L'incendie dans l'Aude est «fixé» mais pas «maîtrisé» et a déjà parcouru près de 500 hectares

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Le Parisien

32 minutes ago

• Le Parisien

Voiture encastrée dans une terrasse à Paris : après le choc, la vie reprend rue de Belleville

L'établissement n'a pas encore ouvert ses portes ce dimanche 6 juillet dans la soirée que les premiers clients patientent déjà devant le Lao Siam, un restaurant laotien réputé situé rue de Belleville, à Paris ( XIXe ). C'est ici que, la veille, samedi soir, une jeune automobiliste au volant d'une petite citadine noire — une Getz, de la marque Hyundai —, est venue s'encaster dans la terrasse où plusieurs clients profitaient de la soirée . Il est 21h35, au 49, rue de Belleville, quand les policiers sont requis pour un accident de la circulation. Sur place, les fonctionnaires de police comprennent que l'automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule pour une raison indéterminée et a terminé sa course dans la terrasse éphémère, qui a depuis été complètement retirée. « On a travaillé jusqu'à 2 heures du matin pour l'enlever », souffle une employée présente sur place ce dimanche. La terrasse en bois qui s'étendait sur deux places de stationnement a été détruite. Ce dimanche, des véhicules sont déjà revenus se stationner à cette place. Seule à bord de sa voiture qui descendait cette rue très pentue, la conductrice a été placée en garde à vue. Sollicité par Le Parisien, le parquet de Paris confirme ce dimanche qu'une enquête du chef de « blessures involontaires par conducteur d'un véhicule ayant entraîné une incapacité de moins de trois mois » a été confiée au service du traitement judiciaire des accidents. Au total, toujours selon le parquet, treize victimes ont été prises en charge par les secours. Trois ont été transportées en milieu hospitalier en urgence relative pour des suspicions de fractures, dont l'une qui se trouvait également en stress aigu. Au lendemain de l'accident, les raisons pour lesquelles l'automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule demeurent floues. Sur place, au moins un témoin aurait déclaré aux forces de l'ordre que la conductrice « manipulait son téléphone » au moment des faits. Dans ses premières déclarations, cette dernière affirmait de son côté « avoir fait un écart pour éviter un piéton ». Le parquet de Paris se refuse, à ce stade, à tout commentaire à ce sujet. « J'ai entendu un gros boum et suis tout de suite sortie », confie la commerçante d'en face. « La conductrice a dû avoir la peur de sa vie », souffle la caviste voisine. Rencontré sur place, un des gérants de l'établissement peine encore à se remettre de ses émotions de la veille. « Tout s'est passé en une seconde, les gens installés en terrasse ont pu se lever, décrit-il. C'est très choquant, forcément, mais j'ai l'impression qu'il y a plus de peur que de mal. » Selon une source policière, « aucun aspect volontaire n'a été relevé ». Par ailleurs, toujours selon cette même source, « les dépistages de l'imprégnation alcoolique et en recherche de matières stupéfiantes se sont révélés négatifs ».

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Budget 2026: «Il y a une mode, c'est taper sur les agences» de l'État, tance Clément Beaune

Le haut-commissaire à la Stratégie et au Plan estime que pour réduire le train de vie de l'État, il faut d'abord couper dans les dépenses sociales et locales. Clément Beaune a beau avoir réaffirmé son appartenance à la macronie dimanche lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le haut-commissaire à la Stratégie et au Plan n'a pas hésité à faire entendre une voix dissonante sur les économies à faire pour le budget 2026. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, escompte deux à trois milliards d'euros d'économies en fusionnant ou en supprimant des agences d'État ? « Il y a une mode, c'est taper sur les agences, rétorque Clément Beaune. Réduire les dépenses de fonctionnement peut rapporter 500 millions. Si on monte à deux milliards ou trois milliards, on touche aux dispositifs portés par ces agences. » À lire aussi Comment Bercy veut remettre de l'ordre dans le maquis des agences et opérateurs de l'État Les esprits mal tournés pourraient penser qu'il défend sa « boutique ». « La fusion du haut-commissariat au Plan avec France Stratégie nous a permis de faire 12 % d'économies de fonctionnement cette année, estime Clément Beaune. Et nous en ferons autant en 2026. Par ailleurs, nous avons publié dix rapports (un sur les efforts de défense, un autre sur le service national…). » Publicité Vouloir se passer des éoliennes, « c'est mentir aux Français » En revanche, dans ce contexte difficile où il faut trouver quarante milliards d'économies, pas question pour lui d'augmenter les impôts. À ses yeux, la priorité consiste plutôt à juguler la dérive des dépenses locales et sociales. Sur le volet social, il insiste : « Il ne faut pas détricoter la réforme des retraites. Et il faudra peut-être aller plus loin en 2027. » Et de soutenir la lutte contre la fraude à la Sécurité sociale et aux faux arrêts maladie. À lire aussi Bernard Accoyer et Xavier Moreno: «Combien de Français savent que l'éolien et le solaire ont fait doubler leur facture d'électricité depuis dix ans ?» Sur le plan énergétique, Clément Beaune dénonce vigoureusement la prise de position de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et président des Républicains, qui veut en finir avec les subventions aux énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque) : « Dire qu'on peut se passer des éoliennes, c'est mentir aux Français, souligne le haut-commissaire. On n'aura pas de nouvelle centrale nucléaire avant 2035. » Dans le cadre de la transition écologique, Clément Beaune ne défend pas plus le tout-voiture : « La semaine où j'ai quitté le gouvernement (en février 2024, NDLR), je m'apprêtais à annoncer l'arrêt de quatre projets d'autoroute sur huit. » Mais il reste persuadé que l'A69 Toulouse-Castres sera un facteur de développement du sud du Tarn, alors que cette autoroute a encore suscité la mobilisation d'opposants ce week-end.

Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

Amazon Senlis : la CGT dénonce la « répression syndicale » et « l'intimidation » de la direction

Un peu plus d'une semaine après l'incendie de deux camions sur les quais de l'entrepôt logistique d'Amazon Senlis (Oise) suite à une erreur humaine, une dizaine de représentants de la CGT de l'entreprise et des salariés se sont rassemblés ce samedi 6 juillet à l'entrée du site pour exprimer leur colère. Au même instant, se tenait l'entretien disciplinaire d'un élu CGT, accusé par la direction d'avoir bousculé un agent de sécurité et d'être entré en force sur le site lors de l'incident. Chose que l'élu et les autres représentants du personnel mobilisés contestent formellement. Selon eux, le 25 juin, le représentant du personnel, membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), était parfaitement habilité à entrer sur le site pour réaliser une enquête conjointe avec la direction pour s'assurer de la mise en sécurité des salariés. « À l'entrée du site, un agent de sécurité lui a refusé l'accès. Dans l'urgence, le camarade a monté le ton. Suite à ça, on l'a laissé rentrer. Le lendemain, on lui signifie une mise à pied conservatoire », s'indigne un élu de la CGT.