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Compostage de corps humains : des premiers tests sur des carcasses animales lancés en Essonne

Compostage de corps humains : des premiers tests sur des carcasses animales lancés en Essonne

Le Parisien27-07-2025
Les huit carcasses de brebis ont été enterrées il y a déjà plus d'un mois. Quand Fabienne Gourserol, la directrice et conservatrice du
cimetière de l'Orme aux Moineaux des Ulis
(Essonne) soulève délicatement l'une des deux bâches, aucun effluve ne s'échappe et aucun insecte ne survole la zone.
Depuis le 25 juin, cette friche située en périphérie du cimetière essonnien, qui accueille normalement les déchets verts, est devenue une zone expérimentale sur la terramation, un mode de sépulture pour transformer les corps en humus.
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Le patron de cette institution culturelle interpellé pour avoir acheté de la cocaïne
Le patron de cette institution culturelle interpellé pour avoir acheté de la cocaïne

Le HuffPost France

time4 minutes ago

  • Le HuffPost France

Le patron de cette institution culturelle interpellé pour avoir acheté de la cocaïne

FAITS DIVERS - Des faits graves. Le président de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a été interpellé fin juillet par les forces de l'ordre à Paris après s'être fait livrer de la cocaïne chez lui, a appris ce mardi 12 août l'AFP de sources judiciaire et policière. L'interpellation a eu lieu le 29 juillet à son domicile, a précisé une source proche du dossier, confirmant une information de Valeurs Actuelles. S'agissant d'une première interpellation, il a été « orienté vers une injonction thérapeutique », a précisé à l'AFP une source judiciaire. Sollicité par l'AFP, l'INA, qui a pour mission d'archiver les images et sons de la télévision et de la radio et de valoriser ces fonds, n'a pas réagi dans l'immédiat à cette affaire. L'affaire a débuté par une filature d'un jeune homme de 17 ans par des policiers de la BAC (brigade anticriminalité) qui ont réussi à le suivre jusque dans la cour intérieure d'un bâtiment, a relaté à l'AFP une source policière. À sa sortie, ils l'interpellent et découvrent qu'il est porteur d'une somme de 600 euros. Le jeune homme leur affirme être allé voir un ami. Troisième mandat Les policiers prennent alors contact avec « l'ami », qui est en fait le président de l'INA. Celui-ci reconnaît avoir acheté au jeune homme de la cocaïne pour un montant de 600 euros et remet la drogue aux policiers. La cocaïne se vend généralement autour de 60 euros le gramme, au détail, en France. gé de 55 ans, Laurent Vallet a été reconduit en mai pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l'INA, sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati. Il occupe la présidence de cette structure publique depuis mai 2015. Il avait alors succédé à Agnès Saal, restée moins d'un an en poste. Elle avait dû démissionner à la demande de la ministre de la Culture de l'époque, Fleur Pellerin, après la révélation de frais de taxi dépassant 40 000 euros en dix mois. Avant de diriger l'INA, il était depuis 2002 directeurs général de l'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), établissement de crédit qui vise à faciliter l'accès au crédit des entreprises culturelles. Il est diplômé de Sciences Po, HEC et l'ENA.

Interpellation mortelle à Montfermeil : quatre policiers mis en examen dans l'enquête sur la mort de Kyllian Samathi
Interpellation mortelle à Montfermeil : quatre policiers mis en examen dans l'enquête sur la mort de Kyllian Samathi

Le Parisien

time33 minutes ago

  • Le Parisien

Interpellation mortelle à Montfermeil : quatre policiers mis en examen dans l'enquête sur la mort de Kyllian Samathi

Quatre policiers, ayant participé à l'interpellation d'un homme en janvier 2024, à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), ont été mis en examen, a appris l'AFP auprès du parquet de Bobigny, ce mardi. L'homme était décédé après avoir reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique. Ils ont été mis en examen en mars et avril pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l'autorité publique ». Employé d'une épicerie de Montfermeil, Kyllian Samathi, âgé de 30 ans lors des faits, est décédé au lendemain de son interpellation, le 4 janvier 2024 peu après minuit. D'après une source judiciaire, « le rapport médico-légal établit un lien entre l'usage répété du taser et le décès » du jeune homme. Deux policiers placés sous le statut de témoin assisté « L'expertise réalisée à la demande des magistrats en charge du dossier a clairement démontré que l'usage des PIE (pistolets à impulsion électrique) n'avait qu'un lien indirect dans le mécanisme du décès », a nuancé auprès de l'AFP Angélique Peretti, qui défend l'un des policiers. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Pour Pauline Ragot, avocate d'un autre mis en cause, ce dernier « a fait usage de son taser - qui est une arme dite intermédiaire - avec discernement et en riposte face à un danger pour son intégrité physique ou celle de ses collègues. L'objectif était de maîtriser la personne pour préserver sa propre sécurité, la leur et celle des riverains ». Deux autres policiers ont été placés sous le statut plus favorable de témoin assisté. Ces six policiers, sur les 18 qui intervenaient, ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique (PIE, qui projette des aiguillons reliés à l'arme par des filins), touchant la victime d'une douzaine de décharges. Deux arrêts cardiorespiratoires Le 4 janvier 2024 peu après minuit, les fonctionnaires de police étaient intervenus en nombre dans une épicerie de Montfermeil pour interpeller cet employé, alors décrit dans un communiqué du procureur de Bobigny Éric Mathais comme étant dans un « état de surexcitation » et « d'agressivité ». « L'homme résistait violemment, en tentant de s'emparer de l'arme à feu d'un des policiers, de se saisir d'une bouteille susceptible de servir de projectile et de porter des coups aux policiers présents », détaillait le procureur, en se basant sur les procès-verbaux des forces de l'ordre. Le trentenaire avait fait tomber au sol l'un des agents et lui « mordait un doigt jusqu'au sang au point de lui occasionner une fracture », précisait-il. Né en Martinique le 1er janvier 1994, Kyllian Samathi avait été victime de deux arrêts cardiorespiratoires, avant d'être hospitalisé dans le coma, avait rapporté une source proche du dossier. Il était décédé à l'hôpital le lendemain des faits. Sollicité, l'avocat de sa famille n'a pas souhaité faire de déclaration.

«Plutôt que de 'casser les ghettos de riches', il faut sauver Grenoble des mains d'Éric Piolle»
«Plutôt que de 'casser les ghettos de riches', il faut sauver Grenoble des mains d'Éric Piolle»

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

«Plutôt que de 'casser les ghettos de riches', il faut sauver Grenoble des mains d'Éric Piolle»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le maire écologiste de Grenoble a condamné fin juillet les «ghettos de riches» qui se formeraient dans sa ville. Une énième polémique inutile qui peine à masquer le bilan calamiteux de l'édile, estime Alain Carignon, ancien maire de Grenoble et candidat aux municipales de 2026. Alain Carignon est ancien maire (RPR) de Grenoble (1983-1995), ancien ministre et candidat à la mairie de Grenoble en 2026. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Chaque commune de France est un roman. Les racines dans l'Histoire constituent ainsi un tempérament durable forgé par des événements forts qui ont imprimé les esprits, génération après génération. Une personnalité souvent complexe mais qui parle aux habitants comme aux observateurs extérieurs. Comme les autres communes de France, ni plus ni moins, Grenoble n'échappe pas à ce constat. Ainsi est née une ville traditionnellement pionnière qui a structuré son Histoire autour de trois valeurs fortes : la science, le sport et la liberté. Publicité Ici, la science a toujours été le creuset d'une industrie active : de l'exposition de la Houille Blanche au Synchrotron en passant par les essaimages liés au CEA, aux innovations scientifiques avec la référence à Louis Néel, Prix Nobel de physique. Le sport est indissociable de la ville de Grenoble. Les montagnes sont à notre porte immédiate comme une invitation permanente aux activités de plein air. Les JO de 1968 avec les victoires de Killy mais aussi l'alpinisme avec Lionel Terray, le vélo avec Jeannie Longo sont des références associées à Grenoble. Et la plus belle des valeurs : la liberté, valeur ancrée dès 1788 avec la Journée des Tuiles, mais aussi la Résistance avec une ville faite Compagnon de la Libération. Puis plus près de nous, les radios locales, le 1er référendum municipal en France, etc. : toutes ces étapes qui ont construit un tempérament grenoblois aimant la fraîcheur des avancées collectives. Avec sa polémique sur les «ghettos de riches», Éric Piolle trahit une fois de plus cette histoire. Après une manifestation contre l'état d'urgence après le Bataclan, la suppression des fêtes chrétiennes ou l'autorisation du burkini dans les piscines municipales. C'est cohérent avec son passif mais grave pour notre ville. Grenoble ville – centre d'une agglomération est devenue un îlot déserté par les habitants de sa périphérie, marginalisée au sein de la métropole où ses élus engagent des polémiques permanentes contre une autre fraction de la gauche locale qui détient le pouvoir. La délinquance est maintenant la «nouvelle industrie» avec le ravage de la drogue et son cortège de drames. Les chiffres parlent : selon le ministère de l'Intérieur, nous sommes devenus les premiers pour la délinquance pour 1000 habitants. Les commerces ferment et notre taux de vacance commerciale est le double de certaines grandes villes comparables. La ville des conquêtes qui font envie est ainsi devenue celle des passifs qui font peur. Éric Piolle crée une ère post-vérité où les chiffres du quotidien n'ont plus leur place tant ils ont de quoi inquiéter Alain Carignon Éric Piolle a massacré l'actif grenoblois historique. Incapable de faire, avec ses proches, leur énergie est consacrée à tirer autrui vers le bas. La ville est idéologiquement enfermée dans les thématiques régressives et stigmatisantes de l'extrême gauche. Elle a aussi perdu sa grande tradition des débats ouverts. Éric Piolle est ainsi devenu le «tristouille» de Grenoble. Tout est triste. À l'abandon par exemple de l'espace public. Excluant l'autre, ils incarnent l'américanisation des villes : leur violence devenue la voisine qui peut s'inviter à chaque instant n'importe où à n'importe quelle heure… Bref, une jungle qui devient une cité à fuir dans laquelle les plus modestes sont assignés à résidence : 8 000 locataires de HLM demandent à quitter leur appartement pour un quartier apaisé qui n'existe pas. C'est aussi la trumpisation des récits : désigner en permanence des adversaires pour créer un évitement face aux vrais enjeux. Créer une ère post-vérité où les chiffres du quotidien n'ont plus leur place tant ils ont de quoi inquiéter. Ainsi Grenoble est devenue la première de sa catégorie pour le taux de taxe foncière et la dernière pour la valeur des biens, écrasant les propriétaires du «permis de louer», de l'encadrement des loyers, de la menace de réquisitions. La ville compte près de 10 % de plus de familles que la moyenne qui vivent en dessous du taux de bas revenus. Des quartiers entiers sont abandonnés, ghettoïsés. Grenoble est devenue la première grande ville de France pour les îlots de chaleur dus à la «bétonisation» systématique. Ainsi l'une des supposées «vitrines écologiques» du parti des Verts sera aussi une ville qui aura handicapé durablement la possibilité d'atteindre la neutralité carbone en 2050. À lire aussi Éric Piolle à Grenoble, le maire déconstruit d'une cité bientôt détruite Une ville ne doit pas rester en quête de vérités. Le déni et l'évitement ne peuvent s'installer comme des priorités de gestion ou de débats. C'est tout l'enjeu des prochains mois : sauver Grenoble. Une nécessité qui passe par l'acceptation des vraies crises qui attendent la ville, la plus lourde étant la financière et l'énoncé de vraies solutions. C'est aussi ce qui garantira la très large mobilisation citoyenne indispensable donnant la légitimité irremplaçable pour ouvrir une belle nouvelle page de l'Histoire de la capitale du Dauphiné : réconcilier Grenoble avec son Histoire et avec ses habitants, tous ses habitants sans la moindre exception.

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