
Programme TV du vendredi 11 juillet : « Les Enchantés », « Les Barbares »… Notre sélection
« C'est grave d'être bête ? » demande la petite Luce avec toute la candeur de l'enfance. « Oui, très grave », répond son père, déficient intellectuel, la voix mal assurée. Bientôt, la vie de ces deux-là, qui se plaisent à observer « la couronne » d'un cerf dans la forêt, allongés dans les herbes hautes, va changer. Finie, l'insouciance.
L'entrée à l'école de la fillette va faire voler leur petite bulle en éclats. Entre ce papa et sa fille (merveilleuse Daphné Richard), un fossé se creuse au fur et à mesure que la petite apprend à lire et à compter. Une institutrice soucieuse d'aider cette élève dont elle a repéré la vivacité d'esprit, alerte les services sociaux. Adapté du roman « les Demeurés », de Jeanne Benameur,
« Les Enchantés »
est téléfilm d'une infinie délicatesse.
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Le Figaro
15 minutes ago
- Le Figaro
«J'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire» : Thierry Ardisson révèle les détails de sa tentative de suicide
Son surnom de l'homme en noir ne relève pas uniquement de ses tenues. L'animateur a dévoilé l'une de ses facettes particulièrement sombre dans le documentaire réalisé par Audrey Crespo-Mara. Un parcours torturé. Dès le plus jeune âge, Thierry Ardisson s'est révélé particulièrement tourmenté. Entre ses rapports complexes à sa famille et son besoin constant d'évasion, l'homme finit par s'émanciper en construisant sa carrière à Paris. Pourtant, le succès professionnel n'efface pas la facette particulièrement sombre de sa personnalité. Alors que le jeune publicitaire semblait, sur le papier, tout réussir, son monde s'écroule lorsque sa fiancée émet des doutes sur leur relation. Désemparé, «l'homme en noir» attente alors à sa vie. Une tentative de suicide qu'il décrit en détail dans le documentaire d'Audrey Crespo-Mara. À lire aussi Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson Publicité «Ça allait très mal parce que j'avais un rival, un comédien qui était beaucoup plus sexy que moi avec mes bottes en python et mes cheveux sur les épaules. Elle hésitait», amorce-t-il alors que son épouse actuelle le questionne. «Les histoires d'amour, ça vous touche au plus profond», déclare Thierry Ardisson avant de se souvenir d'un jour en particulier qui aurait pu faire basculer sa vie. «Un moment, je me suis dit que je n'allais pas y arriver. Un matin où j'allais plus mal que d'autres. J'ai fait couler un bain», entame le publicitaire avant de poursuivre, J'ai ouvert les veines avec une lame de rasoir. J'ai mis le bras dans l'eau chaude, et j'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire.» Une description minutieuse de la scène, aussi surprenante que morbide. «La baignoire devenait de plus en plus rouge, c'était assez joli d'ailleurs», se remémore Thierry Ardisson dans le documentaire. Une dissociation glaçante avec l'horreur du moment. Sans l'intervention de la cause de ses tourments, la vie de «l'homme en noir» aurait alors pu se terminer, cinquantaine ans plus tôt. «À ce moment-là, ma fiancée revient. Elle ne devait pas revenir mais elle revient et me trouve comme ça. Elle appelle le Samu évidemment. Je me retrouve à l'hôpital et finalement il y a un psy qui est venu me voir pour me dire 'on peut vous soigner, vous rendre normal'. J'ai dit non en expliquant : 'Si vous me rendez normal, je vais perdre ma créativité, je vais devenir comme les autres, perdre ma singularité'.» Une crainte qui n'a pas lâché Thierry Ardisson jusqu'à la fin de sa vie.


Le Figaro
15 minutes ago
- Le Figaro
«Une belle victoire» : à Nice, la statue de Jeanne d'Arc finalement sauvée par la justice
Au terme d'un interminable feuilleton politico-judiciaire, la cour administrative d'appel de Marseille a validé, ce jeudi, la commande de la statue de Jeanne d'Arc à Nice. L'œuvre, menacée de déboulonnage, pourra rester en place. C'est une victoire pour les défenseurs de la statue monumentale de Jeanne d'Arc érigée à Nice, et un revers pour l'ex-préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh. Ce jeudi, la cour administrative d'appel de Marseille a annulé le jugement du tribunal administratif de Nice qui ordonnait le retrait de l'œuvre. La commande passée par la régie métropolitaine Parcs d'Azur à l'atelier Missor a donc finalement été validée. «Nous avons gagné : la statue de Jeanne d'Arc est sauvée !», s'est réjouie Me Carine Chaix, avocate du collectif artistique. «C'est une belle victoire pour les artistes que je défendais, pour cette belle statue de Jeanne d'Arc, et pour l'art !», déclare-t-elle au Figaro. L'affaire remonte à l'automne 2024, lorsque cette sculpture en bronze doré à l'or fin, haute de cinq mètres et pesant onze tonnes, avait été installée devant l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, dans le quartier Borriglione. Publicité Vers une jurisprudence Jeanne d'Arc ? Commandée pour 170.000 euros hors taxes sans mise en concurrence, l'œuvre avait suscité l'ire du préfet des Alpes-Maritimes de l'époque qui dénonçait une entorse au code de la commande publique. Saisi, le tribunal administratif de Nice avait donné raison au représentant de l'État en janvier dernier. Il avait annulé le marché et enjoint à la Ville de rembourser les sommes versées et de démonter la statue. Une décision qui avait provoqué une onde de choc localement, entre soutien politique affiché du maire Christian Estrosi - qui dénonçait une «croisade contre Jeanne d'Arc» - et manifestations d'associations identitaires. Dans sa défense, Me Chaix s'est notamment appuyée sur l'article R. 2122-3 du code de la commande publique, qui permet de passer un marché sans mise en concurrence pour des œuvres d'art uniques. La cour a semble-t-il tranché en faveur de cette interprétation. Au-delà du bras de fer juridique, la décision pourrait faire jurisprudence sur la place de l'artiste dans la commande publique. Elle permet du reste à la pucelle d'Orléans de rester, stoïque sur son socle bétonné, face à la Baie des Anges.


Le Figaro
15 minutes ago
- Le Figaro
Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson
Ce mercredi 16 juillet à 22h50, TF1 diffusait La face cachée de l'homme en noir. De son enfance à sa mort, aidée ses témoignages de proches, la journaliste a dressé le portrait exhaustif de l'animateur. Morceaux choisis. Drogues, dépression, tentative de suicide. Audrey Crespo-Mara dans son documentaire La face cachée de l'homme en noir , fait état d'un Thierry Ardisson profondément perturbé, hypersensible et obsédé par l'idée de la mort. La journaliste sur TF1 divise ce portrait de l'homme en noir en dix commandements. «Ta famille, tu fuiras» Premier commandement du déroulé de sa vie : son enfance. Thierry Ardisson a toujours ressenti un certain malaise avec sa famille. «J'ai une enfance qui n'était pas drôle», déclare l'animateur emblématique. Fils de militaire, lui et son frère, Patrick, déplorent «une vie de nomade». «On a déménagé six fois en dix ans», explique ce dernier. Des conditions loin d'être idéales pour se faire des amis. Situation de mal-être renforcée par la naissance de son frère. Des propos appuyés par le principal concerné : «Quand je suis arrivé, il était peut-être un peu jaloux». À lire aussi «J'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire» : Thierry Ardisson révèle les détails de sa tentative de suicide Publicité Une contrariété assez commune chez les aînés. Sauf que Thierry Ardisson, très affecté, a franchi une limite. «Je ne le ménageais pas, je n'avais pas vraiment envie de l'aimer en fait», explique sombrement l'homme de télévision. «Un jour, alors que nous jouions, mon frère est parti se planquer dans la grange. Je ne pouvais pas le faire sortir alors j'ai décidé de foutre le feu à la grange». Un évènement qui aurait pu se finir tragiquement si le plus jeune n'était pas sorti de sa cachette à temps. Premiers signes du besoin d'attention omniprésent de celui que ses propres enfants décrivent comme égocentrique. Un incident qui vaudra à Thierry Ardisson de se retrouver, à dix ans, en pension «chez les curés». Les relations avec les autres membres de sa famille ne sont pas meilleures. «J'avais l'impression qu'il y avait eu une erreur à la maternité. Comment un mec comme moi a pu se retrouver dans cette famille ?», interroge même l'animateur face caméra. Le présentateur vedette décrit sa mère comme une personne «dépressive», profondément perturbée par l'abandon de sa propre mère à l'âge de six ans. À 17 ans, après avoir obtenu son baccalauréat, «l'homme en noir» n'exprime qu'un seul souhait à son père : partir. À lire aussi «On a fait ça en face du Père-Lachaise» : les coulisses de la folle Une de Paris-Match avec Thierry Ardisson dans un cercueil «À la drogue, tu succomberas» Quatrième commandement du documentaire, Thierry Ardisson raconte sa descente aux enfers matérialisée par la drogue. C'est pendant un voyage en Malaisie, à 25 ans, que l'écrivain tombe dedans. «L'époque, c'était d'échapper au réel», justifie-t-il. «On était toute une bande, on habitait dans une grande maison au bord de la mer. Le premier truc qu'on faisait le matin, c'était de manger une omelette aux champignons hallucinogènes», confie l'animateur. «Notre seule occupation de la journée, c'était se défoncer», poursuit le présentateur qui avoue avoir usé de plusieurs produits, avant de finalement succomber à l'héroïne. «Au début, j'en prends pour être bien. Et après, le problème c'est que j'en prends juste pour ne pas être mal. C'est là où il faudrait avoir le courage de s'arrêter», confesse Thierry Ardisson. «L'homme en noir» continue sa route vers la mort, allant jusqu'au Laos pour consommer de l'opium dans le cadre de rituels traditionnels. Et finalement, le déclic : «J'ai commencé à m'inquiéter, à me dire 'tu vas crever ici'.» Autant de raisons qui le poussent à revenir en France pour construire la carrière qu'on lui connaît. Mais ce chemin n'a pas été sans embûche. Publicité La rédemption par la Foi «Ce qui m'a aidé à décrocher, c'est la Foi», explique Thierry Ardisson. L'animateur vedette n'a jamais caché son rapport à Dieu et la religion, extrêmement présents dans sa vie. Cette foi, «l'homme en noir» la décrit bien : «Mets-toi à genoux, prie et tu crois. N'attends pas d'avoir l'illumination divine. Fais déjà les rites, et à force, tu vas finir par croire». Imaginer Thierry Ardisson en homme pieux peut relever du paradoxe. Et pourtant. Son fidèle ami et associé dans «Tout le monde en parle» et «Salut les Terriens !» Laurent Baffie en témoigne. «Tu me dis souvent qu'il ne faut pas trop déconner avec la religion parce que, toi Thierry, tu as peur de brûler en enfer. Franchement Thierry, tu ne serais pas un peu con ?», demande-t-il à son ami dans une archive tournée dans le confessionnal d'une église. Dans le documentaire, le sniper professionnel relate : «J'ai toujours vu cette dichotomie entre le côté trash, rock'n'roll du drogué, et la photo du Pape sur son bureau». Pourtant, L'animateur emblématique avoue avoir plusieurs crucifix chez lui. La religion, tout comme la mort, tenait une place centrale dans la vie du présentateur. Véritable foi ou manière de contrôler son passage vers l'au-delà, Dieu a toujours été au cœur de l'existence de Thierry Ardisson.