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Baignade dans la Seine : les informations à retenir pour la saison 2025

Baignade dans la Seine : les informations à retenir pour la saison 2025

Le Figaro2 days ago
À partir de samedi, et pendant tout l'été, les parisiens auront la possibilité de se baigner dans la Seine. Plusieurs sites accueilleront la population, qui pourra profiter gratuitement de moments de détente et de fraîcheur.
Les sites de baignade dans la Seine font leur retour. Du samedi 5 juillet au dimanche 31 août 2025, 3 sites différents seront ouverts à Paris. De Grenelle (15e arrondissement) à Bercy (12e arrondissement), en passant par le bras Marie (Paris Centre), voici ce que vous devez savoir avant de vous baigner dans la Seine.
Quels sont les différents sites ?
Cette année, 3 sites de baignade dans la Seine seront ouverts au public, gratuitement, pendant près de 2 mois, entre le 5 juillet et le 31 août.
Le bras de Grenelle, situé à proximité de la Tour Eiffel, vous accueillera du lundi au vendredi de 10 heures à 17h30 ; le samedi de 10 heures à 16h45 ; et le dimanche de 10 heures à 12 heures, de 12h30 à 14h15 et de 14h45 à 17h30. La capacité d'accueil s'élève à 200 personnes, dont 150 pour la baignade.
Le bras Marie, situé en plein centre de la capitale, sera ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 11h30 et le dimanche de 8h30 à 17h30. La capacité d'accueil s'élève à 150 personnes, y compris pour la baignade.
Bercy, situé face à la Bibliothèque nationale de France, sera accessible tous les jours de 11 heures à 21 heures. La capacité d'accueil s'élève à 700 personnes, dont 300 pour la baignade.
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Les personnes à mobilité réduite auront accès à tous les sites de baignade, sauf à Bercy, où seul le solarium est accessible.
Y a-t-il des conditions pour se baigner dans la Seine ?
Un niveau de nage minimal est requis, avec le port d'une bouée (qui peut être prêtée avant d'être rendue) si nécessaire. Les personnels de sauvetage présents sur le site peuvent être amenés à vérifier ces deux conditions.
La deuxième condition est l'âge. Les personnes doivent être âgées de 14 ans au minimum et mesurer au moins 1,40 m pour se baigner au bras Marie et au bras Grenelle ; en revanche, il faut être âgé de 10 ans et mesurer au moins 1,20 m pour se baigner à Bercy. S'il n'y a pas de contrôle d'identité, une mesure de taille sera possible.
La troisième condition est le nombre d'enfants à surveiller. À Grenelle, un adulte peut surveiller au maximum deux enfants de moins de 6 ans. À Bercy, un adulte seul ne peut veiller que sur trois mineurs de moins de 14 ans. S'il n'y a pas de conditions de la sorte pour le bras Marie, les trois sites ont une règle commune : tout mineur de moins de 14 ans doit obligatoirement être accompagné par un adulte.
La quatrième condition concerne la tenue, puisque le port d'un maillot de bain est obligatoire. En revanche, il n'est pas nécessaire de porter un bonnet de bain. Il est possible de se changer dans des vestiaires sur les sites de Grenelle et de Bercy, contrairement au site du bras Marie, où il faut venir directement en tenue de baignade.
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Enfin, la cinquième condition concerne la douche. Chaque site est muni de plusieurs douches, qui sont obligatoires avant d'aller se baigner.
Y a-t-il des mesures de sécurité assurées sur les sites ?
Outre les restrictions d'âge prévues sur les différents sites, un maître-nageur vérifiera, pour chaque baigneur, ses capacités de nage. En cas d'approbation, la personne pourra se baigner de façon autonome - ou sous surveillance pour les mineurs de moins de 14 ans.
Chaque site sera surveillé par des maîtres-nageurs, pendant la totalité des heures d'ouverture. Expérimentés et spécialement formés par la Fédération française de natation, ils encadreront la baignade en milieu naturel. Ainsi, il y aura 5 surveillants à Bercy, 4 seront présents au bras Grenelle et 3 au bras Marie.
La Ville de Paris va également s'assurer, pour chaque site, que les conditions de baignade sont optimales. Le public est mis au courant grâce aux drapeaux présents sur le site :
si le drapeau est vert, la baignade est autorisée sous surveillance, mais sans danger apparent ;
si le drapeau est orange, la baignade est autorisée sous surveillance, avec un risque avéré (qualité de l'eau, risques météorologiques, débit élevé) ;
si le drapeau est rouge, la baignade est interdite du fait d'un risque trop élevé (orage, courant trop fort, incident) ;
si le drapeau est baissé, la baignade est interdite, car le site est fermé et donc non surveillée.
Un an après les Jeux Olympiques de Paris 2024, où les épreuves de triathlon et de nage en eau libre se sont déroulées dans la Seine, la Mairie de Paris a largement œuvré pour permettre au public de se baigner dans le fleuve. C'est la première fois depuis près d'un siècle que la population sera autorisée à plonger dans la Seine.
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Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»
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Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Patrick Martin a critiqué l'idée évoquée par le gouvernement d'une année blanche, qui ne «doit pas être un écran de fumée cachant une non-décision sur les dépenses». Même son de cloche du côté d'Éric Coquerel, François-Xavier Bellamy ou encore Sébastien Chenu. Le président du Medef Patrick Martin n'a pas mâché ses mots dans une interview diffusée samedi sur Boursorama. Il a estimé que «l'année blanche» pour les dépenses publiques à laquelle semble songer le gouvernement pour limiter le déficit serait «un pis-aller» dont il a relativisé la portée. Il a par ailleurs estimé que la croissance française était «à la ramasse». Une année blanche, c'est-à-dire le gel des dépenses publiques, ou d'une partie d'entre elles, à leur niveau de cette année, est «un pis-aller, parce qu'on ne pourra pas le reproduire éternellement» , a estimé Patrick Martin. Selon lui, «avec l'augmentation d'un certain nombre de dépenses comme les dépenses militaires, ça rapporterait de l'ordre de six milliards d'euros», alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Et «ça ne doit pas être l'écran de fumée (cachant) une non-décision sur les dépenses structurelles de l'État, des collectivités locales et des régimes sociaux» a-t-il dit. Publicité Interrogé sur la hausse des droits de douane américains, il a considéré que «la partie» entre l'UE et les États-Unis, «n'est pas finie et ne se finira pas le 9 juillet», date-butoir des négociations annoncée par Donald Trump en avril. Il s'est dit «beaucoup plus inquiet des relations commerciales avec la Chine» dont les produits «se déversent sur l'Europe», notamment les produits chimiques et sidérurgiques. Patrick Martin a évalué à 0,4% ou 0,5% la croissance française cette année, alors que le gouvernement mise toujours sur 0,7%, estimant que le pays «décroche» par rapport à ses voisins. Le Medef fera la semaine prochaine des propositions de réduction des dépenses de santé et présentera un contre-budget à la rentrée, a-t-il annoncé. Il faut être «très affirmatif, très robuste dans ses prises de position», sinon «on se laissera mener à l'abattoir et ce n'est pas du tout mon projet», a-t-il assuré.,Il a souhaité enfin que les politiques se mettent d'accord sur au moins «une plateforme minimale» pour le budget, afin que les acteurs économiques se détendent et commencent à réinvestir. Même son de cloche du côté du président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI ce dimanche. L'année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une «très mauvaise solution», a-t-il affirmé. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, Eric Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait «un peu moins de six milliards», avec des «effets récessifs (...) surtout pour les plus défavorisés». «Pour la consommation, ça va être très mauvais (...) Je pense que c'est une très mauvaise solution», a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un «gros nettoyage» dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe «Zucman» sur le patrimoine, «taxe Zucman» sur les multinationales, ISF climatique...). Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026, réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une «année blanche», qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait «l'inverse de la bonne stratégie», invitant à «s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (...) un problème majeur», citant le RSA et les allocations chômage. Publicité Dans la même veine, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD «une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge», quand il faudrait «changer de logique» et «ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d'État, immigration, contribution à l'UE».

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