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Ottawa envisage d'acheter des drones pouvant voler avec des avions F-35

Ottawa envisage d'acheter des drones pouvant voler avec des avions F-35

La Pressea day ago
Ottawa envisage d'acheter des drones pouvant voler avec des avions F-35
(Ottawa) Le ministère de la Défense nationale envisage l'achat de drones de combat qui renforceraient les capacités de ses prochains chasseurs F-35.
Kyle Duggan
La Presse Canadienne
Des documents non confidentiels obtenus par La Presse Canadienne laissent entendre que l'achat d'appareils de combat sans équipage pourrait coûter jusqu'à 16 $ milliards et nécessiterait des centaines d'employés.
Cette somme est située dans la fourchette supérieure de l'estimation. Le prix véritable et les autres aspects de cette technologie émergente demeurent incertains. Le fait que le gouvernement ait amorcé des recherches sur cet équipement ne signifie pas que la décision d'en acheter a été prise.
David Perry, président de l'Institut canadien des affaires mondiales, souligne que les alliés du Canada se dirigent déjà dans cette voie. Le gouvernement voudra donc savoir comment ses plus proches partenaires militaires comptent utiliser cette technologie.
Selon lui, les drones de combat donneraient à l'aviation canadienne une plus grande flexibilité pour participer à des opérations alliées. Cet équipement pourrait coûter moins cher que les avions conventionnels tout en jouant un rôle de multiplicateur de forces.
« Les pays, particulièrement dans le monde occidental, veulent trouver le meilleur compromis lorsqu'ils investissent dans de l'équipement onéreux. Nous sommes en train d'acquérir des chasseurs qui coûteront beaucoup d'argent. Ces appareils peuvent être phénoménaux, mais ils coûtent si cher qu'on ne peut pas en fabriquer beaucoup. »
M. Perry observe que la Russie a lancé plusieurs drones et missiles contre l'Ukraine depuis le début de la guerre.
« Cela devient beaucoup plus difficile pour un système de défense de s'occuper d'un très grand nombre de cibles en même temps », lance-t-il.
Dans sa plus récente mise à jour de sa politique de défense, le gouvernement fédéral exprimait l'idée d'explorer la possibilité d'acquérir des drones de combat.
Le Canada n'a jamais déployé des drones de combat pouvant travailler en tandem avec des chasseurs.
Daniel Norton, un expert des systèmes de gestion à la corporation Rand, dit que le type de drone examiné par le Canada est plus habituellement plus petit que les appareils devant être manœuvrés par un équipage. Il coûte moins cher, surtout si l'on en achète en masse. On peut aussi les utiliser lorsque le commandement ne veut pas risquer la vie d'un pilote.
Ces véhicules peuvent aussi agir de façon autonome jusqu'à un certain degré, notamment pour viser et voler, mais ce sont des humains qui sont aux commandes. Les prochaines versions de cet équipement pourraient être utilisées de façon entièrement autonome.
M. Norton doute que cet équipement puisse être déployé d'ici 2030 par quelque pays que ce soit.
« Je serai surpris si cela survient plus tôt », avance-t-il.
Le ministère de la Défense nationale avait vaguement fait allusion à ce type d'arme, affirmant son Intention d'explorer « les capacités du Canada en ce qui a trait à la défense aérienne intégrée et antimissile ».
Dans un document intitulé « Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada » publié en 2024, le gouvernement s'engageait à étudier « les possibilités d'acquisition d'une série de drones de surveillance et de frappe, ainsi que d'une capacité de lutte antidrones ».
Une analyse préliminaire examinant diverses solutions laisse entendre que l'achat d'une plateforme entièrement fabriquée au Canada n'est pas au programme. Toutefois, elle souligne la possibilité pour le Canada de collaborer avec des partenaires comme l'Australie, les États-Unis et les pays européens, pour mettre au point cette technologie.
En mars, le premier ministre fédéral Mark Carney avait ordonné un nouvel examen de l'achat d'une flotte de 35 chasseurs à la suite de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.
Une décision pourrait être prise à ce sujet d'ici la fin de l'été.
L'achat prévu de 88 chasseurs furtifs fabriqués aux États-Unis pourrait s'élever à 27,7 milliards, selon le vérificateur général. Pour l'instant, le Canada ne s'est engagé qu'à financer les 16 premiers appareils.
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