« Ça a été un choc » : l'incroyable découverte des lettres cryptées de Marie Stuart 450 ans après sa mort

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Le Figaro

6 days ago

• Le Figaro

Pays-Bas : une visite immersive de la vie d'Anne Frank créée avec de l'intelligence artificielle

Une entreprise néerlandaise de tourisme a mis en place un nouveau dispositif mêlant nouvelles technologies et intelligence artificielle, afin de mieux comprendre le destin d'Anne Frank en 1941, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Reconstituer, sur l'écran d'un smartphone, les rues d'Amsterdam, aux Pays-Bas, pendant l'année 1941, alors qu'Anne Frank et la population juive subissaient les lois antisémites : c'est le pari d'un nouveau dispositif mêlant technologie et intelligence artificielle, créé par l'entreprise néerlandaise CityFans, afin de permettre aux touristes désireux de mieux comprendre le parcours de la jeune fille pendant la Seconde Guerre mondiale. Chaque jour, la jeune Anne Frank et sa sœur Margot devaient marcher 2,5 kilomètres pour se rendre à l'école, les lois antijuifs alors en vigueur leur interdisant les transports en commun et la bicyclette. C'est ce genre de détails que présente cette reconstitution interactive de la vie des Juifs d'Amsterdam avant et pendant l'occupation nazie. Publicité Un dispositif mis en place pour contrer la saturation de la maison d'Anne Frank «La Maison d'Anne Frank, le musée, est très petite et sa capacité d'accueil est limitée. Beaucoup de gens viennent ici et sont déçus parce qu'ils n'ont pas pu découvrir Anne Frank», déplore-t-il. Pour découvrir ce lieu où Anne Frank écrivit son célèbre journal, les visiteurs doivent en effet réserver un mois et demi à l'avance. Chaque année, plus d'un million de touristes visitent l'étroite maison et l'annexe où la jeune fille allemande et sa famille se sont cachées des nazis pendant deux ans, de juillet 1942 jusqu'à leur arrestation début août 1944. La famille s'était installée aux Pays-Bas en 1933 pour fuir les persécutions en Allemagne. «Nous avons créé ce produit pour rapprocher Anne Frank d'un plus grand nombre de personnes», explique à l'AFP Moti Erdeapel, directeur de CityFans. Une visite virtuelle avec une narration humaine Avec la visite virtuelle, il suffit de s'armer d'un téléphone portable et d'écouteurs. Un code unique donne accès à un parcours de 7 kilomètres en douze étapes à travers Amsterdam. Un récit audio accompagne le visiteur, ainsi que des animations générées par l'IA à partir de données provenant des archives de l'Institut Anne Frank, de la ville d'Amsterdam et du musée de l'Holocauste. «Nous avons essayé de sortir de l'oubli des histoires que la plupart des gens ne connaissent peut-être pas, mais qui sont incroyables: des gens qui ont vraiment risqué leur vie pour sauver des enfants des nazis», continue Moti Erdeapel, 45 ans. Une étape notable de la visite est la maison de Miep Gies, néerlandaise catholique qui a aidé les Frank à se cacher. Les traits de son visage s'animent à partir de photos d'archives. Publicité Une histoire «importante pour Amsterdam» «Cette histoire me tient à cœur parce qu'elle est importante non seulement pour Amsterdam, mais aussi pour moi personnellement», poursuit Moti Erdeapel, d'ascendance juive-polonaise et hongroise, qui dit avoir «grandi avec ces histoires sur l'Holocauste et sur les personnes qui n'ont pas survécu». Bien qu'il souligne l'importance des musées et du Journal, le directeur de CityFans voit dans cette visite guidée une opportunité de raconter l'histoire d'Anne Frank à une nouvelle génération habituée à la technologie. Avec de «bonnes recherches», et une attention portée à l'«aspect humain» de la narration, «l'IA ne fera qu'embellir les choses et les rendre plus passionnantes et immersives pour tout le monde», conclut-il. Environ 107.000 juifs néerlandais et réfugiés ont été déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, 102.000, dont Anne Frank, sont morts dans les camps de concentration et d'extermination, soit environ 75% de la population juive d'avant-guerre aux Pays-Bas.

Le Figaro

06-07-2025

• Le Figaro

Nikola Tesla, cet inventeur si méconnu

Réservé aux abonnés CRITIQUE - À la façon d'un enquêteur, Yannick Roudaut entraîne le lecteur à la découverte d'un homme dont le destin et le génie ne se résument pas à une marque de voiture électrique. Il serait si triste que le nom de Nikola Tesla ne soit connu du grand public que par le principal hommage qui lui a été rendu avec les voitures du même nom. Yannick Roudaut, auteur de nombreux essais, retrouve sa plume de journaliste avec ce roman, La Vie rêvée de Nikola Tesla (La Mer salée), « un moyen de ne pas coller complètement à la réalité », mais sans jamais s'en éloigner beaucoup. Nikola Tesla fut un personnage haut en couleur, effacé de l'histoire par d'autres inventeurs plus vocaux, comme Thomas Edison ou Guglielmo Marconi. Où l'on apprend que ce dernier, nobélisé pour sa découverte de la télégraphie sans fil, a largement pillé les brevets de Nikola Tesla, déposés dix ans plus tôt ! Nikola Tesla est surtout celui sans qui l'adoption de l'électricité à une vaste échelle n'aurait jamais été possible. Sans lui, pas de courant alternatif, toujours utilisé de nos jours pour transporter l'électricité sur de (très) longues distances. À lire aussi Alternatif ou continu? Quand Nikola Tesla fit perdre la guerre des courants à Thomas Edison La vie de Nikola Tesla, rêvée ou non, sonne…

Le Parisien

06-07-2025

• Le Parisien

« Ça a été un choc » : l'incroyable découverte des lettres cryptées de Marie Stuart 450 ans après sa mort

Elles dormaient dans les réserves de la Bibliothèque nationale de France (BNF) depuis plusieurs siècles. Des pages et des pages, recouvertes de chiffres, de traits, de ronds et caractères spéciaux, sans former de phrases. Un langage codé jusque-là incompréhensible. Sans date, ni signature. Le mystère de cette cinquantaine de lettres vient être percé par trois experts en cryptographie. Leur origine est désormais certaine : il s'agit de missives codées écrites par la reine d'Écosse Marie Stuart, pendant sa captivité, dans un château près de Sheffield (Angleterre), de 1578 à 1584. Cette folle histoire est racontée dans un documentaire qui sera diffusé le 27 septembre prochain sur Arte. Une découverte fascinante, près de 450 ans après la mort de cette souveraine au destin tragique, emprisonnée pendant dix-huit ans par sa cousine , la reine Élisabeth Iere d'Angleterre, qui la fera exécuter, en 1587.