
Sur l'île de Ré, le surf aide les victimes de violences physiques et sexuelles à se reconstruire
Charente-Maritime
) pour des patientes du centre médico-psychologique (CMP) de l'hôpital psychiatrique Marius-Lacroix, à La Rochelle.
Toutes ont été victimes de
violences physiques et/ou sexuelles
. L'objectif de ce programme, financé par l'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine et prescrit par leur psychiatre référent, est de les accompagner dans leur parcours de reconstruction.
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Noyades : quand il y a une piscine et des enfants, voici tous les gestes de prévention à adopter
VACANCES - « Il n'y a pas de sécurité dans l'eau. Ce n'est pas notre élément, nous ne sommes pas des poissons. Il faut bien prendre conscience des risques. » Ces mots, prononcés par un maître-nageur, sont sans appel, mais à la hauteur de la gravité du sujet : le risque de noyade. Rien que cet été, environ 200 personnes, dont 27 enfants et adolescents, ont perdu la vie en se noyant. C'est 45 % de plus que sur la même période l'an dernier, alerte Santé Publique France. Une augmentation corrélée notamment aux fortes chaleurs de l'été 2025, qui ont poussé davantage de Français à s'immerger pour trouver de la fraîcheur. Sauf que louer une maison de vacances avec piscine ou en installer une gonflable dans son jardin présente des risques, qu'il faut avoir en tête, en particulier en présence de jeunes enfants. Le HuffPost a demandé à Axel Lamotte, maître-nageur responsable communication de la Fédération Française des Maîtres-Nageurs Sauveteurs (FFMNS) et Monique Bignoneau, qui gère un centre de formation pour maîtres-nageurs sauveteurs, de nous rappeler tous les gestes de prévention à mettre en place quand il y a une piscine privée et des enfants. • Apprendre à nager dès que possible La toute première des préventions, pour les enfants, c'est d'apprendre à nager le plus tôt possible. « Fréquentez les piscines tout au long de l'année avec vos enfants. Ça permet de se familiariser au quotidien avec l'eau, aux risques etc. Et d'avoir une activité physique de qualité et bénéfique au développement de l'enfant », confirme Axel Lamotte, le maître-nageur. L'utilisation de brassards, bouées, ceinture ou planche peut être utile pour apprendre à nager, mais ne doit pas être considérée comme un outil de sécurité. « À partir du moment où on a un assistant, on se repose sur lui, déplore-t-il. Cela ne remplace pas la vigilance de l'adulte responsable dans l'eau avec l'enfant. » Il existe souvent tous types de cours, en fonction de l'âge de l'enfant. « Pour les moins de 6 ans, il existe des stages d'aisance aquatique. C'est une obligation de les proposer pour les villes, mais il faut qu'elles en aient les moyens et la volonté », explique Monique Bignoneau. • Sécuriser votre piscine : alarme, barrières, volet rigide Depuis une loi datant de 2003, la sécurisation des piscines est obligatoire. Elles doivent être équipées d'une alarme, de barrières et d'un volet de fermeture. Mais ces normes ne sont pas toujours appliquées dans le cadre privé. L'alarme de piscine se déclenche lorsqu'un objet tombe à l'eau, en dehors des moments de baignade. « C'est bien, à condition de contrôler tous les matins qu'elle fonctionne », rappelle Axel Lamotte. Monique Bignoneau estime quant à elle que ce dispositif est loin d'être le plus efficace. « Souvent, ça fonctionne à piles, les gens les retirent car il y a des oiseaux qui se posent et que ça bip trop souvent… », constate-t-elle. Elle privilégie l'installation de barrières autour de la piscine et d'un volet qui se déroule sur le bassin. Les professionnels conseillent de placer des parois transparentes, d'une hauteur de 1,10 mètre minimum, avec un système de verrouillage automatique, que les plus petits ne puissent pas ouvrir seuls - et dont il faut également vérifier tous les jours le bon fonctionnement. Enfin, l'installation d'un volet piscine rigide, à fermer dès qu'elle n'est pas utilisée, est également obligatoire. Il faut un volet dur et solide. « Et surtout pas une bâche, précise Axel Lamotte. Les gamins peuvent lever la bâche ou tomber dedans et se retrouver piégés. » • Désigner un adulte « capitaine » dans l'eau Lors de la baignade, il est impératif de ne pas laisser son enfant aller ne serait-ce qu'au bord du bassin sans y être soi-même et dans l'eau. « Il faut vraiment que l'adulte soit immergé dans l'eau et pas au bord. Parce que sinon, il risque d'aller chercher de la crème solaire, le jus de fruit… Et ça va très, très vite », insiste Axel Lamotte. On dit qu'il faut toujours rester à distance d'un bras quand on est dans l'eau avec un jeune enfant qui ne sait pas nager. Qu'il s'agisse d'une piscine enterrée ou hors-sol, gonflable ou autre, la règle est indentique, même s'il y a très peu d'eau. « Il y a des enfants qui se sont noyés dans des pédiluves, avec 10 ou 15 cm d'eau, rappelle Monique Bignoneau. Car si l'enfant tombe la tête dans l'eau, il ne pense pas à la relever. Ça explique aussi toutes les noyades dans les baignoires. » Il faut qu'un adulte soit dédié uniquement à cette mission : une surveillance exclusive et constante. Ce qui signifie ne pas boire un verre, ni discuter avec un autre adulte, répondre au téléphone, ou s'absenter même une minute pour chercher une serviette. On conseille de désigner une personne référente, un « capitaine de baignade », qui peut changer toutes les demi-heures, par exemple. « C'est bien de l'identifier avec une casquette ou un objet symbolique », ajoute Monique Bignoneau. « Toutes les noyades, que ce soit des enfants ou des adultes, se font à bas bruit. Personne ne crie. Personne ne sort les bras de l'eau, rappelle le maître-nageur. Et souvent, il y a du monde autour de la victime… » • Vider la piscine quand on ne s'en sert pas Pour ce qui est des piscines hors sol ou gonflables, les professionnels conseillent de les vider tous les soirs - et d'en profiter pour arroser pelouse, jardin, arbres… Ceci à la fois pour éviter les risques de noyade, mais aussi les risques bactériologiques. « Il faut renouveler l'eau le plus souvent possible', recommande Monique Bignoneau. Car si elle stagne trop longtemps, des bactéries ou des amibes peuvent se développer et entraîner toutes sortes de problèmes ORL, gastro-intestinaux, de peau, pulmonaires… « Les gens pensent souvent que leur piscine familiale est plus propre que la piscine municipale, alors que c'est tout l'inverse », ajoute-t-elle. Le maître-nageur conseille aussi de retirer après la baignade tous les objets flottant dans la piscine. « Pour éviter les risques bactériologiques, mais surtout pour la visibilité », indique-t-il. • Se former aux premiers secours Il est possible - et recommandé, surtout lorsque l'on a des enfants - de se former aux gestes de premiers secours. « En cas de noyade, il faut intervenir le plus possible, en moins de deux minutes, si on veut espérer une réanimation dans de bonnes conditions. Entre la 2e et la 6e minute sans oxygène, on perd les trois-quarts de nos neurones », prévient Axel Lamotte. Il explique que la première des choses à faire, c'est du bouche-à-bouche. « Chez les tout-petits, il faut faire très attention : il faut souffler un tout petit filet d'air et de manière maîtrisée. Dès que vous voyez l'abdomen qui se soulève, arrêtez, car sinon cela peut être mortel », détaille-t-il. En parallèle, on alerte les secours en faisant le 112 ou le 15. D'où l'intérêt de toujours vérifier avant une baignade que l'on a un téléphone à portée de main, pas loin du bassin.


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Une nouvelle vague de chaleur gagne la France, tout savoir du coin le plus frais aux départements les plus chauds
MÉTÉO - Le week-end va être étouffant. Une vague de chaleur, la deuxième à frapper la France cet été, va se diffuser ce samedi 9 août sur une grande partie du sud du pays où 28 départements sont placés en vigilance orange « canicule », avant une extension de l'alerte dimanche. De la Dordogne à la Haute-Savoie en passant par le Cantal et la Drôme, une vaste partie sud du pays va connaître un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C, bien au-dessus des normales de saison. Les pics de chaleur pourront même atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France. Des maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d'Olt (Aveyron) ou 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire) ont déjà été relevées vendredi après-midi. Dans le Sud-Est, les nuits deviendront très chaudes des Pyrénées-Orientales à la vallée du Rhône, avec des minimales comprises entre 21 et 25°C. Le quart Nord-Est épargné Samedi, le quart Nord-Est de la France sera relativement épargné. Les températures ne dépasseront pas 21° à Charleville ou 22° à Brest, villes les plus fraîches du territoire selon les météorologistes. Le mercure affichera un 24 ° agréable à Biarritz également. Dimanche, la vague de chaleur va s'étendre à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec 40 départements hors Corse, en vigilance orange canicule, à ce stade jusqu'à minuit, selon Météo-France. La journée de lundi pourrait être « la plus chaude à l'échelle nationale », a indiqué le prévisionniste, précisant que la vague de chaleur « devrait durer jusqu'en milieu de semaine prochaine sur la moitié sud ». L'épisode s'accompagne d'un danger « élevé » de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l'incendie d'une ampleur exceptionnelle dans l'Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17 000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne. Week-end difficile sur les routes et les rails Il coïncide en outre avec un week-end de chassé-croisé entre automobilistes sur la route ou de retour de vacances, avec une circulation annoncée comme « difficile sur tout ou partie du territoire, du vendredi 8 au dimanche 10 août ». La journée la plus chargée du week-end sera le samedi 9, classé orange au niveau national dans les deux sens et notée « très difficile dans le sens des départs dans le Grand-Ouest, le Nord et l'Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que dans le Sud-Ouest dans le sens des retours », alerte Bison Futé. La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d' « anticiper » des pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures « dans ses trains les plus anciens ». « L'ensemble des clients concernés bénéficient de l'échange ou du remboursement sans frais de leurs billets », précise la SNCF. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. « On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale », a déclaré à l'AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.