Les fonctionnaires chinois sommés de réduire le nombre de réunions
L'Empire du milieu ne tombera pas dans la réunionite. Les autorités chinoises ont demandé aux fonctionnaires du pays de réduire le nombre de réunions et la durée de leurs discours pour éviter les «formalités inutiles», a rapporté mercredi un média d'État. La limitation des documents officiels à 5.000 mots figure également parmi ces mesures, détaillées dans une circulaire émise conjointement mercredi par le Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et le Conseil d'État chinois, et publiée par l'agence de presse officielle, Xinhua. Cette directive gouvernementale vise à «libérer les fonctionnaires de base de la bureaucratie et des formalités inutiles», rapporte Xinhua.
Ces mesures permettent de «réduire les charges» pesant sur les cadres de l'Etat pour qu'ils «se consacrent davantage à l'exécution» de leurs missions, selon l'avis du gouvernement publié par Xinhua. Toutes les provinces sont tenues d'appliquer cette directive en 21 points visant à «corriger le formalisme», est-il annoncé. Ce nouveau train de mesures fait suite à la mise à jour en mai des règles de 2013 visant à lutter contre les dépenses somptuaires ou futiles au sein du gouvernement, comme l'interdiction de servir de l'alcool lors des repas professionnels ou encore des restrictions sur les déplacements.
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Le président chinois Xi Jinping mène une campagne incessante contre la corruption au sein des responsables depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de dix ans. Des centaines de milliers de fonctionnaires ont écopé de sanctions disciplinaires en un an, selon le principal organe de lutte contre la corruption du pays. Certains ont été exécutés pour «violations graves de la loi», un euphémisme pour désigner la corruption. Les partisans de cette campagne anticorruption affirment qu'elle favorise une gouvernance propre, mais ses détracteurs estiment qu'elle sert d'outil à Xi Jinping pour éliminer ses opposants politiques.
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