
Fossas, ibis chauves, titis roux… Comment le Parc zoologique de Paris provoque les « naissances miracles »
les mâles et les femelles
, sous peine de conflits mortels. La reproduction du
fossa,
cette espèce emblématique de Madagascar qui mesure 75 cm à l'âge d'adulte,
proche dans l'apparence du petit puma ou de la civette
, est très compliquée.
Cette difficulté d'accouplement et la déforestation font aujourd'hui du fossa, le plus grand carnivore de la grande île, un animal en
voie d'extinction
. Pourtant, un petit miracle est survenu le 8 mai : une portée de trois fossas a vu le jour au
Parc zoologique de Paris,
situé dans le
bois de Vincennes
(XIIe). Aujourd'hui bien portants — plus de 700 g — et leur bonne santé scrutée par les soigneurs et vétérinaires, ils viennent d'être présentés au public cette fin juillet. Mais la notion de « miracle » est un peu facile : cette triple naissance est le fruit d'un travail de longue haleine du zoo, en coopération avec plusieurs établissements.
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Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : au sein de l'armée russe, le nombre de cas de VIH a explosé depuis le début du conflit
Les transfusions sanguines dans les hôpitaux de campagnes, mais aussi les rapports sexuels non protégés et la consommation de drogues par les soldats peuvent expliquer cette augmentation. Si les troupes russes essuient des pertes massives en Ukraine depuis le début de la guerre, elles doivent également faire face à un ennemi inattendu. En leur sein, les taux de contamination au VIH montent en flèche, comme le révèle un rapport de Carnegie Politika, un institut de recherche indépendant sur la Russie, basé à Berlin, qui recense des données du ministère de la Défense. Le nombre de nouveaux cas de VIH détectés dans les forces armées à la fin de l'année 2023 était vingt fois supérieur à celui d'avant la guerre. Par ailleurs, comme le relate le média britannique The Telegraph, 20 % des soldats russes pourraient être séropositifs, selon les calculs des autorités ukrainiennes, se basant sur le taux d'infection des soldats capturés. Cette explosion des cas proviendrait des nombreuses transfusions sanguines réalisées sur le front mais aussi de la réutilisation de seringues dans les hôpitaux de campagnes. Deux autres modes de transmission sont pointés par ce rapport : les rapports sexuels non protégés (notamment avec des prostituées) et le partage des seringues lors de la consommation de drogue. Selon l'institut, qui se réfère aux témoignages de journalistes indépendants, «ces deux pratiques sont répandues dans une armée composée d'hommes qui vivent chaque jour comme si c'était le dernier, et qui gagnent bien leur vie». Publicité 1,1 million de cas de VIH en Russie La Russie est particulièrement affectée par l'épidémie du Sida et se classe parmi les cinq pays du monde avec les taux d'infection les plus élevés. Il y aurait 1,1 million de cas de VIH enregistrés, et peut-être même davantage en raison d'un sous-diagnostic et d'un recensement des données fragmentaire. Selon Vadim Pokrovsky, le directeur du Centre méthodologique fédéral russe pour la prévention du VIH/SIDA, cité par le quotidien britannique The Times, 30 000 Russes en âge de travailler mourraient chaque année du Sida. Le pays afficherait la plus forte prévalence (nombre total de personnes atteintes par une maladie dans une population donnée à un moment défini, NDLR) avec 240 000 personnes vivant avec le virus. Selon l'Onusida, les autres pays dans lesquels on compte le plus de nouvelles contaminations sont l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Nigeria et l'Inde, les deux derniers ayant des populations bien plus importantes que la Russie. L'agence onusienne estime que la Russie représenterait à elle seule 4% des infections mondiales au VIH en 2021, alors qu'elle compte moins de 2% de la population mondiale. Des données rejetées par la Fédération de Russie, qui les qualifie de «propagande». Interdiction de l'éducation sexuelle et fermeture forcée des centres de soin L'institut Carnegie estime que les raisons qui empêchent le virus de régresser - comme dans la majorité des pays depuis les années 1990 - sont essentiellement politiques. La Russie est l'une des dernières grandes nations à interdire les traitements de substitution, consistant à remplacer l'usage illégal d'opiacés par un usage contrôlé de méthadone. Par ailleurs, l'éducation sexuelle autour des méthodes de contraceptions et de l'utilité des tests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles a été interdite dans les établissements scolaires. Certaines associations caritatives dénoncent également des lois discriminatoires réduisant drastiquement l'accès à la prévention et aux soins. La loi sur les «agents étrangers» a, par exemple, contraint plusieurs groupes de prévention contre le VIH, à réduire, voire à cesser leurs activités ces dernières années. En avril 2025, le parquet général russe a annoncé que la fondation Elton John AIDS, qui lutte contre le sida dans le monde depuis plus de 30 ans, venait d'être classée «indésirable». Ses antennes ont ainsi été contraintes de fermer leurs portes. Le Times affirme aussi, citant des médias russes en exil, que les centres de soin et de dépistage du VIH ont pratiquement disparu des régions d'Ukraine occupées par l'armée russe, comme Kherson.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
En Australie, la Grande Barrière de corail enregistre le plus grand blanchissement de son histoire
D'après l'institut australien des sciences marines, la «cause numéro un» de ce blanchissement «est le changement climatique». C'est un cri d'alarme pour l'un des joyaux naturels de la planète. La Grande Barrière de corail, située en Australie, subit le plus grand blanchissement jamais observé, selon un rapport gouvernemental publié mardi 5 août, qui avertit que ce trésor naturel est en mauvais état. Les scientifiques ont rapporté le blanchissement «le plus étendu» provoqué par des températures océaniques étouffantes en 2024 qui ont engendré «des niveaux de stress thermique sans précédent» depuis les premiers relevés, il y a près de 40 ans. L'institut australien des sciences marines a étudié la santé de 124 récifs coralliens au sein de ce récif tentaculaire, que l'on surnomme souvent «la plus grande structure vivante au monde», entre août 2024 et mai 2025. Les résultats montrent que les branches sud et nord du récif ont vu le «plus gros déclin annuel» jamais enregistré. Les récifs avaient été frappés par des cyclones tropicaux et des invasions d'étoiles de mer couronne d'épines, une espèce qui se nourrit de corail. Publicité Le changement climatique en cause Mais la «cause numéro un est le changement climatique», a déclaré Mike Emslie, responsable de la recherche de l'institut. «Il n'y a aucun doute là-dessus», a-t-il confié à l'AFP. La Grande Barrière de corail est une étendue de 2300 kilomètres de coraux tropicaux abritant une incroyable diversité biologique. Seulement, ces épisodes répétés de blanchissement menacent de priver cette attraction touristique de sa splendeur, faisant virer des bancs de coraux autrefois riches en couleur au blanc maladif. Des eaux tropicales exceptionnellement chaudes ont déclenché un blanchissement généralisé des coraux sur la Grande Barrière de Corail en 2024 et au cours des premiers mois de 2025 - le sixième événement de ce type au cours des neuf dernières années. «Stress thermique sans précédent» «La Grande Barrière de corail a connu des niveaux de stress thermique sans précédent, provoquant le blanchissement le plus étendu et le plus sévère jamais enregistré à ce jour», indique le rapport de l'agence australienne. «Cela vaut encore la peine de se battre. Nous ne pouvons pas baisser les bras et abandonner», déclare Mike Emslie, pour qui la Grande Barrière de corail reste un «lieu incroyable». Le rapport a révélé qu'un type de corail en pleine croissance rapide, connu sous le nom d'Acropora, était celui qui avait le plus souffert. Ce corail pousse rapidement, mais il est également l'un des premiers à blanchir. Publicité Richard Leck, du Fonds mondial pour la nature, compare la santé fluctuante de la Grande Barrière de corail à des «montagnes russes». Il ajoute que certains récifs coralliens dans le monde étaient déjà au-delà de toute récupération, avertissant que la Grande Barrière de corail pourrait subir le même sort sans une action climatique ambitieuse et rapide. «C'est le signe d'un écosystème mis sous une incroyable pression, et ce qui préoccupe énormément les scientifiques des récifs, c'est lorsque le récif ne se remet pas comme il le faisait auparavant», a-t-il déclaré à l'AFP. Record de la température de la surface de la mer Au cours des deux dernières années, un blanchissement massif dans le monde a épuisé plus de 80% des récifs coralliens de la planète. Le blanchissement se produit lorsque les températures de l'eau augmentent, forçant les coraux à expulser des algues microscopiques connues sous le nom de zooxanthelles. Si les températures élevées persistent, les coraux peuvent finir par blanchir et mourir. La température moyenne de la surface de la mer autour de l'Australie a été la «plus élevée jamais enregistrée» en 2024, selon l'Université nationale australienne. L'Australie prépare actuellement son prochain cycle d'objectifs de réduction des émissions, une obligation clé dans le cadre de l'accord climatique historique de Paris. La superpuissance minière reste toutefois l'un des plus grands exportateurs de charbon au monde et continue de subventionner largement ses combustibles fossiles.