein de bébés, se remémore aujourd'hui cette femme de 49 ans. Je me suis dit :
C'est là que je veux travailler.
Et c'est ce que j'ai fait : j'y suis entrée à l'âge de 20 ans, comme auxiliaire de puériculture. J'avais trouvé ma deuxième maison. »
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Le Parisien

time24 minutes ago

  • Le Parisien

Arrivée du quinté du vendredi 18 juillet à Cabourg : Just A Midi vise juste

Arrivée du quinté : 5 - 16 - 9 - 6 - 7 Le Grand Prix de la Ville de Cabourg est l'un des temps forts du meeting estival sur la côte normande pour les trotteurs. D'excellents éléments se sont distingués dans ce rendez-vous, tels que Vittel de Brevol , Happy Valley , ou encore Have Seven l'an passé. Cette année, le plateau proposé était intéressant et le dénouement de la course a tenu toutes ses promesses. Après avoir évolué à l'extérieur de l'animateur, Halo Am (n° 3), Just a Midi (n° 5) a été courageux pour résister du minimum à Jack Tonic (n° 16). « Son retour à la compétition était correct, indiquait Emma Souloy, la fille de l'entraîneur. Le fait de retrouver une piste plate a joué en sa faveur. C'est un cheval dur et son pilote, Franck Nivard , l'a parfaitement mené. » Bon élément dans sa promotion, le mâle de 6 ans signe le quatrième succès de sa carrière au niveau des quintés et ne devrait pas en rester là. Auteur d'un magnifique rush final, Jack Tonic échoue donc de très peu pour la victoire mais réalise une grande valeur, en raison de son handicap initial de 25 m. Avec la faute dans la ligne droite de Jeannette Priory (n° 11°), Hardi Crown (n° 9) en profite pour monter sur le podium, après avoir bénéficié d'un parcours en or dans le sillage des premiers. Plus revu en piste depuis le 1er mars, Khal's Fella (n° 6) crée une grosse surprise à l'arrivée de cette épreuve à plus de 100/1 et sera à suivre prochainement. Canto Dei Venti (n° 7) est le grand malheureux de la compétition et termine au cinquième rang sans jamais pouvoir s'exprimer dans la phase finale.

Guillaume Durand, figure emblématique de Radio classique, quitte la station
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Guillaume Durand, figure emblématique de Radio classique, quitte la station

Après seize ans d'antenne dont quatorze à la tête de la matinale, celui qui fut le visage de la radio du groupe LVMH quitte le navire. C'est une page d'Histoire qui se tourne pour Radio Classique. Guillaume Durand s'en va après seize ans d'antenne. Passé par France Télévisions et Europe 1 c'est sur la radio du groupe de Bernard Arnaud que le passionné d'art contemporain a passé ses plus belles heures. D'abord à la présentation de la matinale, de 2009 à 2023, puis dans l'émission « Bande à part » le dimanche, le journaliste aura marqué la station de son empreinte. À lire aussi «J'ai mal tout le temps» : Guillaume Durand parle des séquelles de son cancer de la mâchoire Publicité « C'était prévu ainsi », explique-t-il dans les colonnes de Télérama. Questionné sur son avenir, celui que les auditeurs n'entendront plus la saison prochaine confie vouloir se « reposer » et se consacrer à «l'écriture d'un roman». En 2021, il avait annoncé se battre contre un cancer de la mâchoire, dont il est désormais guéri. Le média La Lettre révèle que ce départ serait en réalité la conséquence d'une situation économique délicate pour la radio du groupe Les Échos – Le Parisien. Celle-ci présenterait un déficit de 4,5 millions d'euros à combler. Des difficultés que les dernières bonnes audiences de la station au printemps (286 000 auditeurs) ne pourraient pallier. Une station en cure d'austérité Pour faire face, la direction de la radio, qui aurait déjà réduit les salaires, aurait fait le choix de supprimer les émissions les plus coûteuses de la grille et de se séparer de plusieurs collaborateurs. Guillaume Durand ferait ainsi partie des victimes de cette chasse aux économies. Il n'est d'ailleurs pas la seule figure de la radio à quitter le navire : Christian Morin, clarinettiste de renom à la tête de la quotidienne « Tous classiques» depuis 2010, voit son émission retirée de la grille de rentrée. De nombreuses voix devraient disparaître de l'antenne à partir de septembre, comme le promet La Lettre, la station ne pouvant plus assurer leurs piges. Parmi elles : l'académicien Marc Lambron, le violoncelliste Gautier Capuçon, le pianiste Laurent de Wilde, le compositeur Karol Beffa, ou encore les critiques Josyane Savigneau et Samuel Blumenfeld. Publicité Pour remplacer ces départs, la radio entend privilégier les collaborations avec les journaux du groupe LVMH. Nicolas Beytout, le patron de L'Opinion – récemment racheté par le groupe de Bernard Arnault – devrait ainsi rejoindre la matinale de Radio Classique en tant que chroniqueur la saison prochaine.

«Il y a longtemps que je serais parti si je ne t'aimais pas» : les derniers mots de Thierry Ardisson à Audrey Crespo-Mara
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

«Il y a longtemps que je serais parti si je ne t'aimais pas» : les derniers mots de Thierry Ardisson à Audrey Crespo-Mara

La veuve de l'animateur a partagé son discours, énoncé lors des obsèques de ce dernier à l'église Saint-Roch à Paris, dans une publication Instagram. «Mon Grand Amour.» Dans un bouleversant message, Audrey Crespo-Mara a rendu un dernier hommage à son époux, Thierry Ardisson, décédé ce lundi 14 juillet. Ses obsèques, qui se sont tenues ce jeudi 17 juillet à l'église Saint-Roch de Paris, ont réuni quelque 500 invités triés sur le volet. Tous, ou presque, ont respecté le «dress code Ardisson» conseillé dans le faire-part de décès, à savoir : le noir. Ces funérailles se sont déroulées loin des caméras, la cérémonie demeurant particulièrement intimiste et n'étant pas retransmise à la télévision. Le contenu de l'hommage a cependant fuité quelques instants après la sortie du cercueil de l'église. Chansons de David Bowie et des Beatles, textes chrétiens mais aussi discours de proches. Parmi ces derniers, une partie de celui d'Audrey Crespo-Mara a été dévoilée par des journalistes présents dans l'église. À lire aussi Coup de foudre à la télé, drague à l'ancienne et amour fou : la divine idylle entre Thierry Ardisson et Audrey Crespo-Mara Publicité La journaliste de la Une a finalement partagé 24 heures après, dans son intégralité et plus largement dans une publication Instagram, le discours en question. «Mon Grand Amour, amorce-t-elle en poursuivant : C'est ce qu'on se disait chaque matin en ouvrant les yeux, chaque soir en les refermant. Nous deux, c'était une chance, une évidence, 'une bénédiction', disais-tu.» La veuve livre ensuite un message à l'attention de Thierry Ardisson. «Mon Amour, tu es parti comme tu as vécu. En homme courageux, digne et libre. Et cela nous oblige, les enfants et moi. Tu nous as tant aidés, ces dernières semaines, ces derniers jours, à accepter ce qui nous semblait inacceptable, à être un peu moins dévastés», déclare-t-elle alors que son époux était atteint d'un cancer du foie depuis 2012. «Courageux, incontestablement, tu l'étais, personne ici n'en doute... C'est une qualité si rare ! Courageux, à chaque instant. Face à la maladie et à chaque jour de ta vie. Tu es droit, franc, sans filtre, sans faux-semblant. Ça ne t'a pas fait que des amis. Et alors ? Tu t'en foutais», rétorque-t-elle. Elle enchaîne avec la mise en garde que son défunt époux lui avait prodigué avant de s'éteindre. «Tu m'as dit : 'Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-cul !' Alors oui, il y a sans doute ici des personnes qui ne t'ont pas assez aimé, pas assez aidé quand elles le pouvaient... Désolée pour ça, mon Amour. Mais il y a tous ceux qui t'ont infiniment respecté, admiré, adoré, pendant tant d'années», martèle-t-elle avant d'adresser un mot particulier à ses précédentes compagnes, mais également à leurs enfants. «Il y a aussi les 3 femmes de ta vie, je t'avais promis : Christiane, Béatrice et moi. Nos 5 enfants, tes 5 'ratounets' : Manon - Ninon - Gaston - Lamine & Sékou. Toi qui avais fui ta famille à 16 ans, toi qui disais détester la famille... C'est réussi, tu pars à 76 ans, en patriarche, en Padre ! D'ailleurs ces dernières semaines, avec les enfants, nous étions unis autour de toi» se souvient-elle en confiant : «Tu me disais que ça te rassurait, que ça te rendait heureux. Nous aussi...» Audrey Crespo-Mara fait ensuite l'éloge de son époux. «Mon Amour, tu es si surprenant - hilarant - bluffant - sidérant... Tu es l'homme rêvé ! Attentionné à chaque instant, si délicat, si sensible... Pour moi, l'armure de l'Homme en Noir était rangée au placard, souligne-t-elle avant de témoigner de moments intimes : À chaque fois que nous étions allongés dans un lit, la tête posée sur ma poitrine, tu laissais échapper de longs soupirs, et tu disais 'Voilà, c'est là que je suis bien'. Je t'apaisais, me disais-tu. Et toi, au fil du temps, tu m'as donné confiance en moi... Avec toi, j'ai grandi, j'ai tant appris.» Les deux amoureux, qui se sont rencontrés par le biais de la télévision, ont partagé près de deux décennies d'amour. «Merci infiniment pour ces 16 années de rêve ! 16 ans, c'est court dans une vie, mais c'est une chance, un miracle, de les avoir passées avec toi. Nous nous sommes tant aimés. Et nous nous le sommes tant dit...», se remémore-t-elle. Audrey Crespo-Mara partage également les derniers mots de son époux : «Le dernier soir où tu pouvais encore me parler à l'hôpital, tu m'as dit: 'Y a longtemps que je serais parti si je ne t'aimais pas.' Alors, merci de m'avoir donné un peu plus de temps.» Publicité Elle est revenue sur le jour de sa mort : «Quant au choix, mon Amour, de partir un 14 juillet, toi le monarchiste... chapeau bas ! Tu es né un 6 janvier, jour de la fête des Rois. Et tu as dit 'fuck', le jour de la Révolution. Avec les enfants, ça nous a bien fait marrer. Tu as été Ardisson jusqu'à ton dernier souffle. Ce dernier souffle, je l'ai vécu dans tes bras.» Puis de conclure : «À la fin de ton ultime livre L'Homme en Noir où tu imagines ta mort... d'ailleurs cette prémonition, on s'en serait bien passé, mon Ange... À la fin donc, tu écris : 'Je suis en apesanteur dans un nuage de lumière blanche. Je suis terrifié, je perds le contrôle, je hurle. Mais aucun son ne sort de ma bouche.' Et tu ajoutes : Voix d'Audrey : - Ça va, mon Amour ? Toi : - Tu es là ? On peut vraiment se parler ? Moi : - Pour toujours, mon amour... Ce sont les derniers mots de ton dernier livre. Alors oui, évidemment... Pour toujours, mon amour...»

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