Dernières actualités avec #santémentale


Le Parisien
a day ago
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« On est le 4 juillet et ils jouent encore… » : le nouveau coup de gueule de Jules Koundé sur le calendrier
Jules Koundé relance le sujet de la santé physique et mentale des footballeurs. En pleine Coupe du monde des clubs , à laquelle le FC Barcelone ne participe pas, le défenseur blaugrana a une nouvelle fois commenté le calendrier surchargé dans le football, quelques minutes après s'être réjoui de pouvoir se reposer (« C'est tellement bien d'être en vacances. »). « Il y a des équipes leur saison elle a commencé mi-juillet 2024… on est le 4 juillet 2025 et ils jouent encore… », a-t-il écrit dans un post très relayé et commenté sur son compte X (anciennement Twitter). Jules Koundé fut le joueur le plus sollicité au monde en 2024 en termes de temps de jeu. Si le défenseur français est en vacances, comme ses coéquipiers du FC Barcelone, de nombreux autres mastodontes européens ( Chelsea , PSG, Real Madrid…) participent actuellement à la Coupe du monde des clubs 2025 organisée aux États-Unis depuis le 14 juin et jusqu'au 13 juillet prochain. La plupart des joueurs de ces clubs n'ont quasiment pas eu de pause depuis la fin des championnats, à commencer par les champions d'Europe parisiens. Qualifié pour les quarts de finale, qu'il joue ce samedi soir contre le Bayern , le PSG a enchaîné les dernières journées de Ligue 1, la finale de la Coupe de France puis celle de Ligue des champions avant de s'envoler outre-Atlantique, sans souffler. Ce n'est pas la première fois que Jules Koundé se plaint des cadences infernales et de la surcharge des calendriers dans le football. Déjà en septembre dernier, le défenseur tricolore s'insurgeait. « Le calendrier se charge chaque année, on a toujours plus de matches et de moins en moins de repos. Ça fait 3 ou 4 ans qu'on le dit et personne ne nous écoute », s'était-il agacé. Mais il est loin d'être le premier à avoir ouvert la boîte de Pandore. Peu de temps avant lui, le Ballon d'Or espagnol Rodri avait lui affirmé qu'une « grève des joueurs (était) proche » pour dénoncer concrètement ce calendrier infernal. Quelques jours plus tard, le milieu de Manchester City s'était gravement blessé au genou , manquant plusieurs longs mois avant de revenir il y a quelques semaines seulement.


La Presse
2 days ago
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« Il faut repenser la place de l'enfant »
Avec son essai Pour une biodiversité de l'enfance – De la fabrique à la forêt, la pédopsychiatre Céline Lamy souhaite que la société porte un regard différent sur l'enfant. Selon elle, les principes de l'agriculture intensive sont souvent appliqués à l'enfant. On en fait des êtres normés, alors qu'ils devraient s'épanouir selon leur propre nature. Entrevue. Notre société réserve-t-elle un traitement inadéquat à l'enfant ? On est aveuglés, on est des pantins du système. Très tôt, l'enfant est précipité dans une course performative visant à le rendre très rapidement autonome et adapté aux exigences de la société. Il faut que nos enfants se développent au bon rythme, aient de bonnes notes à l'école. On est finalement dans une culture du rendement et de la statistique. Ce qui fait que lorsque notre enfant a un 90 %, on se dit que tout va bien, mais on ne se questionne pas sur ce qu'il y a derrière ce 90 %. Je vois beaucoup d'enfants qui sont d'excellents élèves à l'école, mais qui sont dans une souffrance énorme, car leurs parents ne voient que leur rendement scolaire et se disent que si ça se passe bien à l'école, c'est que tout va bien. Alors que les enfants sont anxieux, fatigués, déprimés. De l'extérieur, l'enfant a un bon rendement et ça n'inquiète personne. Pourquoi sommes-nous dans une crise de l'enfance ? On applique aux enfants les principes de l'agriculture intensive. Alors qu'il y a cette possibilité d'être dans la permaculture. La permaculture, c'est le bon sens du jardinier. Le jardinier ne se précipite pas pour asperger son jardin de pesticides. Il regarde ce qui pousse, ce qu'on peut mettre comme plantes les unes à côté des autres. Quand on étend ce principe à la vie et à l'enfant, ça change le paradigme, on pose notre regard sur l'enfant, on l'observe dans tous ces écosystèmes, à l'école, avec ses amis, avec sa famille. On a ainsi une vision à 360 degrés. En tant que médecin, on ne peut pas prendre des décisions en le voyant pendant une heure dans un bureau. On doit l'observer comme une petite pousse dans un jardin, écouter les rétroactions, s'ajuster et élaborer des solutions adaptées. Il y a aussi cette notion importante de biodiversité qu'il faudrait appliquer. C'est lorsque différentes espèces se côtoient qu'il y a une force et une résilience ensemble, et non une monoculture. Dans la vie et dans les écoles, c'est la même chose, pourquoi met-on ensemble les enfants qui ont le même trouble ? Il faut prôner la diversité, que les enfants soient mélangés avec des enfants différents, ne serait-ce que pour développer leur empathie. Mais les enfants ne sont-ils pas une priorité ? On ne peut pas supprimer des millions en éducation en se disant que les enfants, c'est la priorité. Il faut une réforme de l'éducation en profondeur, inspirée de la Finlande qui a tout mis à plat pour se recentrer sur les enfants. La permaculture, on peut la pratiquer à petits pas. Par exemple, envisager de travailler sur le potentiel de l'enfant en dehors de son potentiel scolaire. Qu'est-ce que cet enfant peut apporter à la classe ? Dans les premiers jours d'école, les professeurs peuvent découvrir les talents des enfants, au-delà des capacités scolaires. C'est important pour le groupe et pour les enfants. Savoir qu'un enfant dans la classe fait des maquettes ou est très doué en dessin, par exemple. C'est ce dont les enfants ont besoin, plutôt que les réduire à leur note de 40 %. PHOTO MARIE-HÉLÈNE GILBERT-LAMBERT, FOURNIE PAR CÉLINE LAMY Céline Lamy, pédopsychiatre et autrice La permaculture de l'enfance, ça veut dire considérer la vie différemment. Déjà, des professeurs me disent : « Je veux voir l'enfant derrière l'élève. » Vous parlez dans votre livre de l'importance de la nature pour les enfants. Être dehors a des bienfaits sur l'ensemble du développement de l'enfant (cognitif, affectif, moteur, social) et sur sa santé physique. L'enfant déploie son talent, sa créativité, il fait face à l'imprévu, au changement. Au Danemark, il y a 700 écoles maternelles nichées dans la forêt. Les écoles des villes ont des lieux forestiers où ils vont explorer. Cela fait partie de l'éducation. On n'enseigne pas la nature, on la vit. Il faut réapprendre à aimer la nature, un lieu apaisant. Le danger, il n'est pas dans la nature, il est à l'intérieur de nos maisons à travers les écrans. Vous proposez de créer un ministère consacré à l'enfance. Il faut repenser la place de l'enfant et créer un ministère voué à l'enfance dans le but de coordonner les politiques publiques qui le concernent, relatives à la santé, à l'éducation, à la famille, aux services sociaux et à la justice. Un ministère qui veillerait à ce que les services essentiels soient accessibles, adaptés aux besoins de chacun, et que les politiques publiques prennent en compte les besoins spécifiques (milieux défavorisés, handicaps, besoins éducatifs particuliers). Un ministère qui serait occupé par des adultes et des enfants, qui se parleraient vraiment et qui construiraient ensemble un nouveau jardin de croissance. Pour réenchanter le monde !


La Presse
2 days ago
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La détresse de Zverev ravive l'alerte
(Wimbledon) Dépression, solitude, quête de « sens » : la détresse du N.3 mondial Alexander Zverev après sa défaite d'entrée à Wimbledon a rappelé le coût mental parfois exorbitant que payent les joueurs de tennis de haut niveau. Damien GAUDISSART Agence France-Presse « De manière générale, je me sens assez seul dans ma vie en ce moment », a déploré Zverev mardi après sa défaite en cinq manches contre le Français Arthur Rinderknech (72e). « Je ne me suis jamais senti aussi vide. Je ne ressens aucune joie dans tout ce que je fais, même quand je gagne », a insisté l'Allemand de 28 ans, triple finaliste en Grand Chelem. Fin mai, juste avant Roland-Garros, c'est le Finlandais Emil Ruusuvuori (actuel 317e, 37e mondial en 2023) qui s'était ouvert sur ses difficultés mentales dans un long texte publié sur le site de l'ATP. « J'ai parlé pour la première fois de ma santé mentale à un professionnel il y a 10 ans […] mais j'ai vécu ma première crise de panique il y a trois ans seulement, à Miami. Un matin je me suis levé et j'avais l'impression que quelqu'un était en train de m'étrangler. C'était impossible de respirer, comme si quelqu'un piétinait ma poitrine », a raconté Ruusuvuori, vainqueur malgré tout de son premier tour en deux manches. Quand tu es sportif professionnel, tu essaies de survivre à toutes sortes de problèmes, de les oublier dans l'espoir qu'ils disparaissent. Emil Ruusuvuori Mais à l'été 2024, incapable de continuer, le Finlandais se retire du Masters 1000 de Montréal et « ne touche plus une raquette pendant quatre mois et demi ». Ruusuvuori ne jouera plus de la saison 2024 et ne s'est aligné que sur des tournois Challenger, le deuxième échelon du circuit, en 2025. Ancien préparateur mental des Français Gilles Simon et Corentin Moutet, Ronan Lafaix juge « intéressants » les propos de Zverev. « Je trouve qu'il va plus loin que les autres » à s'être déjà exprimés publiquement sur le sujet, comme Naomi Osaka, Caroline Garcia, Andrey Rublev, ou Casper Ruud qui avait confié au printemps s'être parfois senti « comme un hamster dans sa roue » sur le circuit. « Confiance à personne » L'Allemand aborde en effet la « notion de sens. Philosophiquement, finalement, tu as beau être numéro trois mondial, tu te poses plein de questions. Il ne gagne pas de Grand Chelem, ça doit commencer à tourner dans sa tête », développe auprès de l'AFP Ronan Lafaix. En France, « beaucoup d'entraîneurs vont te dire de mettre la balle dans le court. Mais ça sert à quoi de mettre la balle dans le court ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Quels sont mes rêves ? Je pense qu'à un certain moment », les joueurs doivent avoir une approche dépassant le cadre du tennis, ajoute-t-il. « Les plus grands, ils ont eu envie de défendre une cause ». « Djokovic » et ses prises de position fortes sur la Serbie, « en est l'archétype », juge-t-il. Or « je ne sais pas si Zverev défend quelque chose ». « Tout dépend du mental aujourd'hui », appuie Andrey Rublev. « Les joueurs qui sont plus stables obtiennent de meilleurs résultats », a estimé le Russe mercredi après sa qualification pour le deuxième tour de Wimbledon. Lauréate en janvier des Internationaux d'Australie, Madison Keys juge que « de plus en plus de joueurs disent ouvertement qu'ils parlent à quelqu'un » de leurs difficultés mentales. La N.1 mondiale Aryna Sabalenka a ainsi travaillé pendant « cinq ans » avec un psychothérapeute, mais n'y recourt plus depuis quelques années. PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Aryna Sabalenka « Quelles que soient les difficultés qu'on traverse, je pense que c'est très important d'en parler ouvertement », a soutenu mercredi la Bélarusse. « Je n'ai pas besoin de psychologue, parce que j'ai mon équipe et qu'on se parle beaucoup. Je sais qu'ils ne vont pas me juger. » Reste à trouver la personne adéquate à qui se confier. « Quand tu es dixième mondial, tu ne fais plus confiance à personne », prévient Ronan Lafaix. « Tu es dans une espèce de bulle et c'est ça qui te renvoie à une solitude incroyable, parce que tu as toujours peur » que l'entourage soit davantage là pour profiter de la notoriété d'un joueur plutôt que de l'aider. « Comment trouver un professionnel qui va être compétent et me rentrer dedans, me remettre en question sans que la personne ait un ego énorme pour vouloir se mettre en avant ? C'est ça, l'enjeu », conclut le préparateur mental.


24 Heures
3 days ago
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Ce dispositif aide les jeunes en formation à ne pas sombrer
Devant l'augmentation des troubles psychiques chez les jeunes en formation, un nouveau concept aide les formateurs à intervenir avant la crise. Près de 1000 professionnels ont déjà été formés. Publié aujourd'hui à 07h00 Nicole Schüpbach forme des apprentis de commerce à la centrale des CFF à Wankdorf (BE): «Je leur demande ce qui se passe dans leur vie.» Nicole Philipp En bref: La santé mentale des jeunes en Suisse inquiète aussi le monde des entreprises. Selon une enquête, environ 60% des apprentis déclarent «ressentir des problèmes psychologiques au sens large» . Le nombre de jeunes de moins de 25 ans bénéficiant d'une rente AI augmente. Les troubles psychiques seraient fréquemment la cause de leur incapacité à travailler. À cela s'ajoute le fait qu'un nombre grandissant de baby-boomers partent à la retraite. Cette situation pousse donc les entreprises à intensifier leurs efforts dans la prise en charge des apprentis, même ceux souffrant de troubles psychiques. «Les difficultés rencontrées au cours de l'apprentissage, qui entraînent des absences ou même des abandons, sont généralement remarquées par les formateurs, mais ils réagissent souvent trop tard», explique Barbara Schmocker. Cette psychologue a développé avec ses collègues de WorkMed, centre de compétence en psychiatrie du travail, un outil de détection précoce et une formation associée. Formation pour 1000 professionnels en Suisse Nicole Schüpbach supervise trois apprentis de commerce au siège principal des CFF à Berne et figure parmi les premiers à mettre en œuvre le nouveau concept depuis ce printemps. «Bien sûr, il peut arriver qu'un apprenti arrive en retard ou ait l'air endormi», explique-t-elle. Mais si les retards deviennent plus fréquents, elle aborde le sujet avec l'apprenti. «Je ne lui fais pas de leçon de morale, mais je lui demande ce qui se passe dans sa vie.» Au cœur de l'outil récemment développé se trouve la capacité de manifester de l'intérêt pour les personnes sans chercher immédiatement des solutions. Ce concept a été enseigné aux quelque 1000 formateurs des CFF, des BLS, des Chemins de fer rhétiques, de Swiss, de CarPostal et d'approximativement 70 autres entreprises dont la formation professionnelle est assurée par le prestataire de services Login. «Il est préférable de commencer l'entretien en douceur et de simplement demander comment s'est déroulé le week-end», fait remarquer Nicole Schüpbach. Cela lui permettrait notamment de découvrir qu'un apprenti a intensément étudié pour son examen final, négligeant presque complètement repas et sommeil. Ou que quelqu'un traverse des difficultés familiales ou une rupture amoureuse. Trouble du spectre autistique «Nous voulons que le plus grand nombre possible de nos apprentis termine bien leur apprentissage», explique Andri Rüesch, qui dirige la gestion de la formation chez Login. L'année dernière, 97,7% des apprentis de Login ont réussi leur examen final, ce qui est supérieur à la moyenne de 93% pour l'ensemble de la Suisse. «Nous souhaitons continuer à nous améliorer», ajoute Andri Rüesch. «Le temps consacré le matin est extrêmement précieux et bien investi, car rien ne fonctionne sans confiance», souligne Emil Grünenfelder. Son avant-dernier apprenti présentait également des troubles autistiques. «Je considère comme une richesse le fait que certaines personnes fonctionnent selon un schéma différent.» Au sein de l'équipe, même de petites différences peuvent cependant créer des malentendus, par exemple lorsque l'apprenti demande à des collaborateurs plus âgés pourquoi ils ont choisi de mettre un pull de cette couleur. «Je dois alors favoriser la compréhension mutuelle.» Erreurs d'inattention «Il ne s'agit pas de former les formateurs professionnels à devenir des coachs ou des demi-psychologues, mais de renforcer leur intuition et de leur ôter la peur et l'incertitude de parler de problèmes psychologiques avec les apprentis», précise Barbara Schmocker, de Workmed. Durant leur formation, les formateurs pratiquent cette approche à travers des jeux de rôle. De plus, ils disposent d'une liste de questions pour mieux interpréter leurs observations. «Si, par exemple, un apprenti ne vient plus à la pause ou commence à faire des fautes d'inattention, il s'agit d'en demander les raisons.» Pour les formateurs également, il est question de partager des aspects personnels. «Je dois pouvoir être un modèle, et cela signifie aussi avouer quand je ne vais pas bien», affirme Nicole Schüpbach, formatrice aux CFF. Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat. Santé mentale des jeunes Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Isabel Strassheim est journaliste économique chez Tamedia depuis 2019. Depuis Bâle, elle couvre principalement les secteurs de la pharma et de la chimie. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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04-06-2025
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Débordements en marge de la victoire du PSG: "C'est déplorable de voir qu'en France on ne sait pas fêter correctement", estime Teddy Riner
Suite aux débordements ayant eu lieu lors de la célébration de la victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions, des personnes interpellées ont été jugées en comparution immédiate. Teddy Riner, judoka et parrain de la grande cause nationale "santé mentale", était en direct sur BFMTV.