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Le Figaro
5 days ago
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«J'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire» : Thierry Ardisson révèle les détails de sa tentative de suicide
Son surnom de l'homme en noir ne relève pas uniquement de ses tenues. L'animateur a dévoilé l'une de ses facettes particulièrement sombre dans le documentaire réalisé par Audrey Crespo-Mara. Un parcours torturé. Dès le plus jeune âge, Thierry Ardisson s'est révélé particulièrement tourmenté. Entre ses rapports complexes à sa famille et son besoin constant d'évasion, l'homme finit par s'émanciper en construisant sa carrière à Paris. Pourtant, le succès professionnel n'efface pas la facette particulièrement sombre de sa personnalité. Alors que le jeune publicitaire semblait, sur le papier, tout réussir, son monde s'écroule lorsque sa fiancée émet des doutes sur leur relation. Désemparé, «l'homme en noir» attente alors à sa vie. Une tentative de suicide qu'il décrit en détail dans le documentaire d'Audrey Crespo-Mara. À lire aussi Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson Publicité «Ça allait très mal parce que j'avais un rival, un comédien qui était beaucoup plus sexy que moi avec mes bottes en python et mes cheveux sur les épaules. Elle hésitait», amorce-t-il alors que son épouse actuelle le questionne. «Les histoires d'amour, ça vous touche au plus profond», déclare Thierry Ardisson avant de se souvenir d'un jour en particulier qui aurait pu faire basculer sa vie. «Un moment, je me suis dit que je n'allais pas y arriver. Un matin où j'allais plus mal que d'autres. J'ai fait couler un bain», entame le publicitaire avant de poursuivre, J'ai ouvert les veines avec une lame de rasoir. J'ai mis le bras dans l'eau chaude, et j'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire.» Une description minutieuse de la scène, aussi surprenante que morbide. «La baignoire devenait de plus en plus rouge, c'était assez joli d'ailleurs», se remémore Thierry Ardisson dans le documentaire. Une dissociation glaçante avec l'horreur du moment. Sans l'intervention de la cause de ses tourments, la vie de «l'homme en noir» aurait alors pu se terminer, cinquantaine ans plus tôt. «À ce moment-là, ma fiancée revient. Elle ne devait pas revenir mais elle revient et me trouve comme ça. Elle appelle le Samu évidemment. Je me retrouve à l'hôpital et finalement il y a un psy qui est venu me voir pour me dire 'on peut vous soigner, vous rendre normal'. J'ai dit non en expliquant : 'Si vous me rendez normal, je vais perdre ma créativité, je vais devenir comme les autres, perdre ma singularité'.» Une crainte qui n'a pas lâché Thierry Ardisson jusqu'à la fin de sa vie.


Le Figaro
5 days ago
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Son enfance, la drogue et Dieu : ce qu'il faut retenir du documentaire d'Audrey Crespo-Mara sur Thierry Ardisson
Ce mercredi 16 juillet à 22h50, TF1 diffusait La face cachée de l'homme en noir. De son enfance à sa mort, aidée ses témoignages de proches, la journaliste a dressé le portrait exhaustif de l'animateur. Morceaux choisis. Drogues, dépression, tentative de suicide. Audrey Crespo-Mara dans son documentaire La face cachée de l'homme en noir , fait état d'un Thierry Ardisson profondément perturbé, hypersensible et obsédé par l'idée de la mort. La journaliste sur TF1 divise ce portrait de l'homme en noir en dix commandements. «Ta famille, tu fuiras» Premier commandement du déroulé de sa vie : son enfance. Thierry Ardisson a toujours ressenti un certain malaise avec sa famille. «J'ai une enfance qui n'était pas drôle», déclare l'animateur emblématique. Fils de militaire, lui et son frère, Patrick, déplorent «une vie de nomade». «On a déménagé six fois en dix ans», explique ce dernier. Des conditions loin d'être idéales pour se faire des amis. Situation de mal-être renforcée par la naissance de son frère. Des propos appuyés par le principal concerné : «Quand je suis arrivé, il était peut-être un peu jaloux». À lire aussi «J'ai attendu que le sang se vide dans la baignoire» : Thierry Ardisson révèle les détails de sa tentative de suicide Publicité Une contrariété assez commune chez les aînés. Sauf que Thierry Ardisson, très affecté, a franchi une limite. «Je ne le ménageais pas, je n'avais pas vraiment envie de l'aimer en fait», explique sombrement l'homme de télévision. «Un jour, alors que nous jouions, mon frère est parti se planquer dans la grange. Je ne pouvais pas le faire sortir alors j'ai décidé de foutre le feu à la grange». Un évènement qui aurait pu se finir tragiquement si le plus jeune n'était pas sorti de sa cachette à temps. Premiers signes du besoin d'attention omniprésent de celui que ses propres enfants décrivent comme égocentrique. Un incident qui vaudra à Thierry Ardisson de se retrouver, à dix ans, en pension «chez les curés». Les relations avec les autres membres de sa famille ne sont pas meilleures. «J'avais l'impression qu'il y avait eu une erreur à la maternité. Comment un mec comme moi a pu se retrouver dans cette famille ?», interroge même l'animateur face caméra. Le présentateur vedette décrit sa mère comme une personne «dépressive», profondément perturbée par l'abandon de sa propre mère à l'âge de six ans. À 17 ans, après avoir obtenu son baccalauréat, «l'homme en noir» n'exprime qu'un seul souhait à son père : partir. À lire aussi «On a fait ça en face du Père-Lachaise» : les coulisses de la folle Une de Paris-Match avec Thierry Ardisson dans un cercueil «À la drogue, tu succomberas» Quatrième commandement du documentaire, Thierry Ardisson raconte sa descente aux enfers matérialisée par la drogue. C'est pendant un voyage en Malaisie, à 25 ans, que l'écrivain tombe dedans. «L'époque, c'était d'échapper au réel», justifie-t-il. «On était toute une bande, on habitait dans une grande maison au bord de la mer. Le premier truc qu'on faisait le matin, c'était de manger une omelette aux champignons hallucinogènes», confie l'animateur. «Notre seule occupation de la journée, c'était se défoncer», poursuit le présentateur qui avoue avoir usé de plusieurs produits, avant de finalement succomber à l'héroïne. «Au début, j'en prends pour être bien. Et après, le problème c'est que j'en prends juste pour ne pas être mal. C'est là où il faudrait avoir le courage de s'arrêter», confesse Thierry Ardisson. «L'homme en noir» continue sa route vers la mort, allant jusqu'au Laos pour consommer de l'opium dans le cadre de rituels traditionnels. Et finalement, le déclic : «J'ai commencé à m'inquiéter, à me dire 'tu vas crever ici'.» Autant de raisons qui le poussent à revenir en France pour construire la carrière qu'on lui connaît. Mais ce chemin n'a pas été sans embûche. Publicité La rédemption par la Foi «Ce qui m'a aidé à décrocher, c'est la Foi», explique Thierry Ardisson. L'animateur vedette n'a jamais caché son rapport à Dieu et la religion, extrêmement présents dans sa vie. Cette foi, «l'homme en noir» la décrit bien : «Mets-toi à genoux, prie et tu crois. N'attends pas d'avoir l'illumination divine. Fais déjà les rites, et à force, tu vas finir par croire». Imaginer Thierry Ardisson en homme pieux peut relever du paradoxe. Et pourtant. Son fidèle ami et associé dans «Tout le monde en parle» et «Salut les Terriens !» Laurent Baffie en témoigne. «Tu me dis souvent qu'il ne faut pas trop déconner avec la religion parce que, toi Thierry, tu as peur de brûler en enfer. Franchement Thierry, tu ne serais pas un peu con ?», demande-t-il à son ami dans une archive tournée dans le confessionnal d'une église. Dans le documentaire, le sniper professionnel relate : «J'ai toujours vu cette dichotomie entre le côté trash, rock'n'roll du drogué, et la photo du Pape sur son bureau». Pourtant, L'animateur emblématique avoue avoir plusieurs crucifix chez lui. La religion, tout comme la mort, tenait une place centrale dans la vie du présentateur. Véritable foi ou manière de contrôler son passage vers l'au-delà, Dieu a toujours été au cœur de l'existence de Thierry Ardisson.


Le Figaro
5 days ago
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«J'ai encore huit semaines» : les incroyables images de Thierry Ardisson à l'hôpital pour soigner son cancer
Quelques jours après son décès, l'homme en noir dévoile son intimité dans un documentaire diffusé ce mercredi 16 juillet sur TF1 et réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara. Une vie retracée dans la plus grande intimité. Ce mercredi 16 juillet était diffusé le documentaire portant sur la vie et l'œuvre de Thierry Ardisson, réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara. Seulement deux jours après la mort de l'animateur, la Une a ainsi proposé à ses téléspectateurs de se plonger dans une intimité jamais dévoilée au travers de «La face cachée de l'homme en noir». De son enfance à son besoin de transgression en passant par ses grandes ambitions professionnelles, Thierry Ardisson se raconte au fil de ces 120 minutes. Mais dès les premières minutes de visionnage, le documentaire aborde le sujet de son cancer du foie, dont il est atteint depuis 2012. Comme un fil rouge, c'est dans ce même lieu que le documentaire se conclut. À lire aussi Coup de foudre à la télé, drague à l'ancienne et amour fou : la divine idylle entre Thierry Ardisson et Audrey Crespo-Mara Publicité Plus qu'intime, le documentaire ne se contente pas d'interroger ses proches ou lui-même sur cette maladie. Les caméras le suivent jusque dans les couloirs de l'hôpital. Tantôt avec une blouse jetable sur le dos, allongé sur une table d'examen, tantôt en consultation avec son médecin. Ainsi, des premières images en date du 20 décembre 2024 sont dévoilées montrant son oncologue lui annoncer que son «nodule au foie était stable en taille». «Je suis devenu très féru de ma maladie. Je sais exactement ce que j'ai. Je sais exactement ce que font les traitements. Et quand j'arrive à l'hôpital, je fais don de mon corps à la science. À partir du moment où je suis allongé sur le lit, ils ont tous pouvoirs. Ils font ce qu'ils veulent», explique-t-il en voix off, alors que les équipes de tournage le suivent dans une salle d'intervention. Blouse bleue enfilée, branché à l'oxygène, Thierry Ardisson est préparé à une endoscopie. Alors même que l'examen médical permettant d'explorer l'intérieur de l'organisme se déroule, les caméras continuent de tourner, glanant ainsi les commentaires des médecins. «La seule crainte, c'est que ça s'emballe» Quelques instants plus tard il réapparaît, sans doute en salle de réveil, quelque peu sonné. «Ça vous ramène bien dans la réalité l'hôpital je trouve. Pour des gens comme moi, c'est important de mesurer la réalité du monde parce qu'on vit quand même dans des univers faciles et là on redescend au niveau de la réalité», déclare-t-il dans le documentaire en expliquant n'avoir pas peur et continuer de vivre normalement. Puis de nuancer : «La seule crainte, c'est que ça s'emballe. Il suffirait que d'un seul coup la maladie explose pour que j'en aie pour six mois. Mais ça donne du goût à la vie». «Depuis que j'ai cette maladie, je prends beaucoup plus de plaisir dans les choses simples, voir les gens que j'aime. Finalement, quand ça va mal il faut serrer les dents», lance-t-il particulièrement ému. Sentiment qui le suit durant l'entièreté du film. Après une première salve d'examens filmée, une IRM de contrôle réalisée en mars dernier après son traitement de radiothérapie est à nouveau livrée aux caméras d'Audrey Crespo-Mara. Dans la foulée, les détails de la consultation avec sa radiologue où Thierry Ardisson apprend avoir de nouveaux nodules sur les poumons sont eux aussi filmés. «Donc le foie va bien, maintenant ce sont les poumons. Il y a des rebondissements, c'est comme dans les films», tente-t-il d'ironiser. Et d'ajouter, sonnant la fin du documentaire : «Je ne vais pas mourir tout de suite. Ne t'en fais pas, j'ai encore huit semaines.»


Le Parisien
6 days ago
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« Ça fait quand même bizarre » : Julien Courbet gêné par la diffusion du documentaire sur Thierry Ardisson, deux jours après sa mort
TF1 s'apprête à diffuser un documentaire inédit ce mercredi 16 juillet à 22h50, deux jours après le décès de Thierry Ardisson . « La face cachée de l'homme en noir », écrit et réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara, également journaliste du groupe, revient sur la carrière de l'animateur de 76 ans et son combat contre le cancer du foie qui l'a emporté le 14 juillet. Un délai court qui n'a pas manqué de faire réagir Julien Courbet. « Il n'est même pas enterré… », a souligné lundi l'animateur de « Ça peut vous arriver » sur X. « Je suppose que ça devait être sa volonté que les choses aillent aussi vite.. Ça fait quand même bizarre », a-t-il continué, ajoutant que « chacun choisit sa sortie… ». Et Thierry Ardisson, qui voulait voir arriver la mort « arriver en face », l'a bien choisie à l'avance. À sa famille, l'animateur a laissé des « instructions » pour ses funérailles et aux journalistes, un kit presse et un best-of d'archives . Ce mercredi soir, le public pourra redécouvrir la longue carrière de l'animateur au style provocant, parfois décrié. « Juger le passé avec les yeux du présent, ça s'appelle un anachronisme, se défend l'homme en noir dans un extrait diffusé au journal de 13 heures de TF1 lundi. Aujourd'hui, on ne pourrait plus refaire ce type d'interviews à la télévision, j'en suis parfaitement conscient. Et je comprends très bien, moi aussi, que maintenant il y a des choses qu'on ne peut plus dire parce que ça fait du mal aux gens. C'est un argument qui me touche. C'est même le seul. » Dans le documentaire, le septuagénaire revient également sur les derniers mois de sa vie, son combat contre la maladie, et son hospitalisation à la Pitié Salpêtrière.


Le Figaro
7 days ago
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Thierry Ardisson se confie pour la première fois sur son cancer dans le documentaire d'Audrey Crespo-Mara
Ce mercredi 16 juillet, à 22h50, deux jours après l'annonce de sa mort, TF1 diffusera un documentaire consacré à l'animateur et réalisé par son épouse. «Vous le connaissez, mais vous ne le connaissez pas», écrit Audrey Crespo-Mara à propos de son mari, dans un communiqué annonçant la diffusion de son documentaire, «La face cachée de l'homme en noir», ce mercredi à 22H50 sur TF1 deux jours à peine après le décès de Thierry Ardisson . «Tout le monde en a parlé sans jamais approcher sa vérité», poursuit la journaliste, qui a , semble-t-il découvert la vérité du présentateur emblématique de «Tout le monde en parle». «Mon ambition : vous faire découvrir celui qui se cache derrière le costume de 'l'homme en noir'. Je me suis dit : 's'il est quelqu'un qui doit pouvoir le percer à jour, c'est moi qui suis journaliste, portraitiste, et qui vis avec lui depuis 15 ans'», confie encore la présentatrice du «Portrait de la semaine» dans «Sept à huit». À lire aussi France 2 bouleverse ses programmes et rend hommage à Thierry Ardisson avant Audrey Crespo-Mara sur TF1 Publicité La joker d'Anne-Claire Coudray aux JT de TF1 le week-end fait une promesse aux téléspectateurs : «Je raconte son histoire à travers des moments d'anthologie médiatiques, des archives personnelles inédites, mais aussi des souvenirs très intimes». Parmi les témoins, ses amis comme Philippe Corti ou Franz-Olivier Giesbert, sa productrice Catherine Barma, ou encore ses enfants Manon, Ninon et Gaston dont les apparitions télévisuelles sont rares, voire inexistantes. La veuve du présentateur, dont les caméras le suivent depuis deux ans, a divisé ce documentaire en «10 Commandements de sa vie» : «Ta famille, tu fuiras»; «De ton métier, tu feras une fête»; «Le destin, tu provoqueras»; «À la drogue, tu succomberas»; «Pour créer, tu t'obséderas»; «Ta chance, tu saisiras»; «Tu transgresseras»; «En écrivain, tu te rêveras»; «La postérité, tu chercheras». Audrey Crespo-Mara propose de revenir sur le parcours de vie de Thierry Ardisson, de son enfance à ses heures de gloire télévisuelles, en passant par ses addictions, ses polémiques, son passage dans la pub, à travers des images exclusives de la collection personnelle de «l'homme en noir» lui-même. Des confidences inédites sur son cancer Dans le 13 Heures de ce lundi 14 juillet, Isabelle Ithurburu, un extrait a été diffusé en exclusivité, dans lequel celui Thierry Ardisson se justifie une dernière fois ses comportements jugés problématiques dans le passé, envers les femmes notamment. Mais c'est surtout le dernier commandement qui promet de l'inédit : «La mort en face, tu regarderas». Si l'animateur emblématique évoquait régulièrement la mort, il n'a jamais révélé publiquement le cancer dont il souffrait depuis plusieurs mois. Ce sera le cas dans ce documentaire. Une première. L'occasion pour le téléspectateur d'en apprendre davantage sur ses dernières préoccupations. La diffusion rapide du documentaire, avant même les obsèques du présentateur qui auront lieu ce jeudi 17 juillet, en a étonné plus d'un. À commencer par l'animateur de M6 Julien Courbet qui a déclaré sur son compte X après le JT de ce lundi : «Il n'est même pas enterré».