
Les incendies de forêt menacent des maisons dans la vallée de l'Annapolis
Les incendies de forêt menacent des maisons dans la vallée de l'Annapolis
(West Dalhousie) Le plus grand incendie de forêt de la Nouvelle-Écosse continue de faire rage dans la vallée de l'Annapolis, bien qu'il ne se soit pas propagé pendant la nuit.
La Presse Canadienne
Scott Tingley, du ministère des Ressources naturelles, a indiqué que l'incendie de Long Lake est composé d'une série d'incendies qui couvrent environ 32 kilomètres carrés de territoire.
Il a ajouté que les pompiers concentrent leurs efforts sur le côté nord de l'incendie, le plus proche des habitations de West Dalhousie. Une centaine de maisons ont été évacuées après que les autorités ont déclaré l'état d'urgence samedi. M. Tingley n'a pas précisé combien de maisons étaient menacées par l'incendie.
« L'incendie a traversé la route Dalhousie Ouest […] il y a donc des structures et des maisons dans sa proximité immédiate, et l'équipement et les tactiques de protection des structures restent en place », a indiqué M. Tingley.
Il a indiqué que les équipes du ministère de la Gestion des urgences ont installé des gicleurs près des habitations alors que les pompiers poursuivent leurs efforts pour éteindre le brasier.
Le personnel surveille de près les prévisions météorologiques et la progression de l'ouragan Erin, a indiqué M. Tingley. Ces dernières annoncent des vents en provenance de l'est et une « masse d'air plus sèche » dans la région.
M. Tingley a dit prévoir des jours difficiles en raison de cet assèchement.
Les autorités indiquent que 22 pompiers de l'Ontario, cinq de l'Île-du-Prince-Édouard et 25 pompiers volontaires de la Nouvelle-Écosse travaillent aux côtés des 93 pompiers du ministère des Ressources naturelles sur l'incendie de Long Lake. Ils utilisent des avions, dont un récupérateur d'eau, qui volent à basse altitude et collectent l'eau des lacs pour la déverser sur l'incendie, a souligné M. Tingley.
Destruction à Terre-Neuve
PHOTO GREG LOCKE, ARCHIVES REUTERS
Un incendie de forêt près de St. John's, à Terre-Neuve, le 12 août dernier.
Les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador affirment que le plus grand incendie de forêt de leur province a détruit plus de 200 structures, dont des maisons, une école et un bureau de poste. Lors d'une conférence de presse mardi, le premier ministre de la province, John Hogan, a déclaré que 203 structures équipées de compteurs électriques ont été détruites dans l'incendie qui a débuté il y a plus de deux semaines près de Kingston.
Tous les bâtiments équipés de compteurs électriques, petits et grands, sont inclus dans le décompte, a-t-il précisé.
Des bâtiments ont été détruits dans environ cinq villes le long d'un tronçon de 15 kilomètres d'autoroute sur la rive nord-ouest de la baie de la Conception.
« Même si ce sont les chiffres dont nous disposons à ce jour, il est possible que des pertes supplémentaires surviennent dans ces communautés », a expliqué M. Hogan depuis Saint-Jean.
« Il se pourrait qu'une route secondaire soit encore inaccessible, il reste peut-être des précisions à apporter. »
Les autorités indiquent que l'incendie de Kingston couvre une superficie d'environ 107 kilomètres carrés, soit environ la taille de Paris, en France. Les flammes sont toujours incontrôlables, mais l'amélioration des conditions météorologiques contribue à le maîtriser, a affirmé le premier ministre Hogan.
Au Nouveau-Brunswick, le gouvernement provincial a annoncé mardi que certaines entreprises qui se voyaient interdire l'exploitation sur les terres de la Couronne en raison du risque d'incendie de forêt seront autorisées à reprendre leurs activités « sous des conditions strictes ».
Mardi après-midi, la province luttait contre quatre incendies non maîtrisés.
– Par Lyndsay Armstrong à Halifax, avec des informations de Sarah Smellie à Saint-Jean, T.-N.-L
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
10 hours ago
- La Presse
Au milieu des incendies de forêt, des élèves perdent leur école
(St-John's ) Une soixantaine d'élèves de l'est de Terre-Neuve commenceront les cours en septembre dans un lieu inconnu après qu'un incendie de forêt a détruit leur école primaire sur la côte nord-ouest de la baie de la Conception. Sarah Smellie La Presse Canadienne Alors que les autorités annonçaient la disparition de l'Académie Cabot, Dale Lambe, président du syndicat représentant les enseignants de la province, réfléchissait à ce dont les élèves auront besoin pour traverser cette transition difficile. « Il y aura beaucoup de traumatismes, a expliqué M. Lambe lors d'une récente entrevue. Nous devrons être très conscients de ce traumatisme qu'ils ont vécu en tant que familles et en tant qu'élèves. » Les incendies de forêt à Terre-Neuve-et-Labrador ont détruit cette année des maisons, des chalets et d'autres structures, forçant l'évacuation de milliers de personnes. Les parents et les responsables scolaires gardent les enfants à l'esprit alors que les communautés commencent à se rétablir. Le plus grand incendie de forêt de la province a commencé il y a plus de deux semaines près de Kingston, à Terre-Neuve-et-Labrador, à environ 125 kilomètres au nord-ouest de St-John's par l'autoroute. Mardi, l'incendie couvrait 107 kilomètres carrés et avait détruit 203 structures dans cinq villes. Parmi les bâtiments détruits figurent des maisons, des hangars, un bureau de poste et la Cabot Academy, à Western Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador. L'école comptait environ 60 élèves, de la maternelle à la 6e année. L'annonce de sa destruction est tombée alors que certaines familles du secteur attendaient de savoir si leurs maisons étaient encore debout. « Toutes les familles, les élèves et les enseignants du secteur doivent savoir qu'il est normal de se sentir anxieux, dépassés et incertains. Ce sont des circonstances exceptionnelles, a expliqué M. Lambe. Mais ils doivent aussi savoir qu'ils ne sont pas seuls. » « L'association des enseignants travaille avec le gouvernement provincial pour s'assurer que les enseignants et les élèves du secteur reçoivent le soutien dont ils ont besoin, a-t-il ajouté. Je sais que nous serons plus forts ensemble et que tout se reconstruira. » Jolene O'Connell se rendait en voiture du travail à sa maison à Paradise, en banlieue de St-John's, lorsqu'elle a aperçu de la fumée s'élever d'un incendie de forêt à Paddy's Pond. Ses trois filles — deux de 13 ans et une de 10 ans — étaient à la maison. C'est juste l'incrédulité, on s'en détache vraiment, surtout quand on pense à rentrer à la maison auprès de ses enfants qui ont probablement peur. C'est très difficile de protéger ses enfants de ce qui se passe quand tout cela est sur les réseaux sociaux. Jolene O'Connell Mme O'Connell, son mari, leurs filles et leur chien, leur hamster et leur poisson combattant — Swim Shadey — ont été contraints d'évacuer pendant trois jours la semaine dernière. Ils ont séjourné chez un ami avec une autre famille déplacée. Elle a dit avoir fait de son mieux pour rester calme et aider ses filles à surmonter leurs propres peurs. Mme O'Connell leur a montré des cartes pour qu'elles puissent voir où se trouvait l'incendie par rapport à leur maison. Elle les a aidés à trouver des sources d'information fiables et à éviter la désinformation, notamment les spéculations en ligne et les rumeurs de leurs amis. « J'étais très pragmatique, je répondais simplement aux questions. Quand vos amis disent des choses ou vous posent des questions, venez nous voir, a-t-elle dit, ajoutant : il est essentiel de rester calme, mais réaliste avec vos enfants. » Les écoles des régions rurales de Terre-Neuve sont des pôles d'attraction pour leurs villes, a expliqué M. Lambe, ce qui rend la perte de la Cabot Academy d'autant plus dévastatrice pour Western Bay, qui compte environ 395 habitants. Mais cela signifie aussi que les élèves de la Cabot Academy fréquenteront de nouvelles écoles, soutenues par des communautés solides qui veilleront à leur sécurité et à leur bien-être. « L'ouverture des communautés scolaires à les accueillir et à les aimer, ainsi que la compassion dont feront preuve nos enseignants provinciaux pour s'assurer que ces élèves sont bien pris en charge […] seront essentielles pour que ces enfants se sentent à nouveau à l'aise », a conclu M. Lambe.


La Presse
13 hours ago
- La Presse
La Nouvelle-Écosse surveille les feux de forêt et l'arrivée de l'ouragan Erin
Les autorités de la Nouvelle-Écosse indiquent que le plus grand incendie de forêt de la province demeure hors de contrôle, mais qu'il n'a pas pris d'ampleur pour une deuxième journée consécutive. La Nouvelle-Écosse surveille les feux de forêt et l'arrivée de l'ouragan Erin (West Dalhousie) Scott Tingley, du ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse, affirme qu'il est rare de surveiller un ouragan et de lutter en même temps contre des incendies de forêt. La Presse Canadienne L'incendie de Long Lake, dans l'ouest de la province, est composé d'une série de feux qui couvraient encore environ 32 kilomètres carrés de territoire mercredi après-midi. Pendant ce temps, l'ouragan Erin, qui se dirige vers le nord, entre les Carolines et les Bermudes, devrait apporter des vents violents en Nouvelle-Écosse d'ici la fin de semaine, mais aucune pluie. « Je fais ce travail depuis plus de 20 ans et c'est la première fois que je suis confronté à cela, a déclaré M. Tingley aux journalistes. Mais nous sommes habitués à des conditions météorologiques difficiles dans cette région du pays ; nous avons donc déjà composé avec des vents violents. » Les pompiers de la vallée de l'Annapolis, en Nouvelle-Écosse, ont réussi à empêcher le plus grand incendie de la province de s'étendre pour deux journées consécutives. Dave Steeves, du ministère des Ressources naturelles, a affirmé mercredi aux journalistes que « beaucoup de choses se passent bien » dans la lutte contre les incendies. Vingt-deux pompiers de l'Ontario, cinq de l'Île-du-Prince-Édouard, 25 pompiers volontaires de la Nouvelle-Écosse et 95 membres du ministère des Ressources naturelles luttent contre l'incendie. « De nombreux engins lourds sont déployés sur place, et tout le monde travaille avec diligence, c'est le moins qu'on puisse dire », a rapporté M. Steeves. Comme mardi, les pompiers se concentrent sur la zone nord de l'incendie, la plus proche des maisons et autres structures de la région de West Dalhousie, où une centaine de maisons ont été évacuées durant la fin de semaine. M. Tingley a confirmé que « presque toute l'énergie est actuellement mise autour des maisons, et en particulier là où l'incendie a traversé la route West Dalhousie. C'est la priorité absolue, là où des maisons et des infrastructures pourraient être menacées. » Andrew Mitton, du ministère de la Gestion des urgences de la Nouvelle-Écosse, a indiqué que 61 structures à proximité sont équipées de gicleurs pour se protéger des incendies. M. Steeves, quant à lui, a déclaré que les équipes s'inquiètent de l'assèchement observé dans la région, l'incendie en cours éliminant l'humidité dans le secteur. Les équipes surveillent également les vents forts prévus pour accompagner l'ouragan Erin, a-t-il ajouté. Un rapport d'Environnement Canada publié mercredi indiquait que, lorsque l'ouragan « se déplacera bien au sud de la Nouvelle-Écosse, il y aura probablement quelques nuages en altitude et des vents du nord soufflant en rafales en après-midi et en soirée, surtout près de la côte atlantique ». Aucune pluie n'est prévue. À Terre-Neuve, l'incendie de forêt de 107 kilomètres carrés près de Kingston était toujours hors de contrôle mercredi soir. Dans la matinée, la province a publié une mise à jour indiquant que l'incendie de Paddy's Pond, près de Saint-Jean, avait été contrôlé. Au Nouveau-Brunswick, cinq incendies de forêt restaient hors de contrôle.


La Presse
14 hours ago
- La Presse
L'Université Dalhousie met en lock-out des professeurs
(Halifax) Environ 1000 professeurs, bibliothécaires et autres membres du personnel enseignant ont été mis en lock-out par la plus grande université du Canada atlantique, moins de deux semaines avant la rentrée des étudiants pour le trimestre d'automne. Keith Doucette La Presse Canadienne L'Université Dalhousie, à Halifax, a mis en lock-out ses employés vers 9 h 30 mercredi, en raison d'un conflit contractuel avec l'association de professeurs. Des piquets de grève ont été dressés peu après sur les campus du centre-ville d'Halifax. Présente sur l'un des piquets de grève, Fiona Martin, capitaine de piquet de l'association de professeurs, a déclaré que le lock-out faisait suite à un préavis de 48 heures diffusé par l'université lundi. « Nous savions depuis deux jours que cela allait arriver, mais ce fut un choc », a déclaré Mme Martin, professeure agrégée au département de sociologie et d'anthropologie sociale de Dalhousie. « Pour beaucoup d'entre nous, c'est la première fois que nous faisons ce piquetage […] Je pense que le moral est au beau fixe, mais tout le monde est choqué que l'administration agisse ainsi. » L'association des professeurs a déclaré que les principaux enjeux du conflit concernaient les salaires et le recours de l'université aux contrats à durée déterminée. Elle a indiqué vouloir obtenir des salaires qui suivent l'inflation et compensent une perte de 9 % des salaires réels au cours des dix dernières années. La convention collective actuelle a expiré le 30 juin. En juin, 85,5 % des membres de l'association des professeurs ont participé à un vote de grève, 91,2 % se prononçant en faveur d'une grève si aucun accord acceptable ne pouvait être trouvé. Les négociations de conciliation se sont conclues le mois dernier sans accord et le lock-out a commencé alors que les membres de l'association des professeurs se prononçaient sur la dernière offre contractuelle de l'université. Ce vote devait se terminer jeudi. Dans un communiqué publié mercredi, l'université a déclaré que sa capacité à augmenter les salaires des professeurs était limitée. L'établissement a expliqué que, bien que sa décision « n'ait pas été prise à la légère », il a mis en lock-out des professeurs après leur avoir proposé des augmentations salariales de 2 % par année sur trois ans. « La proposition finale du conseil offre à l'université ce qu'elle peut pour accroître le soutien aux professeurs tout en protégeant les activités universitaires essentielles et en minimisant d'autres licenciements importants dans les années à venir », a déclaré l'université. L'établissement a indiqué que tous les cours dispensés par les membres de l'association des professeurs sont suspendus pendant la durée de l'interruption de travail.