
Feux de forêt : vigilance rouge ce lundi dans trois départements du sud de la France
Trois départements du sud de la France sont placés en vigilance rouge ce lundi 7 juillet en raison du danger accru de feux de forêt, d'après Météo France.
Le Var, les Bouches-du-Rhône et l'Aude sont exposés à un risque qualifié de «très élevé» concernant les départs d'incendies. Par ailleurs, six autres départements font l'objet d'une vigilance orange : la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, le Vaucluse, le Gard, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales.
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150 pompiers mobilisés au Rove
Au cours des dernières heures, plusieurs feux se sont déclarés dans les zones concernées par la vigilance rouge, notamment aux abords de Brignoles et dans la région marseillaise, où 150 pompiers ont été mobilisés ce dimanche après-midi au Rove.
Pour la journée de mardi, la vigilance maximale restera en vigueur dans trois départements : le Var, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
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Des pics à 40 °C en journée, absence de pluie... Le début d'été 2025 est le plus chaud jamais observé
Si les records sont faits pour tomber, celui que vient de battre la France n'est pas une bonne nouvelle. Et donne malheureusement raison aux climatologues qui nous annoncent depuis vingt ans des étés toujours plus torrides que les précédents. « Avec un indicateur thermique de 22,6 °C, la période du 1er juin au 5 juillet a été la plus chaude jamais observée en France, devant 2003 avec un indicateur de 22 °C sur la même période », affirme Gilles Matricon, météorologue à la Chaîne Météo. En cause : des vagues caniculaires à répétition liées à un dôme de chaleur consécutif à la remontée de hautes pressions subtropicales. Ce dôme, centré au-dessus de la France, est resté bloqué des semaines à l'ouest de l'Europe. La première vague de chaleur s'est produite du 12 au 15 juin . La seconde, beaucoup plus longue, a duré dix-sept jours ! « Ce qui a fait de cette canicule la 3e la plus précoce, intense et longue à cette période de l'année depuis 1947 en France », détaille le météorologue. « Les périodes de chaleur étant de plus en plus présentes, étendues et sévères, il n'est pas étonnant que les records tombent, embraye le climatologue Guillaume Séchet. Et comme le climat est de moins en moins stable, ça fausse la notion même de normale météo et de records. » Et ce qui nous paraissait il y a encore quelques années exceptionnel devient aujourd'hui de plus en plus régulier. « En juin, la température a dépassé localement 40 °C la journée et n'est pas descendue sous 20 °C la nuit, rembobine Météo France. Plusieurs villes comme Toulouse, Avignon, Perpignan ou Colmar ont connu un nombre record de jours de très fortes chaleurs avec une température maximale dépassant 35 °C. » Ajoutez à cela la pluie aux abonnés absents avec des précipitations déficitaires de 30 % en moyenne sur le pays, et un manque d'eau particulièrement marqué près de la Méditerranée où il n'a quasiment pas plu et voilà que le spectre de la sécheresse ressurgit. En déplacement à Orléans (Loiret), la ministre de la Transition écologique a jugé lundi « déjà préoccupante » la situation de la ressource en eau . « 18 départements sont en situation de crise et quarante-huit font l'objet de mesures de restrictions » a détaillé Agnès Pannier-Runacher. Les conséquences selon elle de « l'impact du dérèglement climatique avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre ». « Les dix étés les plus chauds jamais observés en France ont tous été enregistrés au XXIe siècle », souligne Météo France qui rappelle que dans le cas d'un scénario climatique catastrophe où la France subirait + 4 °C à l'horizon 2100, nos étés seraient littéralement invivables. « Ils seraient plus chauds que tous ceux connus jusqu'à aujourd'hui. Des températures supérieures à 40 °C pourraient se produire tous les ans, et des records de chaleur pourraient atteindre localement jusqu'à 50 °C ! » Si le thermomètre s'emballait à ce point, il faudrait alors s'attendre à dix fois plus de jours de vague de chaleur à la fin du siècle. Sur l'arc méditerranéen, les nuits chaudes, au-delà de 20 °C, seraient alors la norme, avec jusqu'à 120 nuits tropicales par an le long du littoral. Mais revenons à 2025. Car si, dans le nord du pays, ce début de semaine a été marqué par le retour de la pluie et par une chute drastique de la température, cette parenthèse de fraîcheur ne sera que très passagère. La Chaîne Météo estime qu'un nouvel épisode de forte chaleur est en vue à partir de la fin de semaine et pour la période du 14 juillet. Une nouvelle canicule pointerait même le bout de son nez.