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Quinté du mercredi 16 juillet au Mont-Saint-Michel : Baptiste Santamaria, des stades de football aux hippodromes

Quinté du mercredi 16 juillet au Mont-Saint-Michel : Baptiste Santamaria, des stades de football aux hippodromes

Le Parisien3 days ago
Même s'il est en pleine préparation avec des journées intenses pour préparer la saison 2025-2026,
Baptiste Santamaria
prend plaisir à évoquer son amour pour les trotteurs. Profitant d'une plage de récupération, le milieu de terrain se confie avec enthousiasme.
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«Couderc et Albaladejo étaient en pleurs» : Codorniou revient sur la première victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande
«Couderc et Albaladejo étaient en pleurs» : Codorniou revient sur la première victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande

Le Figaro

time13 minutes ago

  • Le Figaro

«Couderc et Albaladejo étaient en pleurs» : Codorniou revient sur la première victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande

Le 14 juillet 1979, l'équipe de France de rugby s'imposait pour la première fois en Nouvelle-Zélande. Didier Codorniou était de la partie. Pour Le Figaro, il se remémore ce moment fabuleux. Les victoires du XV de France en Nouvelle-Zélande se comptent sur les doigts d'une main. A quatre reprises, les Bleus sont parvenus à battre les fameux et redoutables All Blacks (14 juillet 1979, 26 juin et 3 juillet 1994, 13 juin 2009). Ceux qui n'ont pas inventé ce jeu mais qui l'ont réinventé. Didier Codorniou, surnommé le «Petit Prince», faisait partie de la première équipe à battre les hommes à la fougère argentée sur leur terre (19-24). Alors âgé de 21 ans, le trois-quarts centre se remémore pour Le Figaro ce souvenir fabuleux. Non sans émotion. LE FIGARO. - Que vous reste-t-il de ce premier succès français en Nouvelle-Zélande ? Didier Codorniou : Le 14 juillet 1979 est une date bien ancrée dans ma mémoire. À tel point qu'en tant qu'élu local, je n'oublie pas de mentionner cette date à la fin de mes interventions. Il me reste des souvenirs incroyables avec cette équipe rajeunie. Nous étions des jeunes de 20 ou 21 ans pour la plupart. On partait à l'aventure pour une longue tournée d'un mois et demi. Ce fut merveilleux. Publicité Vous souvenez-vous de l'avant-match ? Je me souviens de la pression qu'on avait eue entre le premier test-match à Christchurch, où on avait nettement perdu (23-9), et la semaine qui en avait découlé. Jean-Pierre Rives n'était pas très bavard. Mais on sentait qu'il était en colère. On avait fait bloc autour de lui. En termes de cohésion, c'était fantastique. On était déterminé. J'ai le souvenir qu'on avait passé une semaine intense, avec beaucoup de pression. On voulait essayer de faire un truc et on l'a fait. Aviez-vous senti de la méfiance dans les yeux des Néo-Zélandais ? En première période, les Néo-Zélandais ont été pris sur l'intensité et dans le jeu. Ils se sont réveillés en seconde période. C'était trop tard. Quoique, on aurait pu prendre un essai en toute fin de match mais mon ami Costes (Frédéric, NDLR) a sauvé la patrie. Il était un peu gringalet comme moi (rires). C'est vrai que la seconde période avait été éprouvante, on a fait quelques fautes et on aurait pu perdre. Mais il y avait une cohésion. On se regardait et on savait qu'on allait faire quelque chose ce jour-là. Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était il y a 46 ans. Vous fêtiez votre deuxième sélection, à seulement 21 ans, vous marquez également un essai... D'un point de vue personnel, cette rencontre fut particulière... J'ai vécu ma plus belle année rugbystique en 1979. Cette année-là a été marquée par ce titre de champion de France avec Narbonne. J'ai eu la chance de partir en Nouvelle-Zélande et de les battre chez eux. Historique. Quand je rentre en France, je retrouve ma famille et mes amis. La médiatisation n'était plus la même, c'était particulier. Je sais que ça a beaucoup marqué les esprits. Les Français ont été très fiers de cette victoire. Et surtout, Roger Couderc et Pierre Albaladejo étaient en pleurs. Pour moi, ça m'avait marqué de voir ces commentateurs qu'on admirait quand on était jeunes dans cet état grâce à nous. À lire aussi Pierre Albaladejo au Figaro : «En regardant le rugby d'aujourd'hui, j'ai peur» Parlez-nous de cet essai que vous aviez marqué... J'ai toujours privilégié le décalage plutôt que l'essai. Mon jeu était basé sur l'inspiration, la gestuelle. Je n'ai pas marqué beaucoup d'essais dans ma carrière ! Ce qui m'importait le plus, c'était de faire jouer le collectif. Ce qui m'avait plu dans ce match, c'était d'être à l'origine de quelques passes, de quelques cadrages débordements ou percées. Il est vrai que cet essai avait été important dans le déroulement du match. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour arriver le 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse Didier Codorniou, ancien trois-quarts centre du XV de France Et l'après-match, alors ? Je m'en souviens, oui (sourire). J'avais volé ou récupéré, ça dépend comment on le voit, un ballon que j'avais fait signer par toute l'équipe et que j'ai encore chez moi. C'était un ballon en cuir de l'époque avec un lacet. On avait fait une fête mémorable. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour y arriver le... 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse. Pour tout vous avouer, j'ai retrouvé il y a deux trois jours une valise que je n'avais pas ouverte depuis très longtemps et j'ai justement retrouvé un tee-shirt avec la mention «VIP» ramenée de ce voyage (rires). Vous me faites plaisir en me questionnant sur cette année-là parce que ce fut une année incroyable. Il y avait de l'émotion, de l'amitié et de la fraternité. Jean-Pierre Rives, ici avec un maillot des All Blacks, après la victoire française. Peter Bush / Icon Sport Publicité L'équipe de France achève sa tournée d'été ce samedi en Nouvelle-Zélande. Peut-on espérer le même dénouement que le vôtre, vécu en 1979 ? Les années passent mais ne sont jamais les mêmes. Les cadres ne sont pas là mais ceux des All Blacks non plus. Ils ont aussi des blessés et ont fait des changements. Nos joueurs sont en forme voire en grande forme pour certains. On peut les surprendre sur la vivacité et le rythme. J'ai regardé les deux tests, qui sont deux matchs complètement différents. En même temps, les All Blacks restent redoutables. Ils arrivent toujours à faire des choses assez incroyables, mais il y a toujours l'espoir de gagner ce troisième test-match. Ce qui serait bien pour cette belle équipe qui a du talent et des joueurs de grande qualité. Je pense que ça jouera sur le physique.

Marc-Antoine Olivier en bronze sur le 5 km des Mondiaux d'eau libre
Marc-Antoine Olivier en bronze sur le 5 km des Mondiaux d'eau libre

L'Équipe

time13 minutes ago

  • L'Équipe

Marc-Antoine Olivier en bronze sur le 5 km des Mondiaux d'eau libre

Après son abandon sur le 10 km en raison d'un choc à la tête, Marc-Antoine Olivier a bien rebondi vendredi en empochant la médaille de bronze du 5 km, remporté par l'Allemand Florian Wellbrock, aux Mondiaux d'eau libre de Singapour. Les émotions jouent au yoyo avec Marc-Antoine Olivier depuis un mois. Après une préparation chamboulée par la naissance de sa petite fille puis son abandon sur le 10 km en raison d'un choc reçu à la tête lors de la première épreuve d'eau des Championnats du monde, le Français a réussi à bien rebondir vendredi pour empocher la médaille de bronze sur le 5 km aux Mondiaux d'eau libre de Singapour. Comme sur le 10 km, l'Allemand Florian Wellbrock a devancé l'Italien Gregorio Paltrinieri de 2''9 et « MAO » de 4''. Le deuxième Français Sacha Velly a terminé 19e. Pour Marc-Antoine Olivier, cette sixième médaille mondiale en individuel avait une saveur très particulière. « Je suis super content. Ma petite femme et mon petit bébé doivent être contents et rassurés, a-t-il commenté, très ému au micro de la Fédération française de natation. Je me suis fait une grosse frayeur après le 10 km, j'ai eu un trou de mémoire. On peut échouer puis rebondir, c'est important. » Côté féminin, la jeune Inès Delacroix a pris une 9e place encourageante et Caroline Jouisse a fini 12e du 5 km, remporté par l'Australienne Moesha Johnson qui réalise, elle aussi, le doublé comme Wellbrock.

Comment l'UCI contrôle les vélos des coureurs du Tour de France
Comment l'UCI contrôle les vélos des coureurs du Tour de France

L'Équipe

time43 minutes ago

  • L'Équipe

Comment l'UCI contrôle les vélos des coureurs du Tour de France

Après chaque étape, l'UCI fait passer au moins une dizaine de vélos, dont celui du Maillot Jaune, au crible d'un scanner à rayons X portable. « L'Équipe » pu assister à une démonstration. Chaque jour, à la fin de l'étape du Tour de France, c'est un petit ballet qui s'orchestre près de la zone technique. Des commissaires de course se placent dès la ligne d'arrivée pour récupérer des vélos, qu'ils embarquent dans une tente noire installée dans la zone technique. Ces vélos sont d'abord pesés, puis examinés à l'aide d'un scanner portable à rayons X. Celui-ci, qui coûte plus de 50 000 euros, est capable de générer des images comparables à celles d'un examen médical et de repérer des variations de température pouvant indiquer la présence d'un moteur ou d'une batterie. Tous les composants sont passés au crible : roues, cadre, pédalier, tige de selle... Les images apparaissent en temps réel sur l'écran et sont aussi stockées. Le contrôle prend à peine quelques minutes, mais si un doute existe, le vélo peut alors être entièrement démonté. Avant certaines étapes, des contrôles magnétiques plus légers sont également effectués dans les bus des équipes. En course, des observateurs surveillent les éventuels changements de vélo. « Nous pouvons signaler des situations aux commissaires de l'UCI, pour qu'ils restent avec les anciens vélos à l'arrivée et que nous puissions les contrôler également. » Nick Raudenski, responsable de la fraude technologique à l'UCI Nick Raudenski, responsable de la fraude technologique à l'Union cycliste internationale (UCI) depuis 2024, ancien enquêteur criminel aux États-Unis, a conscience de l'enjeu : « Quand j'ai été nommé, c'est l'une des choses sur lesquelles je me suis posé. Je me suis demandé : "Si j'étais tricheur, comment je ferais ? Comment je dissimulerais ça ?" Les changements de vélo sont l'une des choses les plus intéressantes à évaluer. Nous avons la possibilité d'être alertés par le VAR, nous avons aussi nos propres enquêteurs qui analysent les performances et les images TV. Nous pouvons signaler des situations aux commissaires de l'UCI, pour qu'ils restent avec les anciens vélos à l'arrivée et que nous puissions les contrôler également. » Des contrôles en hausse chaque année À date, aucun vélo n'a jamais été contrôlé positif sur le Tour de France. L'an passé, l'UCI a réalisé 192 examens aux rayons X lors de la Grande Boucle, soit une hausse de 17 % par rapport à 2023, et une augmentation du nombre de contrôles est aussi prévue pour cette année. Jeudi, l'UCI a annoncé que 60 vélos ont été contrôlés, sans que l'on sache combien sont passés aux rayons X et combien ont juste subi un contrôle magnétique. Ce dispositif fait partie d'un arsenal plus large déployé par l'UCI pour prévenir toute tricherie. « Si je trouve quelque chose, ça va faire du bruit », confiait Raudenski récemment. Depuis 2024, l'UCI a d'ailleurs mis en place un programme de lanceurs d'alerte, baptisé SpeakUp, qui permet à quiconque de signaler une suspicion de fraude de manière anonyme.

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