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Les Echos

17 minutes ago

• Les Echos

Israël : une grève anti-guerre pour la libération des otages du Hamas

Les principales routes d'Israël ont connu un dimanche des plus chaotiques. A l'appel des familles des 50 otages encore détenus par le Hamas, des dizaines de milliers de manifestants ont bloqué la circulation un peu partout dans le pays, provoquant des embouteillages monstres. Des salariés d'entreprises notamment dans la high tech, les employés des municipalités des plus grandes villes, des universités, le conseil des avocats, ont fait grève. Le point d'orgue de la journée a eu lieu ce dimanche soir lorsque qu'une énorme foule s'est réunie sur la « place des otages » à Tel-Aviv, près du siège du ministère de la Défense. « Mettre fin à la guerre pour libérer les otages » : c'est avec ce mot d'ordre que les manifestants se sont mobilisés. Leur objectif : contraindre le gouvernement à conclure un accord avec le Hamas sur un cessez-le-feu, qui permette la libération des otages détenus par le mouvement islamique depuis 681 jours à la suite des massacres du 7-Octobre 2023. Depuis des mois, les négociations menées sous l'égide des Etats-Unis sont au point mort.

Courrier International

17 minutes ago

• Courrier International

Des États républicains envoient des centaines de soldats de la Garde nationale à Washington

Les 850 gardes républicains déployés depuis le 12 août à Washington sur ordre de Donald Trump vont très prochainement recevoir des renforts, rapporte The Washington Post. Le gouverneur républicain de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey a annoncé que 300 à 400 soldats de la Garde nationale allaient être mobilisés. Le gouverneur de Caroline du Sud, Henry McMaster, a évoqué le déploiement de 200 soldats 'aux côtés du président Trump dans ses efforts pour rétablir l'ordre public dans la capitale'. Enfin le gouverneur de l'Ohio, Mike DeWine, a parlé de l'envoi 'dans les prochains jours' de 150 policiers de la Garde nationale de l'État. 'Ces nouveaux déploiements, qui marquent une escalade majeure des efforts du président Donald Trump pour prendre le contrôle des forces de l'ordre dans la capitale nationale, surviennent alors que des indices laissent penser que ces troupes pourraient bientôt porter des armes, contrairement aux ordres reçus antérieurement', indique le quotidien. Jusqu'à présent, ces ordres stipulaient que les membres de la Garde nationale porteraient un gilet pare-balles, mais laisseraient leurs armes à l'armurerie. 'Ils ne seront pas armés et n'auront pas d'armes dans leurs véhicules', indiquait un communiqué de l'armée publié jeudi 14 août. En annonçant les déploiements de la Garde nationale à Washington, le responsable presse du Pentagone, Kingsley Wilson, avait également déclaré aux journalistes que les troupes ne mèneraient pas non plus d'activités de maintien de l'ordre pendant leur mobilisation à Washington. Les troupes déployées ces derniers jours ont essentiellement été positionnées aux abords des bâtiments et monuments fédéraux, ainsi que de la gare Union Station. Des membres de Garde nationale, précise le journal, ont jusqu'à présent 'rarement été aperçus au côté des agents du Département de la sécurité intérieure et du FBI, devenus très présents dans les rues et qui ont procédé, selon le ministère de la Justice, à 189 arrestations dans les campements de sans-abri'. Premiers ciblés : les maires démocrates noirs En juin, Donald Trump avait ordonné le déploiement de 700 Marines et de 4 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles à la suite de manifestations contre des arrestations massives opérées par les services de l'immigration. Il a suggéré qu'il pourrait prendre des mesures similaires dans d'autres villes. 'Depuis, les villes démocrates se préparent au pire', rapporte la correspondante du Guardian à Minneapolis. Selon Rachel Leingang, le Pentagone envisagerait de déployer des troupes de la Garde nationale stationnées en Alabama et en Arizona dans plusieurs autres métropoles. 'Son procureur général a envoyé cette semaine des lettres à de nombreuses villes démocrates, menaçant d'arrêter les dirigeants locaux s'ils ne coopéraient pas avec les autorités fédérales en matière de contrôle de l'immigration.' Particulièrement visées : les villes démocrates dirigées – à l'instar de Washington et de Los Angeles – par des maires noirs : Baltimore, Oakland, Seattle ou encore Chicago. Mais elles ne sont pas les seules à tenter de réagir. Des maires républicains eux-mêmes ont exprimé leur désaccord avec l'usurpation par le président américain du pouvoir local pour des raisons jugées 'peu convaincantes'. La Conférence des maires des États-Unis, dirigée par le maire républicain d'Oklahoma City, David Holt, s'est ainsi opposée à la prise de contrôle de Washington par Trump, affirmant que 'le contrôle local est toujours préférable'. Des maires contre le 'chaos fédéral' 'Tous ces maires, issus de milieux idéologiques divers, sont attachés à leur ville plus qu'à leur idéologie', explique Jacob Frey, lui-même maire de Minneapolis. 'Nous ne sommes pas contre l'aide fédérale. Nous sommes contre le chaos fédéral', ajoute Jacob Frey. Brandon Scott, le maire de Baltimore, a déclaré qu'il était prêt à prendre toutes les mesures, 'légales ou autres', pour protéger les habitants. Mais il subsiste beaucoup d'incertitudes quant à la manière dont les villes peuvent réagir si Trump fait appel à la garde nationale, souligne la correspondante du Guardian. 'Il est très difficile de savoir quelles sont nos options, car nous sommes en terrain inconnu', reconnaît Brett Smiley, maire de Providence. 'C'est une situation sans précédent et je ne sais pas quelles sont mes options pour empêcher l'arrivée des troupes. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'essaie d'être aussi proactif et de faire comprendre que ce n'est ni nécessaire ni souhaité.'

Courrier International

17 minutes ago

• Courrier International

Corée du Nord. Ju-ae, la fille de Kim Jong-un, future 'dirigeante suprême' ?

Elle n'aurait que 12 ans. Peut-être 15… On ne sait pas grand-chose de Kim Ju-ae, la fille du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Et pourtant, elle est, depuis trois ans, devenue omniprésente au côté de son père sur les images de propagande du régime, relève The New York Times. Au point que les spécialistes de Pyongyang, notamment en Corée du Sud, 'accordent désormais une attention particulière à la jeune femme, qu'ils considèrent comme la successeure la plus probable de son père', souligne le quotidien américain. Soutenez-nous, abonnez-vous Je m'abonne sans engagement de durée C'est en novembre 2022, sur cette photo, que Kim Jong-un a présenté sa fille au monde, 'avec affection et menace'. Il lui tient délicatement la main devant – quelle charmante attention ! – un missile balistique intercontinental. Sans titre officiel, Ju-ae est saluée par la machine de propagande comme une 'une conseillère hors pair'. Alors que Kim Jong-un compte au moins un autre enfant, peut-être deux, Ju-ae est la seule à apparaître publiquement. Au début, on la remarque dans de touchantes scènes familiales de complicité avec son 'papounet'. Sa mère, Ri Sol-ju, est encore présente – avant d'être 'bientôt remplacée [par la jeune fille] au poste de première dame'. Confirmation en novembre 2023, quand les médias officiels, hautement surveillés, diffusent ce cliché montrant Ju-ae au premier plan, lunettes Gucci sur le nez, devant son père. Ce qui 'en dit long sur son statut, Kim Jong-un n'ayant jamais été relégué à un rôle secondaire auparavant', note le quotidien sud-coréen The Korea Times. Le message est clair : la succession est prête. En la préparant publiquement à prendre les rênes du pays, Kim Jong-un 'tente peut-être d'éviter l'erreur commise par son père', avance le New York Times. Ce n'est qu'après un accident vasculaire cérébral de Kim Jong-il, en 2008, que le jeune Jong-un 'a été désigné comme héritier présomptif'. D'où, après sa prise de fonction en 2011, des incertitudes et un certain scepticisme de l'élite de Pyongyang, laquelle 'le considérait comme un dirigeant inexpérimenté qui ne resterait pas longtemps'. Outre l'élimination expéditive de ses rivaux (à commencer par son oncle et son propre frère), c'est notamment en s'appuyant sur l'état-major des armées qu'il s'est finalement imposé. Ce qui explique pourquoi Ju-ae est mise en scène avec des militaires, comme sur ce cliché qui, souligne le site NK News, se retrouve sur les timbres nord-coréens. 'En Corée du Nord, où les responsables et le peuple ne semblent pas prêts à accepter une femme à la tête du pays, Kim Jong-un fait du statut de successeure de sa fille un fait accompli en l'exposant à plusieurs reprises dans les médias d'État.' Cheong Seong-chang, analyste à l'Institut Sejong de Séoul, cité par le New York Times Dernier cliché en date : Ju-ae est placé au même rang que son père au moment de recevoir les dignitaires de Russie, la nouvelle 'meilleure amie' de Pyongyang. Alors que des questions se posent régulièrement sur la santé de Kim Jong-un, atteint de problèmes cardio-vasculaires, la pérennité du régime semble assurée. Kim père meurt ? Vive Kim fille !— Daniel Bastard À lire aussi : Asie. Pourquoi la Corée du Nord peine à s'ouvrir aux touristes À lire aussi : Photo. Des images rares de la Corée du Nord vue de l'intérieur À lire aussi : Tendance. En Corée du Sud, les jeunes adoptent des pierres pour tromper la solitude Voir plus de Stories