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Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson

Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson

Le Figaro17-07-2025
Ce mercredi 16 juillet à 22h50, TF1 diffusait La face cachée de l'homme en noir. De son enfance à sa mort, aidée ses témoignages de proches, la journaliste a dressé le portrait exhaustif de l'animateur. Morceaux choisis.
Drogues, dépression, tentative de suicide. Audrey Crespo-Mara dans son documentaire La face cachée de l'homme en noir , fait état d'un Thierry Ardisson profondément perturbé, hypersensible et obsédé par l'idée de la mort. La journaliste sur TF1 divise ce portrait de l'homme en noir en dix commandements.
«Ta famille, tu fuiras»
Premier commandement du déroulé de sa vie : son enfance. Thierry Ardisson a toujours ressenti un certain malaise avec sa famille. «J'ai une enfance qui n'était pas drôle», déclare l'animateur emblématique. Fils de militaire, lui et son frère, Patrick, déplorent «une vie de nomade». «On a déménagé six fois en dix ans», explique ce dernier. Des conditions loin d'être idéales pour se faire des amis. Situation de mal-être renforcée par la naissance de son frère. Des propos appuyés par le principal concerné : «Quand je suis arrivé, il était peut-être un peu jaloux».
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Une contrariété assez commune chez les aînés. Sauf que Thierry Ardisson, très affecté, a franchi une limite. «Je ne le ménageais pas, je n'avais pas vraiment envie de l'aimer en fait», explique sombrement l'homme de télévision. «Un jour, alors que nous jouions, mon frère est parti se planquer dans la grange. Je ne pouvais pas le faire sortir alors j'ai décidé de foutre le feu à la grange». Un évènement qui aurait pu se finir tragiquement si le plus jeune n'était pas sorti de sa cachette à temps. Premiers signes du besoin d'attention omniprésent de celui que ses propres enfants décrivent comme égocentrique.
Un incident qui vaudra à Thierry Ardisson de se retrouver, à dix ans, en pension «chez les curés». Les relations avec les autres membres de sa famille ne sont pas meilleures. «J'avais l'impression qu'il y avait eu une erreur à la maternité. Comment un mec comme moi a pu se retrouver dans cette famille ?», interroge même l'animateur face caméra. Le présentateur vedette décrit sa mère comme une personne «dépressive», profondément perturbée par l'abandon de sa propre mère à l'âge de six ans. À 17 ans, après avoir obtenu son baccalauréat, «l'homme en noir» n'exprime qu'un seul souhait à son père : partir.
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«À la drogue, tu succomberas»
Quatrième commandement du documentaire, Thierry Ardisson raconte sa descente aux enfers matérialisée par la drogue. C'est pendant un voyage en Malaisie, à 25 ans, que l'écrivain tombe dedans. «L'époque, c'était d'échapper au réel», justifie-t-il. «On était toute une bande, on habitait dans une grande maison au bord de la mer. Le premier truc qu'on faisait le matin, c'était de manger une omelette aux champignons hallucinogènes», confie l'animateur.
«Notre seule occupation de la journée, c'était se défoncer», poursuit le présentateur qui avoue avoir usé de plusieurs produits, avant de finalement succomber à l'héroïne. «Au début, j'en prends pour être bien. Et après, le problème c'est que j'en prends juste pour ne pas être mal. C'est là où il faudrait avoir le courage de s'arrêter», confesse Thierry Ardisson.
«L'homme en noir» continue sa route vers la mort, allant jusqu'au Laos pour consommer de l'opium dans le cadre de rituels traditionnels. Et finalement, le déclic : «J'ai commencé à m'inquiéter, à me dire 'tu vas crever ici'.» Autant de raisons qui le poussent à revenir en France pour construire la carrière qu'on lui connaît. Mais ce chemin n'a pas été sans embûche.
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La rédemption par la Foi
«Ce qui m'a aidé à décrocher, c'est la Foi», explique Thierry Ardisson. L'animateur vedette n'a jamais caché son rapport à Dieu et la religion, extrêmement présents dans sa vie. Cette foi, «l'homme en noir» la décrit bien : «Mets-toi à genoux, prie et tu crois. N'attends pas d'avoir l'illumination divine. Fais déjà les rites, et à force, tu vas finir par croire».
Imaginer Thierry Ardisson en homme pieux peut relever du paradoxe. Et pourtant. Son fidèle ami et associé dans «Tout le monde en parle» et «Salut les Terriens !» Laurent Baffie en témoigne. «Tu me dis souvent qu'il ne faut pas trop déconner avec la religion parce que, toi Thierry, tu as peur de brûler en enfer. Franchement Thierry, tu ne serais pas un peu con ?», demande-t-il à son ami dans une archive tournée dans le confessionnal d'une église.
Dans le documentaire, le sniper professionnel relate : «J'ai toujours vu cette dichotomie entre le côté trash, rock'n'roll du drogué, et la photo du Pape sur son bureau». Pourtant, L'animateur emblématique avoue avoir plusieurs crucifix chez lui. La religion, tout comme la mort, tenait une place centrale dans la vie du présentateur. Véritable foi ou manière de contrôler son passage vers l'au-delà, Dieu a toujours été au cœur de l'existence de Thierry Ardisson.
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