Dernières actualités avec #Mélanie


Le Parisien
6 hours ago
- Entertainment
- Le Parisien
La maternité des Lilas, cinquante ans de lutte « pour la liberté des femmes, la liberté de choisir »
« Lilas des Lilas » est née le 11 avril 2016 à la maternité du même nom . « Les sages-femmes l'appelaient comme ça, c'était touchant », se souvient Mélanie. Elle et son compagnon avaient choisi ce prénom « en hommage à la ville de notre histoire d'amour, à la fleur et à cette maternité, un refuge rassurant ». Trente ans plus tôt, alors qu'elle est âgée de 10 ans, une autre Mélanie aide sa marraine dans ses tâches de fleuriste dans cette ville de Seine-Saint-Denis , limitrophe de Paris. Pendant cet été 1986, la petite fille livre des bouquets aux jeunes mamans qui viennent d'enfanter à la maternité. « C'était bienveillant, il y avait plein de bébés, se remémore aujourd'hui cette femme de 49 ans. Je me suis dit : C'est là que je veux travailler. Et c'est ce que j'ai fait : j'y suis entrée à l'âge de 20 ans, comme auxiliaire de puériculture. J'avais trouvé ma deuxième maison. »


24 Heures
09-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Cinq mois après, la compagne du disparu de Nendaz lance un nouvel appel
Thomas Riotte a disparu le 5 février dans la station valaisanne. Sa compagne lance un nouvel appel à témoins et ne croit pas à un départ volontaire. Publié aujourd'hui à 12h34 C'était le 5 février dernier: Thomas Riotte, un saisonnier de 31 ans, s'évaporait de la station de Nendaz. KEYSTONE C'était le 5 février dernier: Thomas Riotte, un saisonnier de 31 ans, s'évaporait de la station de Nendaz. Depuis, malgré d'intenses recherches, seul le téléphone portable du cuisinier a été retrouvé. Un peu plus de cinq mois après cette disparition, sa compagne, Mélanie, lance un nouvel appel à témoins et se confie au «Nouvelliste» . Celle qui partageait la vie du saisonnier depuis neuf ans explique avoir «besoin de comprendre», et que Thomas «mérite qu'on garde espoir». Jusqu'ici, c'est l'incompréhension. Car le village valaisan n'était pas du tout inconnu du couple et la direction prise par le disparu le soir du 5 février a fortement étonné sa compagne: «C'était la cinquième saison qu'on passait dans la station, on la connaît vraiment bien», rapporte Mélanie. Aucune piste n'est écartée par la police Alors que la police explique n'écarter aucune piste jusqu'ici, la Française ne croit pas que Thomas ait pu disparaître volontairement. «Ça ne correspond pas du tout à sa personnalité, ni à ses projets.» Mais la piste criminelle ne semble pas la convaincre complètement non plus, elle qui décrit son compagnon comme quelqu'un qui «n'avait pas d'ennemis». Pour l'instant, le mystère reste donc entier. Pour rappel, Thomas Riotte est un homme de 180 cm, à la corpulence athlétique et aux cheveux et yeux bruns. Lors de sa disparition, l'homme avait une barbe et était habillé d'une doudoune noire, d'un bonnet bleu, d'un pantalon noir et d'une paire de chaussures Nike vert et jaune. Il portait également un sac à dos vert. Le Français possède également un tatouage de lion derrière son mollet droit. Un numéro est disponible pour les personnes en mesure de fournir des informations: 027 326 56 56. Plus d'articles en lien avec cette disparition Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le Soir
05-07-2025
- Sport
- Le Soir
« Je n'aurais jamais osé en rêver »: Jasper Philipsen savoure sa victoire et son maillot jaune
Les deux mains sur le casque, incrédule alors qu'il venait de remporter un succès éclatant près de deux vélos d'avance sur son dauphin, Bini Girmay- il s'est spontanément exprimé en… français, lui qui par pudeur ou précaution n'use jamais de la langue de Molière dans ses contacts médiatiques. « Incroyable ! » Dans les bras de Mathieu van der Poel puis de Jonas Rickaert, cherchant du regard sa compagne Mélanie, Jasper Philipsen semblait avoir du mal à prendre conscience du moment. Intense et unique. Sous un ciel à peine moins grisâtre que son maillot, au bout d'une journée extrêmement nerveuse et tourmentée, le coureur de Ham a conquis un 10 e succès personnel sur les routes du Tour (le 491 e de l'histoire pour la Belgique), le plus important de tous puisqu'il lui offre de facto le maillot jaune. « C'est pour ce moment si particulier que depuis deux mois, avec les gars de l'équipe lors des stages ou des courses de préparation, on s'est levé chaque matin. Je viens de concrétiser le rêve que tout le peloton caresse… » A 27 ans, l'ancien vainqueur de Milan-Sanremo (deux fois 2 e de Paris-Roubaix derrière son leader Mathieu van der Poel) a certes élargi sa palette mais il reste un finisseur patenté, qui a désormais ajouté beaucoup de puissance à sa vivacité naturelle. La fulgurance de Jasper Sur le Tour, pas de place pour la magie des débuts romanesques, l'étape d'ouverture, tendue comme un fil à couper le beurre de ferme, s'est jouée sur trois paramètres : le savoir-faire flandrien pour créer des bordures dans le vent ; la puissance du « train Alpecin » bien sûr ; et in fine, la capacité de Philipsen à transformer la pression en un sprint à la précision chirurgicale. « C'est une journée parfaite, un moment essentiel de ma vie », résumait l'ancien buteur de Westerlo, qui a conservé sur deux roues ce sens de la finition. « On était tous formidablement placés quand la cassure s'est dessinée (NDLR : elle a emporté Remco Evenepoel ou Primoz Roglic mais aussi ses rivaux directs Tim Merlier et Jonathan Milan) ». Ce train gris, lancé entre les gares de Lille comme un TGV impossible à contenir, a dès lors étouffé toute velléité adverse, à plus de 71 km/h de moyenne dans le kilomètre ultime. Un chef-d'œuvre collectif, avec signature flamboyante d'un Campinois qui, ce samedi, a égalé le palmarès sur la Grande Boucle de Walter Godefroot (10 succès) et a pris le relais de Wout van Aert (2022) dans la liste des Belges ayant porté le maillot jaune. Bini Girmay (Intermarché) « jamais aussi déçu » Sur le boulevard Vauban, le maillot vert 2023 a fait parler ses « jambes de feu » (sic) et pris le meilleur sur celui qui lui a succédé au classement de la régularité l'été dernier, Biniam Girmay. Le leader de l'équipe Intermarché-Wanty est apparu très à l'aise et incisif dans la finale venteuse d'une étape qui faisait parfois penser à Gand-Wevelgem (la classique flandrienne remportée par l'Érythréen en 2022), mais l'Africain n'a rien pu faire pour contester la nette domination de Philipsen. « J'ai manqué d'un peu d'aide dans la finale, alors que Jasper était lui au milieu de ses équipiers, c'est dommage. Cette 2 e place (la 5 e cette saison !) sur l'étape d'ouverture de la plus grande épreuve du monde constitue la plus grosse déception de ma carrière… » L'Africain n'a plus levé les bras depuis près d'un an (11 juillet 2024 à Villeneuve-sur-Lot) mais est pourtant de retour en grande forme au moment le plus opportun de la saison. Il n'aura guère de mal à se convaincre que le succès n'est plus très loin. Dès ce dimanche, à Boulogne-sur-Mer ?