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L'Équipe
16 hours ago
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Arrivé cet hiver, Ma'a Nonu a séduit tout le monde et va prolonger à Toulon
INFO L'EQUIPE. Alors qu'il devait quitter le RCT cet été après une pige de quelques mois, le centre international néo-zélandais Ma'a Nonu (43 ans, 103 sélections) va rempiler une saison supplémentaire sur la Rade. Sa signature à Toulon en février, comme joker médical, avait créé la sensation. À 42 ans, Ma'a Nonu revenait dans le Var, là où il était déjà passé de 2015 à 2018 puis lors de la saison 2020-2021. Il devait apporter durant la fin de saison son expérience sur le terrain et en dehors. Contrat parfaitement rempli par le centre néo-zélandais, double champion du monde en 2011 et 2015. « J'avais bien analysé la ''bête'' avant de le faire signer, disait encore son manager Pierre Mignoni avant la demi-finale de Top 14 perdue contre l'UBB (39-24) à laquelle Nonu n'a pas participé. Il nous amène exactement ce qu'on cherchait. Il transpire le rugby et impacte les autres joueurs dans le vestiaire. Notre groupe avait besoin de quelqu'un comme ça : qu'il soit sur le terrain, c'est une bonne chose, mais qu'il n'y soit pas, c'est une bonne chose aussi. Je me régale à le coacher. J'aime beaucoup l'homme et le joueur. » Au RCT, Nonu fait d'ailleurs l'unanimité. Un relais précieux pour les joueurs et le staff En l'espace d'un peu plus de trois mois et quatre matches de Top 14 (une seule titularisation, un essai en barrages contre Castres et 104 minutes de jeu au total), l'ancien All Black a été un phare pour Toulon en cette fin de saison. Un repère rassurant pour les plus jeunes et un modèle de professionnalisme à suivre pour tous ses partenaires. Nonu ne s'était engagé que jusqu'au 30 juin. Le doyen du Championnat de France (43 ans depuis le mois de mai) devait tourner la page et rentrer au pays. Mais le plan a changé, selon nos informations. Le RCT, en quête d'un renfort au centre depuis de nombreuses semaines, a souhaité le conserver. Et Nonu, relais très précieux pour le staff séduit par son investissement, a récemment donné son accord.« Chaque fois qu'on m'offrira l'opportunité de jouer, je ferai de mon mieux pour tirer le maximum de moi pour le bien du RCT », disait-il dans nos colonnes le mois dernier. Un principe qu'il devrait à nouveau appliquer dans les mois à venir. Au même poste, Jeremy Sinzelle (qui a fêté ses 35 ans mercredi) a également été très précieux ces derniers mois. Il a beaucoup joué avec 27 feuilles de match, dont 25 titularisations. L'ancien joueur du Stade Français et de La Rochelle va également prolonger le plaisir, tout comme le talonneur Mickaël Ivaldi (35 ans aussi) qui lui va rempiler dans un rôle de joker médical de l'Italien Gianmarco Lucchesi (genou).

L'Équipe
21 hours ago
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« On est sur les bons rails » : Rinderknech, des beaux jours sans fin sur le gazon de Wimbledon
Vainqueur d'Alexander Zverev puis de Cristian Garin en quatre jours et dix sets, Arthur Rinderknech est au troisième tour de Wimbledon sans s'être arrêté un instant. Et il revient encore sur le pré ce vendredi face à Kamil Majchrzak, pour une place en huitièmes de finale. C'est un Grand Chelem qui va laisser de précieux et jolis souvenirs à Arthur Rinderknech, quoi qu'il se passe dans son tournoi maintenant. Il y a quatre mois encore, le Français s'emmêlait dans les cogitations. Le plaisir de jouer l'avait un peu fui. À 29 ans, après une arrivée tardive sur le circuit, le Varois était en panne d'épanouissement, d'émotions rudes, d'instants vibrants. À Wimbledon, depuis quatre jours, la mélodie a sacrément changé et le 72e mondial s'offre une belle tranche de vie sur le plus beau gazon du monde. Après une entrée fracassante sur le Centre Court face au numéro 3 mondial allemand, Alexander Zverev, le Français a fini par plier en deux temps le Chilien Cristian Garin, quart-finaliste au All England en 2022. Dans un schéma identique, des victoires en deux temps et cinq manches, comme s'il fallait étirer le plaisir, se blottir dans les beaux jours sans fin. Rinderknech est au troisième tour d'un Grand Chelem pour la deuxième fois de sa vie, après un 16e de finale perdant à l'US Open 2023. Et pour le cinquième jour de suite à Wimbledon, une rareté en Grand Chelem, il trace vendredi encore son chemin face au Polonais Kamil Majchrzak, de retour à la lumière après treize mois de suspension pour dopage en juin 2023. La vie est belle pour Rinderknech, porté par un souffle nouveau et convaincu par son nouvel homme de coin, Lucas Pouille, que les délices et le salut sont dans le grand galop, le jeu vers l'avant, l'agressivité. « Encore plus sur une surface comme le gazon, qui est très lent vu de l'extérieur, mais où les passings restent toujours durs à tirer. Quand on a une qualité de balle comme la sienne, une balle qui va vite dans l'air, avec un rebond délicat à contrôler, s'il se met vers l'avant, c'est encore plus dur pour les adversaires. Les joueurs qui sont très bons sur gazon sont malgré tout ceux qui sont agressifs et vont vers l'avant », notait jeudi Pouille, à la sortie de la deuxième partie de match de son élève, dont il avait apprécié l'entame de cinquième set, parfaitement dans le tempo et le style prônés. « Quand on gagne, on récupère mieux » Arthur Rinderknech N'empêche, tout cela est certes bien bon, mais c'est en apnée ou presque ! Jusqu'ici, peu d'instants pour se poser, se projeter, savourer. Depuis le début du tournoi, Rinderknech et son clan sont dans le tambour. « Les quatre derniers jours, on a été au club de 9 heures à 23 heures, j'avoue que j'ai pas eu beaucoup de temps pour faire autre chose. Aujourd'hui, toute l'énergie est sur Arthur », convenait Pouille, qui a même dû freiner son travail personnel de rééducation pour un retour au jeu prévu en février prochain. Dans ce contexte, son joueur, lui, fait « all in » sur la récupération. « Ce n'est pas facile, il faut le gérer. Je suis bien entouré, j'ai de la chance, j'ai mon physio, Olivier Choupeau, qui est mon référent sur l'année, avec moi ici. On fait le maximum, on le fait bien », assure le Français, qui peut aussi compter, si besoin, sur les installations de la maison FFT, posée au bord du stade et bien utile. « Il y a le doc, Vincent (Guillard) qui est là. Pour d'éventuels petits compléments, avis, check », note Rinderknech. Le nez dans le gazon, le Français n'en était donc pas jeudi à voir plus loin que le bout d'un premier soir enfin paisible. « Déjà je vais avoir la soirée pour récupérer mes deux jambes et mes deux bras, après je regarderai demain (vendredi) après-midi mon adversaire en face. Mentalement, je puise aussi pour gagner deux fois en cinq sets, mais quand on gagne, on récupère mieux », avisait Rinderknech, qui sait forcément que sa partie de tableau est ajourée et que le rêve peut se glisser. Il n'est désormais plus qu'à un match d'une deuxième semaine en Grand Chelem. Si Lucas Pouille récuse poliment l'idée de l'avoir transformé en quatre semaines, ces quatre premiers jours londoniens valident déjà une collaboration réussie. « Ça prouve qu'on est sur les bons rails avec Lucas, c'est cool. Il n'y a pas de limite à avoir », envisageait simplement le Français, au milieu des beaux jours sans fin. À lire aussi Zverev, une passivité chronique et coupable On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Raducanu plus forte que la pression Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ?