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Bison Futé voit noir pour ce chassé-croisé attendu, entre juillettistes et aoûtiens

Bison Futé voit noir pour ce chassé-croisé attendu, entre juillettistes et aoûtiens

TRANSPORT - Il faudra prendre son mal en patience. L'organisme d'informations routières Bison Futé prévoit de nombreux kilomètres d'embouteillage et des difficultés en pagaille sur les routes des vacances le week-end prochain. C'est le fameux chassé-croisé entre les juillettistes et les aoûtiens.
Le prévisionniste pointe samedi 2 août comme journée critique, dans le sens des départs. Tous les départements hexagonaux sont en « noir », selon le code couleur en vigueur. Ceci, sur l'ensemble de la journée.
En clair, « les déplacements devraient être particulièrement difficiles sur les grands axes de l'hexagone, du début de la matinée jusqu'en début de soirée », explique Bison Futé sur son site internet, avec « une circulation très importante attendue en direction de la côte atlantique, de la côte méditerranéenne et pour la traversée du Massif central. » Ainsi, les autoroutes A10, A63, A11, A7, A9, A61 et A75, A20 risquent d'être surchargées.
Du rouge jusqu'à lundi
La situation sera un peu meilleure dans le sens des retours. Le prévisionniste parle malgré tout de conditions de circulation « difficile » sur l'ensemble du territoire (code orange), voire « très difficile » (code rouge) dans le sud de la France. Le pourtour méditerranéen, des Pyrénées orientales aux Alpes-Maritimes, est notamment concerné.
« Les axes au départ de la côte méditerranéenne seront très sollicités à l'instar des autoroutes A9, A7 A75 », indique ainsi l'organiste, qui prévoit également « quelques difficultés de circulation ponctuelles » en Île-de-France, avec des retours qui vont se concentrer entre le milieu de l'après-midi et le début de soirée.
Les choses devraient sensiblement s'améliorer le lendemain, dimanche 3 août. Bison Futé parle de circulation « difficile » (seulement) dans tous les départements, dans le sens des départs, et anticipe une sorte d'accalmie pour les retours. Ainsi, la circulation devrait être « habituelle » dans la majeure partie du territoire. Seul le quart sud-est pourrait connaître de nouvelles perturbations. « Les encombrements seront localisés en Auvergne-Rhône-Alpes et sur la façade méditerranéenne », résume l'organisme.
Ce n'est pas tout. La journée de lundi promet elle aussi son lot de coups de klaxon et autres scènes d'embouteillages. « Dans le sens des départs, les usagers seront très nombreux sur les routes du quart Sud-Est », écrit de nouveau le prévisionniste. La circulation restera « rouge » dans cette zone. Les plus patients pourront donc attendre mardi, avec un retour à la normale sur tout le territoire et dans les deux sens.
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Dès 1877, l'école lance les cours par correspondance. Trois ans plus tard, en 1880, elle innove encore en utilisant le phonographe pour l'enseignement des langues étrangères, une première pour l'époque. L'école s'adapte aussi aux évolutions sociétales : en 1890, elle ouvre une école destinée aux jeunes filles, où elles apprennent notamment le secrétariat, et s'offrent ainsi une voie d'émancipation professionnelle. L'école ne cessera d'innover et de se développer. Aujourd'hui, après avoir été rachetée par la société Eduservices en 2010, elle fête ses cent soixante-quinze ans, et elle est donc la deuxième école privée la plus ancienne de France, après l'ESCP, fondée en 1819. Jean-Francis Charrondière est aujourd'hui directeur national de la marque. Après une maîtrise de droit à l'université Jean Moulin de Lyon, il rejoint directement Pigier en 1999, où il débute comme conseiller de recrutement avant de gravir les échelons pour devenir directeur adjoint en 2010. Il fait alors un détour formateur par d'autres écoles (MB Way et Win Sport Shool) avant de retourner chez son employeur initial en 2018 pour diriger Pigier Lyon avant d'accéder à de nouvelles responsabilités au niveau national. Il retrace les cent-soixante-quinze ans d'histoire de la marque. LE FIGARO-ÉTUDIANT - Vous fêtez donc vos 175 ans, mais ce qui est curieux, c'est que je croyais que vous n'existiez plus… Je me souviens de vos publicités dans le métro pour les cours de secrétariat Pigier, mais on n'en voit plus aujourd'hui ? JEAN-FRANCIS CHARRONDIERE -Aujourd'hui, l'École Pigier est bien vivante. Ce sont 13 500 étudiants répartis dans une trentaine d'écoles, dont la vocation professionnalisante est très forte. Grâce à l'apprentissage, la formation est gratuite mais aussi rémunérée. Cette particularité est si forte que nous nous présentons souvent comme 'la business school de l'alternance'. Alors oui, effectivement, nous avions l'habitude de mettre des affiches dans le métro, mais aujourd'hui notre communication est essentiellement numérique. Elle est vue principalement par les publics concernés, et moins par ceux qui ne le sont pas. Pouvez-vous nous retracer les étapes-clé des 175 ans d'histoire de cette école ? Elle a donc été fondée à Paris en 1850 par Gervais Pigier. C'était un chef comptable qui avait des difficultés à recruter d'autres comptables, et qui donc a créé une école pratique de comptabilité à Paris, devenue une école de comptabilité et de commerce. Ensuite, son fils Émile a développé l'entreprise sur toute la France. Il avait bien remarqué que l'État favorisait alors les formations pour jeunes filles. Et c'est donc à ce nouveau public qu'il a proposé des cours de sténographie et de dactylographie. Puis l'école continue de se développer, et, en 1970, il y a eu jusqu'à une centaine d'écoles Pigier en France et en Afrique du Nord. Au siècle dernier, le système était alors celui des 'concessions', qui ressemblait au modèle actuel des 'franchises', qui est d'ailleurs celui de notre société actuellement. Si vous deviez expliquer l'essor de l'école grâce à un seul mot, quel serait ce mot ? Si je devais expliquer d'un mot l'essor de nos écoles, je rappellerais que Gervais Pigier était un visionnaire. Il avait par exemple créé de 'faux magasins' pour améliorer la formation des élèves. Chaque école avait un 'bureau commercial' pour les exercices pratiques, avec des espaces de vente factices, avec leurs linéaires, une caisse enregistreuse qui fonctionnait réellement, un espace pour les stocks, et même des formateurs qui jouaient le rôle de clients pour simuler les processus de vente ! Donc, dans ces 'bureaux commerciaux', ces magasins factices, les étudiants mettaient en pratique ce qu'ils avaient appris en théorie. 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Bien entendu, nous sommes aussi très engagés sur l'intelligence artificielle : nous formons notamment nos élèves à écrire des prompts efficaces, et l'enseignement est graduel : initiation à l'IA en année 1, jusqu'à la formation à l'art de manager grâce à l'IA en année 5. Il faut souligner que l'IA bouleverse la formation : puisque les connaissances sont facilement accessibles, les professeurs doivent enseigner différemment, en misant sur leur charisme ou encore sur la «gamification», c'est-à-dire le fait d'apprendre en utilisant les codes du jeu. Nous organisons donc souvent des challenges, des 'business games', comme le Challenge Performance pour les Bac +3, avec des groupes de travail qui font interagir les élèves de plusieurs filières : comptabilité, RH, communication… Ces exercices sont très formateurs pour le travail en équipe et la pluridisciplinarité.

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