
Un homme meurt de la peste pneumonique aux États-Unis, une première en Arizona depuis 2007
de la peste pneumonique
dans le nord de l'Arizona (États-Unis) ont annoncé ce vendredi 11 juillet les autorités sanitaires de l'État, citées par l'agence
Associated Press
.
Ce décès, survenu dans le comté de Coconino, est le premier cas mortel enregistré depuis 2007 localement et l'identité de l'homme n'a pas été divulguée, pas plus que son âge. Selon les autorités sanitaires fédérales, environ sept cas de peste sont recensés par an aux États-Unis, la plupart dans des États de l'ouest, comme le Nouveau-Mexique, l'Arizona, le Colorado, la Californie, l'Oregon ou encore le Nevada.
Depuis
les vagues de peste
survenues en Europe au XIVe siècle, la
maladie
a fait l'objet de nombreuses études qui ont débouché sur l'arrivée de traitements à base d'antibiotiques. Mais la peste pneumonique est particulièrement dure à soigner. Plus rare que la peste bubonique, elle est en revanche beaucoup plus fréquemment mortelle et bien plus contagieuse. Lorsque la bactérie atteint les poumons, le décès du patient peut intervenir en deux à trois jours en l'absence de traitement.
La
peste bubonique
, plus « commune » de nos jours, se retrouve en général chez les rongeurs, comme les rats ou les chiens de prairie, ces animaux ressemblant à des marmottes. En général, la bactérie est transmise à l'homme par des piqûres de puces infectées (via des rongeurs). On peut également contracter la peste en touchant des fluides corporels infectés. Il est donc recommandé de faire preuve de grande vigilance lors de la manipulation d'animaux morts ou malades.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Une chauve-souris se coince dans la bouche d'une touriste et lui coûte 21 000 dollars de frais médicaux
Une frayeur aux lourdes conséquences financières. Alors qu'elle se trouvait en vacances en Arizona (États-Unis) avec son père, Érica Kahn a vécu la très mauvaise expérience de se retrouver… avec une chauve-souris dans la bouche, rapporte KFF Health News. La jeune femme de 33 ans était en train de photographier le ciel nocturne dans le Glen Canyon au mois d'août dernier, lorsqu'une chauve-souris s'est malencontreusement glissée entre son appareil photo et son visage. Prise de panique, Érica s'est mise à crier, ce qui a permis au chiroptère de se glisser dans sa bouche l'espace de quelques secondes. Si elle ne s'est pas rendu compte que la petite bête l'avait mordue, son père qui est médecin lui conseille de se rendre à l'hôpital pour se faire vacciner contre la rage. Malheureusement la jeune femme avait perdu son emploi quelques semaines avant l'incident. Elle avait la possibilité de continuer à percevoir son assurance santé, pour 650 dollars par mois, via un système appelé à Cobra, permettant aux personnes venant de quitter un emploi de continuer à toucher une assurance. Mais elle avait refusé et se retrouvait donc sans protection. Quatre doses du vaccin contre la rage Mais pensant être couverte à condition de souscrire à une assurance avant de se rendre à l'hôpital, Érica Kahn en trouve une en ligne dès le lendemain de l'incident et apprend que les services liés à un accident ou à une urgence vitale sont couverts. À voir aussi Elle se rend donc à l'hôpital et commence un traitement préventif contre la rage. Elle reçoit au cours des deux semaines suivantes d'autres vaccins antirabiques dans des cliniques d'Arizona et du Massachusetts, d'où elle est originaire. Au total, elle reçoit quatre doses du vaccin contre la rage, et quatre injections d'immunoglobuline, qui renforcent les anticorps contre le virus. Après tous ces traitements, Érica Kahn reçoit au mois de décembre une facture de 20 749 dollars (17 800 euros). Si elle pensait être couverte, l'assurance de la trentenaire ne prenait en réalité en charge aucun de ces soins. « Le délai de carence requis pour ce service n'a pas été respecté », indique une lettre d'explication. « La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain » En effet, sa police d'assurance prévoyait une période de carence de 30 jours avant qu'elle puisse recevoir les traitements couverts par le régime. « Les compagnies d'assurances, pour une bonne raison, ne veulent pas que les gens attendent d'êtres malades pour souscrire », explique à KFF Sabrina Corlette, codirectrice du Centre sur les réformes de l'assurance maladie de l'Université de Georgetown. À lire aussi Une touriste britannique meurt de la rage après avoir été « griffée très légèrement » par un chien errant au Maroc « La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain. Dans la plupart des autres pays, comme en Europe, il suffit d'aller à l'hôpital, de se faire vacciner contre la rage et de ne rien payer », déplore la jeune femme.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Dermatose nodulaire contagieuse : de nouveaux foyers recensés en Savoie et Haute-Savoie
La maladie virale affectant les bovins, détectée pour la première fois le 29 juin et non transmissible aux humains, a désormais été retrouvée dans 64 foyers répartis dans une dizaine de communes. L'épidémie continue. Plus d'une dizaine de nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une maladie virale affectant les bovins, a été détectée depuis début août en Savoie et Haute-Savoie, a indiqué mardi 5 août le ministère de l'Agriculture. La maladie, détectée pour la première fois le 29 juin en Savoie et non transmissible aux humains, a désormais été retrouvée dans 64 foyers répartis dans une dizaine de communes des deux départements, affectant 35 élevages, selon les nouvelles données du ministère, datées du 4 août. À lire aussi Qu'est-ce que la dermatose nodulaire contagieuse, cauchemar des éleveurs bovins? Publicité Tous les bovins des élevages affectés devront être euthanasiés, rappelle le ministère, qui ne précise pas leur nombre. Par ailleurs, la campagne de vaccination des quelque 310.000 vaches se trouvant dans un rayon de 50 kilomètres autour des foyers de DNC poursuit son cours. «Des abattages préventifs» Pour Philippe Calloud, porte-parole de la Confédération paysanne de Savoie, syndicat qui réclame la fin de la politique d'abattage total des troupeaux affectés, «l'épidémie reste sur les mêmes secteurs (géographiques), mais (...) bouge quand même au rythme des mouches et des taons» qui la propagent en piquant les vaches. «Les insecticides ne tuent pas tous les insectes, et une bonne partie des insectes partent sur les troupeaux d'à côté et disséminent l'épidémie», a-t-il dit à l'AFP. Selon lui, le nombre de bêtes abattues s'élève désormais «certainement à plus de 1600, 1700 bêtes». Les vétérinaires ont livré «un travail énorme pour vacciner, et aujourd'hui on constate que ça ne sert à rien, puisqu'on continue à faire des abattages préventifs, des bêtes en excellente santé, et d'incinérer la viande», affirme-t-il, déplorant une politique «qui dépasse l'entendement pour nous, et tout ça aux frais du contribuable». «Les incinérateurs sont complètement saturés» et les autorités ont «dû trouver d'urgence d'autres incinérateurs» hors des deux départements affectés par la maladie, souligne Philippe Calloud. La ministre de l'agriculture Annie Genevard s'est pour sa part indignée lundi soir sur X contre de «fausses informations» faisant état de transport dans le Cantal de carcasses de bovins où elles seraient susceptibles de disséminer la maladie. «Cessez de propager de fausses informations sur un sujet aussi grave ! Les carcasses sont désinfectées, désinsectisées, bâchées et transportées dans des bennes traitées chaque jour. Les services de l'État sont mobilisés sur place pour contrôler chaque étape», écrit la ministre, s'adressant au souverainiste de droite Florian Philippot qui relayait une vidéo en ce sens.


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Dermatose nodulaire : plus d'une dizaine de nouveaux foyers de bovins infectés en Savoie et en Haute-Savoie
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) continue de se diffuser en Savoie et en Haute-Savoie. Depuis le début du mois d'août, plus d'une dizaine de nouveaux foyers présentant des cas de cette maladie virale affectant les bovins ont été détectés, a indiqué ce mardi le ministère de l'Agriculture. La maladie, détectée pour la première fois le 29 juin en Savoie et non transmissible aux humains, a désormais été retrouvée dans 64 foyers répartis dans une dizaine de communes des deux départements, affectant 35 élevages, selon les nouvelles données du ministère, datées du 4 août. La stratégie déployée par l'État pour lutter contre la Dermatose nodulaire contagieuse des bovins #DNC repose sur 3 piliers : ➡ respect des mesures de biosécurité ➡ vaccination ➡ détection précoce et dépeuplement total Retrouvez toutes les infos 🔗 — Ministère Agriculture et Souveraineté alimentaire (@Agri_Gouv) August 4, 2025 Tous les bovins des élevages affectés devront être euthanasiés, rappelle le ministère, qui ne précise pas leur nombre. Par ailleurs, la campagne de vaccination des quelque 310 000 vaches se trouvant dans un rayon de 50 kilomètres autour des foyers de DNC poursuit son cours. Jusqu'à 1 700 animaux abattus préventivement Pour Philippe Calloud, porte-parole de la Confédération paysanne de Savoie, syndicat qui réclame la fin de la politique d'abattage total des troupeaux affectés, « l'épidémie reste sur les mêmes secteurs (géographiques), mais (…) bouge quand même au rythme des mouches et des taons » qui la propagent en piquant les vaches. « Les insecticides ne tuent pas tous les insectes, et une bonne partie des insectes partent sur les troupeaux d'à côté et disséminent l'épidémie », a-t-il dit à l'Agence France-Presse (AFP). À voir aussi Selon lui, le nombre de bêtes abattues s'élève désormais « certainement à plus de 1 600, 1 700 bêtes ». Les vétérinaires ont livré « un travail énorme pour vacciner, et aujourd'hui on constate que ça ne sert à rien, puisqu'on continue à faire des abattages préventifs, des bêtes en excellente santé, et d'incinérer la viande », affirme-t-il, déplorant une politique « qui dépasse l'entendement pour nous, et tout ça aux frais du contribuable ». « Les incinérateurs sont complètement saturés » et les autorités ont « dû trouver d'urgence d'autres incinérateurs » hors des deux départements affectés par la maladie, souligne Philippe Calloud. La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, s'est pour sa part indignée lundi soir sur X contre de « fausses informations » faisant état de transport dans le Cantal de carcasses de bovins où elles seraient susceptibles de disséminer la maladie. M. @f_philippot , votre tweet est irresponsable et dangereux. Cessez de propager de fausses informations sur un sujet aussi grave ! 👉 Les carcasses sont désinfectées, désinsectisées, bâchées et transportées dans des bennes traitées chaque jour. 👉 Les services de l'État sont… — Annie Genevard (@AnnieGenevard) August 4, 2025