
Pour Trump, il est exclu que l'Ukraine récupère la Crimée ou entre dans l'Otan
Donald Trump a affirmé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il doit recevoir lundi, pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie «presque immédiatement», excluant que Kiev récupère le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014 et entre dans l'Otan.
«Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le veut, ou il peut continuer à combattre. Souvenez-vous comment cela a commencé. Pas question de récupérer la Crimée donnée par Obama (il y a 12 ans, sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré) et PAS QUESTION POUR L'UKRAINE D'ENTRER DANS L'OTAN», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.
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Le HuffPost France
6 minutes ago
- Le HuffPost France
Avant la rencontre Trump-Zelensky, le président américain donne le ton sur son réseau Truth social
INTERNATIONAL - Un alignement sur les revendications de Vladimir Poutine? Donald Trump a donné le ton avant sa rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens ce lundi 18 août à Washington. « Pas question [pour l'Ukraine] de récupérer la Crimée » et « PAS QUESTION POUR L'UKRAINE D'ENTRER DANS L'OTAN », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social dimanche 17 août dans la soirée. Une tentative claire de faire pression sur son homologue ukrainien pour qu'il renonce à certaines de ses exigences. Pour le locataire de la Maison-Blanche, « le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le veut, ou il peut continuer à combattre ». « Nous avons tous le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable. Et la paix doit être durable », a pour sa part écrit Volodymyr Zelensky sur X à son arrivée à Washington. Plusieurs dirigeants européens Donald Trump s'est également félicité qu'il n'y ait « jamais eu autant de dirigeants européens en même temps » à la Maison Blanche ce lundi 18 août. Outre Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen font le déplacement à Washington. Le dirigeant ukrainien, qui s'est réjoui de cette « unité » européenne, a souligné dimanche depuis Bruxelles qu'il ne savait « pas exactement » de quoi Vladimir Poutine et Donald Trump avaient parlé en Alaska le 15 août et qu'il était impatient d'avoir plus de détails. Il s'entretiendra d'abord en tête-à-tête avec Donald Trump, a indiqué une source proche du gouvernement allemand. Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. Il y aura un déjeuner de travail, puis une discussion de plusieurs heures en cercle élargi. Garanties de sécurité Outre la question de la Crimée évoquée explicitement dimanche par Donald Trump, une source informée d'échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l'AFP que le président Donald Trump soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait en totalité les régions de Donetsk et Lougansk, et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia. Les Européens ont toujours fait de l'unité territoriale de l'Ukraine une revendication centrale. La question de garanties de sécurité offertes à Kiev en échange d'un compromis devrait occuper une place centrale lors des discussions de lundi. En rentrant d'Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d'une clause de sécurité collective inspirée de l'article 5 de l'Otan, en dehors toutefois du cadre de l'Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle. jusqu'à quel point » il se joindra aux garanties de sécurité.


Les Echos
6 minutes ago
- Les Echos
Guerre en Ukraine : Trump se confronte à la quête complexe de la paix
Changement de décor. Les étendues sauvages de l'Alaska ont laissé la place aux dorures de la Maison-Blanche. Avec, toujours, Donald Trump au premier plan. Le président américain s'apprête à recevoir ce lundi à Washington, dans une ville prise d'assaut par les agents fédéraux, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et une poignée de chefs d'Etat européens, dont Emmanuel Macron. Le sort de l'Ukraine, plus de trois ans après le début de l'invasion russe, sera au coeur des discussions. Un accord de paix global serait à portée de main, à en croire les déclarations de Donald Trump après son sommet avec Vladimir Poutine. Le président américain aime présenter son intervention dans la « stupide guerre de Biden » comme désintéressée, motivée par la volonté de mettre un terme aux horreurs d'une guerre « qui n'aurait jamais eu lieu » s'il avait été président. Le prix Nobel dans le viseur Les médias et l'opposition démocrate « devraient parler des 6 guerres etc. que j'ai arrêtées !!! », plutôt que de critiquer ces efforts, s'est-il plaint dimanche matin sur son réseau Truth Social. L'auteur de « L'Art de la négociation » a une réputation à défendre et une image d'homme de paix à parfaire. De tous les conflits dans le monde, « je pensais que ce serait le plus facile à régler et c'était en fait le plus complexe », a-t-il confié sur Fox News, au micro de Sean Hannity, laudateur après son entretien avec Poutine. Le culte de la personnalité des « MAGA » ne suffit pas à Donald Trump. Il se rêve en pacificateur reconnu et célébré par ses pairs pour ses talents de diplomate. Mais le prix Nobel de la paix lui échappe toujours. Une frustration d'autant plus grande que Barack Obama l'a reçu en 2009, à peine arrivé au pouvoir. Le président américain en est même venu à complimenter Hillary Clinton, sa grande rivale politique, après qu'elle a proposé de le nommer pour ce prix s'il parvenait à arracher un cessez-le-feu à la Russie. Après avoir abandonné l'idée d'un cessez-le-feu immédiat après une entrevue avec Poutine et à défaut d'avoir obtenu quoi que ce soit de substantiel à Anchorage, l'Ukraine et les Européens redoutent que Donald Trump cherche à imposer un accord de paix global à Kiev, quel que soit le prix fixé par Vladimir Poutine en Alaska. Tous redoutent une mauvaise surprise après l'humiliation subie par Volodymyr Zelensky en février aux mains du président et de son acolyte J.D. Vance dans le Bureau ovale. Pas de sanctions à l'horizon A ses yeux, c'est à l'Ukraine de faire des concessions, puisque la Russie est une « grande puissance », contrairement à Kiev. Il se voit déjà orchestrer un grand sommet tripartite, apparemment plus soucieux de l'optique et du calendrier que des implications stratégiques des termes de l'accord. Les plaidoiries des Européens ont peu de chance de faire le poids face aux flatteries de Vladimir Poutine. « On s'est super bien entendus », a-t-il insisté à de multiples reprises sur Fox News, visiblement heureux de ses interactions personnelles avec le maître du Kremlin. Donald Trump doit en revanche composer avec les parlementaires républicains, bien plus hostiles à la Russie que lui. Il ne peut pas se permettre de paraître trop conciliant vis-à-vis de Moscou, au risque de raviver la fronde au Sénat. Depuis début juillet, 80 sénateurs sur 100 ont apposé leur signature en faveur d'un texte imposant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, dont des droits de douane punitifs sur ses partenaires commerciaux. Mais à l'ère « MAGA », la déférence prime. Les républicains sont pour le moment prêts à laisser le champ libre à Donald Trump. « Je n'ai jamais été aussi rempli d'espoir de voir cette guerre se terminer avec honneur et justice qu'aujourd'hui », a remarqué, enthousiaste, le sénateur Lindsey Graham sur Fox News après le sommet vendredi. Le plus grand champion de la cause ukrainienne parmi les proches de Trump place tous ses espoirs sur le sommet à trois, avec Zelensky et Poutine, que le président américain se verrait bien organiser dès vendredi prochain. Le Kremlin a pour sa part réfuté avoir discuté de l'éventualité d'une telle rencontre en Alaska. La lettre de la première dame « S'ils se rencontrent et qu'il n'y a pas d'issue à cette guerre, alors Donald Trump va pulvériser l'économie russe », a mis en garde le sénateur de Caroline du Sud. Le président américain s'est pour le moment bien gardé d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, ou même de tenir à jour les mesures mises en place sous Biden. Il a en revanche tenté une nouvelle approche pour espérer amadouer Vladimir Poutine. Donald Trump lui a remis en main propre une lettre de la première dame Melania Trump, l'implorant de penser aux enfants. « En protégeant l'innocence de ces enfants, vous ferez plus que servir la Russie seule : vous servirez l'humanité tout entière. Une idée aussi audacieuse transcende toutes les divisions humaines, et vous, M. Poutine, êtes à même de mettre en oeuvre cette vision dès aujourd'hui d'un simple trait de plume », l'a adjuré la « First Lady ».


Courrier International
6 minutes ago
- Courrier International
Virage à droite en Bolivie : la gauche absente du second tour de la présidentielle
'Virage à droite et grosse surprise' au premier tour de l'élection présidentielle bolivienne, résume le quotidien argentin Clarín. 'Virage à droite' car le sénateur de centre droit Rodrigo Paz, fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora, et l'ex-président de droite Jorge 'Tuto' Quiroga se sont qualifiés pour le second tour le 19 octobre prochain, en remportant respectivement 32,2 % et 26,9 % des suffrages, selon les résultats officiels, 'brisant ainsi l'hégémonie de la gauche dans le pays andin', observe Infobae. Et 'grosse surprise' car aucun institut de sondage ne créditait Rodrigo Paz de plus de 10 % des suffrages, contrairement au millionnaire Samuel Doria Medina, donné vainqueur par tous les sondeurs, mais qui a finalement dû se contenter d'une troisième place, avec un peu moins de 20 % des votes. C'est un 'résultat historique', observe El Deber. 'Ce sera la première fois dans l'histoire démocratique récente que le Mouvement vers le socialisme (MAS) ne sera pas représenté au second tour de l'élection présidentielle', ajoute le quotidien bolivien. Une « leçon » pour la gauche Ce résultat marque 'un changement historique dans la politique bolivienne' et 'confirme la fracture et le déclin' du MAS, la force politique fondée par l'ex-président Evo Morales, 'qui est entrée dans la course divisée et avec un soutien électoral bien inférieur à celui qui a caractérisé la politique bolivienne au cours des vingt dernières années', renchérit la BBC. Eduardo del Castillo, le candidat du MAS, a recueilli 3,2 % des suffrages, tandis que le candidat de gauche le mieux placé, Andrónico Rodríguez, n'a convaincu que 8,2 % de Boliviens. 'Que cela serve de leçon', a déclaré M. Paz après la publication des premiers résultats. 'La Bolivie ne demande pas seulement un changement de gouvernement, elle demande également un changement de système politique'. Les deux candidats qualifiés pour le second tour 'se disputent un électorat qui cherche à surmonter la crise économique et à clore le cycle politique du MAS, mais avec des styles différents', remarque la BBC. 'Paz incarne un profil plus innovant et modéré, tandis que Quiroga propose un discours plus politique, idéologique et conservateur'. La « campagne austère » de Rodrigo Paz La percée fulgurante du sénateur de centre droit 'reflète un vote citoyen qui a sanctionné la polarisation et récompensé une alternative différente', analyse El Deber. 'Sa campagne austère, marquée par des dépenses limitées sur les réseaux sociaux, contrastait avec les investissements massifs de ses rivaux et a fini par capitaliser sur un vote pour le changement'. Des analystes politiques interrogés par La Razón soulignent en outre que M. Paz 'a gagné dans des régions considérées comme favorables au MAS', confirmant que 'les élections de ce dimanche marquaient la fin du cycle du MAS et la migration de ses électeurs vers de nouvelles tendances'. 'Les Boliviens cherchent déjà à tourner la page et à entamer une nouvelle phase qui leur permettra de sortir de la crise économique, du manque de dollars et de carburant', confirme le quotidien péruvien El Comercio. 'Le pays, qui a connu un boom économique grâce à ses hydrocarbures, n'a plus de gaz à vendre ni à consommer. Ses réserves sont au plus bas et son gouvernement est totalement discrédité par ses citoyens'. Après ce premier tour, M. Paz semble le mieux placé pour succéder à Luis Arce, autrefois soutenu par l'ex-président Evo Morales mais désormais en guerre ouverte avec lui, et qui avait renoncé à briguer un second mandat. Le vote nul en forte hausse Le sénateur pourra en effet compter sur les voix de Samuel Doria Medina, qui a 'reconnu sa défaite et annoncé qu'il soutiendrait Paz', rapporte CNN en español. 'Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, je tiens mes promesses', a-t-il déclaré à la presse. ' Tout au long de la campagne, j'ai dit que si je n'atteignais pas le second tour, je soutiendrais celui qui arriverait en tête, si ce n'était pas le MAS (Mouvement vers le socialisme au pouvoir). Ce candidat est Rodrigo Paz, et je tiens parole'. Quant à Evo Morales, il a 'exigé de ses partisans qu'ils votent nul', une façon pour lui d'affronter ses rivaux malgré 'son impossibilité de participer au scrutin, bloqué par les autorités judiciaires et électorales', note le quotidien espagnol de droite El Mundo. Selon les résultats officiels, une partie non négligeable de l'électorat l'a suivi, le vote nul ayant atteint 19,3 % des voix – contre 4 % en moyenne lors des précédentes élections. Cela n'a pas empêché l'ancien président de crier à la 'fraude', au mépris des évaluations des autorités et des observateurs internationaux. 'La journée électorale s'est déroulée sans incidents majeurs et les missions d'observation de l'Organisation des États Américains (OEA) et de l'Union européenne (UE) ont souligné le calme et la 'vocation démocratique' avec lesquels les élections se sont déroulées', affirme El País.