
Enfants illégitimes, détournement de fonds, vie luxueuse… Scandale en Chine autour du « moine patron » du célèbre temple Shaolin
kung-fu
en Chine vient de prendre un grand coup derrière la tête. Le responsable du
célèbre temple Shaolin
est sous la menace d'une enquête pour détournement de fonds et conduite immorale, a annoncé le monastère.
Shi Yongxin, surnommé le « moine patron », est soupçonné d'avoir « détourné des fonds destinés à
des projets et des biens du temple
», a annoncé le temple Shaolin dans un communiqué publié dimanche sur son compte officiel WeChat.
Il aurait également « gravement enfreint les préceptes bouddhistes » et entretenu pendant longtemps «
des relations inappropriées avec plusieurs femmes
, avec lesquelles il aurait eu des enfants illégitimes », ajoute le texte. « Plusieurs départements » mènent une enquête conjointe, selon le temple.
D'anciens moines avaient déjà accusé Shi Yongxin de
mener une vie luxueuse
, affirmant qu'il possédait une flotte de voitures de luxe, qu'il avait détourné de l'argent d'une société gérée par le temple, et qu'il avait eu des enfants avec différentes femmes. Un mot-clé lié à l'affaire a été vu plus de 560 millions de fois sur la plate-forme sociale Weibo lundi matin.
« Quand l'esprit est pur, la Terre pure est là, dans le moment présent », avait écrit la semaine dernière le moine Shi dans sa dernière publication sur le réseau social Weibo.
Shi Yongxin, 59 ans, est devenu moine en 1999 avant de contribuer activement à l'expansion à l'international des études shaolines - qui combinent apprentissage du bouddhisme zen et pratique des arts martiaux. Il a notamment aidé le temple à fonder des dizaines d'entreprises à l'étranger - tout en essuyant de nombreuses critiques pour son approche jugée trop commerciale.
Élu vice-président de l'Association bouddhiste de Chine en 2002, il a également siégé en tant que représentant à l'Assemblée nationale populaire, l'organe législatif suprême du pays.
Fondé en l'an 495, le temple Shaolin, perché dans les montagnes du Henan, est considéré comme le berceau du bouddhisme zen et du kung-fu chinois.

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