
La renaissance d'Esther Gonzalez, meilleure buteuse de l'Euro et doyenne de l'Espagne
Esther Gonzalez n'a eu besoin que de 87 secondes pour marquer son premier but dans cet Euro. À 32 ans et 207 jours au moment d'entamer la compétition face au Portugal, le 3 juillet, l'attaquante espagnole (54 sélections, 37 buts) est devenue la joueuse la plus âgée à participer à une phase finale de l'Euro sous le maillot de la Roja. Mais comme pour Kylian Mbappé, il ne faut pas lui parler d'âge.
La native de Huescar (à ne pas confondre avec Huesca), en Andalousie, en très grande forme dans ce tournoi malgré une alerte musculaire avant le quart de finale, a marqué un doublé lors de la victoire inaugurale des championnes du monde (5-0), puis un but au cours du succès écrasant face à la Belgique (6-2, le 7 juillet) et encore un face à l'Italie (3-1, quatre jours plus tard) lors de la dernière journée de la phase de groupes, et occupe la place honorifique de meilleure buteuse du tournoi. Elle devance d'un but sa compatriote, double Ballon d'Or, Alexia Putellas (3 réalisations), avec laquelle elle figure à la troisième place des meilleures buteuses de l'histoire de l'équipe nationale ibérique.
Un exil aux Etats-Unis salvateur
Logiquement moins identifiée du grand public que les deux stars de la Roja, Putellas et Aitana Bonmati, Gonzalez confirme durant cet Euro son efficacité affichée cette saison avec la franchise américaine de NJ/NY Gotham FC. Avec 10 buts inscrits en treize rencontres, l'ancienne avant-centre du Real Madrid (2021-2023) est actuellement la meilleure buteuse du Championnat outre-Atlantique et a été désignée meilleure joueuse du mois d'avril.
De quoi la mettre en confiance après sa non-sélection aux Jeux Olympiques l'été dernier, où les Espagnoles avaient terminé quatrièmes, battues dans le match pour la 3e place (0-1) par... l'Allemagne, qu'elles retrouveront en demi-finales de l'Euro mercredi soir. « Le changement depuis que je suis aux États-Unis est incroyable, confiait Gonzalez, citée par l'AFP, juste après le succès face aux Portugaises. M'entraîner avec les joueuses américaines m'a donné un plus. Ensuite, j'ai passé de nombreuses heures à la salle de sport pour avoir cette étincelle dont nous, les attaquantes, avons besoin pour arriver les premières sur le ballon et nous battre contre les défenseuses. »
Foot,
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La demi-finale de l'Euro Allemagne-Espagne diffusée sur TF1
La championne du monde, qui était l'une des capitaines de l'Espagne durant le Mondial remporté en 2023, se démarque aussi par son état d'esprit résolument tourné vers le collectif. « Pour moi, il n'y a pas de différence entre jouer ou ne pas jouer, entre marquer ou non, assurait-elle. Je pense seulement à faire le pressing, à aider mes coéquipières, créer des espaces pour la ligne du milieu et quand j'ai une occasion, je me lance. Et si je rate, je me dis toujours que je marquerai le but suivant. » N'ayant pas trouvé le chemin des filets contre la Suisse en quarts (2-0, vendredi), elle a sans doute déjà réfléchi à la manière dont elle pourrait le faire face à l'Allemagne.
Angleterre (F)

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