« Repenser l'épargne à l'heure de l'incertitude »
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Les Echos
an hour ago
- Les Echos
Wall Street termine en hausse, S&P et Nasdaq au plus haut
* Le Dow Jones gagne/cède {.DJI;PCTCHNG}%, le S&P-500 {.SPX;PCTCHNG:2}% et le Nasdaq {.IXIC;PCTCHNG:2}% 13 août (Reuters) - Les indices de référence S&P 500 et Nasdaq ont terminé à des niveaux records pour la deuxième journée consécutive mercredi, portés par l'espoir que la Réserve fédérale approche d'un cycle d'assouplissement monétaire. Le marché a toutefois montré des signes de faiblesse dans certaines valeurs technologiques, après les fortes hausses enregistrées la veille. L'indice Dow Jones a gagné 1,04%, ou 463,66 points, à 44.922,27 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris 20,82 points, soit 0,32% à 6.466,58 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 31,24 points, soit 0,14% à 21.713,14 points. Des indicateurs suggérant que les tarifs douaniers américains sur les importations ne se sont pas entièrement répercutés sur les prix à la consommation ont rassuré les investisseurs, qui cherchent à évaluer l'impact des incertitudes commerciales sur l'économie. Plusieurs grandes valeurs technologiques, dont Nvidia , Alphabet et Microsoft, membres du groupe surnommé "Magnificent Seven", ont terminé en baisse, les investisseurs étant en quête de nouveaux moteurs de croissance. Apple a progressé après que Bloomberg News a rapporté que l'entreprise envisageait de se développer dans les robots dotés d'intelligence artificielle, la sécurité domestique et les écrans intelligents. L'indice Russell 2000, qui suit les entreprises à petite capitalisation sensibles aux taux d'intérêt, a poursuivi sa hausse pour atteindre un sommet de six mois. Les traders anticipent désormais pleinement une baisse de taux de 25 points de base, selon l'outil FedWatch du CME. La banque centrale avait abaissé les taux pour la dernière fois en décembre. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a déclaré mercredi qu'une baisse plus agressive de 50 points de base était envisageable, compte tenu des récents chiffres faibles de l'emploi. Les investisseurs se tournent également vers d'autres secteurs après le rallye mené par les valeurs technologiques, qui a poussé les valorisations du S&P 500 au-dessus de leurs moyennes historiques. Les valeurs de la santé, en recul depuis le début de l'année, ont mené les gains parmi les 11 secteurs du S&P 500. Le président de la Réserve fédérale de Chicago Austan Goolsbee a indiqué mercredi que la banque centrale américaine cherchait à déterminer si les tarifs douaniers allaient provoquer une hausse temporaire ou durable de l'inflation, ce qui influencera sa décision sur le calendrier d'une baisse des taux. (version française Nicolas Delame)
Les Echos
4 hours ago
- Les Echos
HSBC et le vent plus frais de Hong Kong
Le promoteur chinois Evergrande a beau ne plus faire trembler les investisseurs mondiaux comme il y a quatre ans, sa radiation de la Bourse de Hong Kong ne signifie pas que la page de la crise immobilière est tournée dans l'Empire du Milieu. L'accueil plutôt froid reçu par les résultats semestriels d'HSBC l'a d'ailleurs confirmé. Le géant bancaire sino-britannique a maintenu ses objectifs de rentabilité de moyen terme et ses largesses en rachats d'actions. Mais il est aussi l'une des deux seules grandes banques européenne à avoir augmenté sa perspective de provisions pour risque de crédit en 2025, pour l'essentiel à cause de l'immobilier commercial à Hong Kong. Le cours de sa grande filiale Hang Seng Bank a d'ailleurs été encore plus durement sanctionné (-6,8 % au lieu de -3,9 %) depuis le 24 juillet dernier, une semaine avant leurs publications respectives. Le montant de la provision pour risque du deuxième trimestre (1,1 milliard dont 400 millions pour Hong Kong) peut pourtant sembler anecdotique au regard du bénéfice net espéré par les analystes (25 milliards en 2025 selon UBS), ou comparé aux encours de « commercial real estate » dans l'ancienne colonie britannique (32 milliards). Les tenants du recentrage Mais le « Financial Times » ne se prive pas de souligner qu'un quart seulement de ces derniers sont désormais considérés comme sans risques, contre près des trois quarts un an plus tôt. Cela ne suffira pas, en tout cas, à décourager les actionnaires tenants du recentrage sur le Royaume-Uni, le Moyen-Orient et l'Asie. Car après tout, en France, le gendarme bancaire ACPR détecte lui aussi des zones de détérioration dans ce segment.
Les Echos
5 hours ago
- Les Echos
Baisse des taux et pont d'or
La Fed devrait baisser ses taux d'intérêt. Mais quand ? et de combien ? Les chiffres récents de l'emploi américain, moroses, et ceux sur la dynamique de prix ont fini par faire fondre les réticences des plus sceptiques. Côté actions, les indices boursiers prennent déjà en compte cet assouplissement monétaire à venir : le MSCI World a atteint mardi un record. Le S&P 500, le Nasdaq et les 7 Magnifiques scintillent, eux, de tous leurs feux. Mais pas l'or. Depuis que Donald Trump a tweeté, lundi, que les lingots suisses ne seraient pas taxés à 39 % par les Américains, les investisseurs dans le métal jaune espèrent un retour à l'âge d'or. Mais pour que ce dernier frappe un nouveau record au-delà des 3.391 dollars l'once de mai dernier, l'orfèvre de la Banque centrale américaine, ne devra pas se contenter d'un simple carat de 25, ou 50 points de base, estiment les experts. Mais de bien plus. Donald Trump rêve, lui, d'une baisse 300 points de base. Dans son monde idéal, les taux d'intérêt directeurs américains tomberaient de 4,5 % à 1,5 %. Les groupes miniers et leurs actionnaires croisent aussi leurs doigts. Les derniers résultats trimestriels sont certes déjà en or - Barrick Gold a extrait un bénéfice par action le plus élevé depuis 2013 ; Newport a fait mieux que le consensus -, mais leur marge nette ne pourra retrouver l'éclat des niveaux de 2011 que si les cours du métal jaune prennent un nouvel envol. Les coûts d'exploitation sont stabilisés, figés comme de l'or dans la roche. La Fed laissera-t-elle les investisseurs aurifères contempler un mirage du fond de leur mine ?
