Le centre spatial de Kourou s'ouvre à la concurrence
Le groupe français Arianespace n'est désormais plus le seul opérateur de lancement des fusées Ariane 6 et Vega-C depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française (CSG). La France a accordé une licence de dix ans à son homologue italien, l'industriel Avio, pour assurer le lancement de la fusée Vega. Arianespace continue d'opérer Ariane 6.
Cette décision constitue une nouvelle étape visant à renforcer le rôle du Centre spatial guyanais en tant que port spatial européen. Celui-ci est d'ailleurs « appelé à accueillir de nouveaux lanceurs et de nouveaux prestataires de services de lancement aux côtés d'Arianespace », indique le ministère de l'Économie.
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Accroître «l'accès autonome de l'Europe à l'espace»
Cette ouverture à de nouveaux opérateurs s'inscrit dans le cadre plus large de la résolution adoptée par les États membres de l'Agence spatiale européenne lors du sommet de Séville en novembre 2023 consacré à l'avenir de la navigation spatiale. L'objectif ? Accroître « l'accès autonome de l'Europe – et de ses entreprises – à l'espace », poursuit Bercy. Un enjeu stratégique majeur face aux grandes puissances concurrentes que sont la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Le calendrier des lancements du Centre spatial guyanais est désormais géré par le Cnes (agence spatiale française), « dans une gouvernance associant l'Agence spatiale européenne et l'ensemble des opérateurs, autour d'une offre de lanceurs européens appelée à s'élargir progressivement », précise le ministère.
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