logo
« Papamobile », le dernier film « pas drôle » avec Kad Merad sort en catimini, retour sur un raté très rare

« Papamobile », le dernier film « pas drôle » avec Kad Merad sort en catimini, retour sur un raté très rare

Le HuffPost France14 hours ago
DR
CINÉMA - Un véritable fiasco. Sorti mercredi 13 juillet, le film Papamobile dans lequel l'acteur Kad Merad incarne un souverain pontife enlevé par un cartel mexicain aux côtés de Myriam Tekaïa, n'est diffusé que dans sept salles de cinéma, malgré son budget de 1,2 million d'euros.
Dans les colonnes du Canard Enchaîné, le producteur Jean Bréhat reconnaît un « raté », pour expliquer cette quasi-invisibilisation du film même pas diffusé à Paris. « C'est une comédie pas drôle, selon la plupart de ceux qui l'ont vue. Ça arrive dans le métier », admet-il.
Lire aussi
Kad Merad travaille bien sur le retour de « Baron Noir », dont il prévoit le tournage en 2026
La distributrice, Violaine Barbaroux a quant à elle expliqué au journal Le Parisien ne pas avoir voulu investir les 200 000 euros de frais de sortie. « Le premier montage en 2024 n'était pas satisfaisant. Puis le montage définitif s'est révélé décevant, pas seulement pour nous, et pas à la hauteur du scénario, du réalisateur, de ses acteurs et des promesses associées », a-t-elle développé.
Un « nanar revendiqué » tourné au Mexique
La société de distribution s'est donc contentée d'une sortie technique, dans sept salles, afin d'honorer les obligations prises avec le Centre national du Cinéma (CNC). Le film sera disponible dans six villes : Avignon (Vaucluse) ; Bagnoles-de-l'Orne (Orne) ; Saverne (Bas-Rhin) ; Douvaine et Évian-les-Bains (Haute-Savoie) ; Romans-sur-Isère (Drôme). Hormis Avignon, toutes ces villes comptent moins de 35 000 habitants. Il sera par ailleurs impossible de voir Papamobile en Île-de-France.
Dans Le Parisien, le réalisateur du film Sylvain Estibal affirme avoir pensé le film, tourné pendant un peu plus de trois semaines au Mexique en 2023, comme ayant « un côté nanar revendiqué ». Il a également regretté que le producteur « s'exprime ainsi dans la presse le jour de la sortie » du film, au lieu de défendre le projet.
Le film sur les plateformes en 2026 ?
« C'était censé être une grosse comédie d'action, mais dès le début, on n'a pas eu le budget espéré », déplore le cinéaste césarisé en 2011 pour Le cochon de Gaza. Il indique par exemple que le projet était de tourner à Rome dans les studios de Cinecitta mais que faute d'argent il a dû se résoudre à tourner au Mexique où il a peiné à trouver des acteurs locaux parlant français. Sylvain Estibal ajoute avoir dû couper une dizaine de pages du scénario faute d'avoir pu les tourner.
Mais il confie au journal avoir trouvé « une belle énergie » sur le tournage et assure que Kad Merad en a gardé un « excellent souvenir ». « Il est beau visuellement. J'espère qu'avec le temps, les gens y trouveront du charme », conclut le réalisateur qui espère que la distribution ne sera pas remise en cause.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Oui, la musique coule de source pour aller nager : nos 10 titres pour le prouver
Oui, la musique coule de source pour aller nager : nos 10 titres pour le prouver

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Oui, la musique coule de source pour aller nager : nos 10 titres pour le prouver

En piscine ou à la mer, à l'entraînement ou pour barboter, plongée dans l'infini possible des accords entre la musique et la natation. Quiconque a goûté aux longueurs chlorées sait que la pratique en piscine ne s'accompagne pas spontanément de musique. La concentration pour éviter les collisions, le plaisir d'observer les coulées parfaites de ses voisins de ligne offrent largement de quoi s'occuper. Sans parler du bonnet en silicone qui compresse les oreilles. Et puis pourquoi s'imposer une bande-son quand on a déjà le doux glouglou des gouttes et le brouhaha vaporeux des bassins ? La nage, cette rare apnée en soi-même, se suffit à elle-même. La musique présente pourtant de sérieux atouts pour qui fréquente l'eau. Elle offre un peu de distraction quand il s'agit d'avaler les longueurs, surtout l'hiver. Et si Léon Marchand n'est pas un adepte du casque, on sait que l'entraîneur niçois Fabrice Pellerin a parfois rythmé les séances de son team aux accords de la BO de Batman ou des Quatre saisons de Vivaldi. La musique fait nager plus vite Car la musique agit sur la concentration, la motivation, le temps de récupération du nageur, comme le souligne une étude citée l'an dernier par le site américain spécialisé Swim Swam. Elle permet même d'aller plus vite. Effectuée sur un échantillon de 24 nageurs de haut niveau, l'étude démontrait que l'option « avec écouteurs et playlist de son choix dans les oreilles » permettait d'obtenir des chronos en moyenne 0,32 s plus rapides lors du contre-la-montre de 50 m et 6,32 s plus rapides lors du contre-la-montre de 800 m que l'option sans. Si l'eau apprécie donc la musique, la réciproque est vraie, ô combien. Par sa puissance évocatrice dépassant de très loin le rectangle de la piscine - l'enfance, les vacances à la mer, le bien être, l'effort, mais aussi le danger et la mort - la nage est sans doute, de toutes les pratiques sportives, celle qui inspire le plus les musiciens. Folk, pop, rock, rap et même dance, textes lumineux ou sombres, il y en a pour tous les goûts. D'où cette playlist parfaitement subjective, pas vraiment tournée vers la quête du chrono, forcément incomplète, mais dans laquelle tout amoureux de la nage appréciera, on l'espère, de se jeter, libre d'y ajouter sa petite goutte d'eau personnelle. Franco Battiato, « Summer on a solitary beach » (1981) Un peu de soleil et de nostalgie, c'est de saison, avec la voix toute en douceur (un comble dans la variété italienne souvent gueularde des années 80) de Franco Battiato. Le chanteur sicilien, mort en 2021, allie grâce et pop dans ce morceau extrait de La Voce del padrone, son album phare qui s'arracha à plus d'un million d'exemplaires. DJ Cam, « Swim » (2011) Cette composition aérienne du DJ français pionnier de la French touch, de son vrai nom Laurent Daumail, ici accompagnée de la voix de Chris James, le chanteur du groupe britannique Stateless, invite plus à la mélancolie qu'à l'enchaînement des séries de papillon. Plutôt indiqué après une bonne séance, donc, pour un relâchement assuré. Bertrand Belin, « Peggy » (2013) La voix profonde et les textes minimalistes du crooner français se glissent à merveille dans l'élément liquide. « Peggy » est une ode à la joie pure et simple de nager, sans penser à rien, mais lucide sur sa propre fragilité. « La dernière fois qu'on nage, une chose est sûre, me dit toujours Peggy. On ne le sait pas... Ça vaut mieux comme ça. » L'une des merveilles de l'album Parcs, pour celui qui a grandi à Quiberon. Flynt & Don Choa, « La Piscine » (2023) Le rappeur parisien Flynt et son complice marseillais de la Fonky Family touchent juste dans cette malicieuse comptine sur l'idéal de bien-être et de réussite que représente la piscine privée, passion hexagonale (la France est championne d'Europe de la catégorie avec 3,2 millions de piscines individuelles) loin d'être accessible à tous les orteils. REM, « Nightswimming » (1992) Avouons-le, grosse hésitation avant le repêchage de REM dans cette sélection. Les lourdeurs du groupe georgien ont mal vieilli. Mais ce n'est pas (trop) le cas de cette ballade resserrée sur la voix de Michael Stipe et le piano de Mike Mills. Le titre serait inspiré de la période où, au début des années 80, les membres du groupe faisaient beaucoup la fête dans leur ville d'Athens, finissant souvent nus dans l'eau. Camille, « La piscine » (2017) La chanteuse, qui a triomphé cette année aux Oscars avec la bande originale d'Emilia Perez, la comédie musicale de Jacques Audiard, file la métaphore de l'enfermement dans cette « Piscine » au bord rigide de laquelle « les hommes se cognent », tandis qu'elle-même rêve de rivage, de sable, de sel et d' « aller à la mer ». Extrait de l'album Ouï. Barry can't swim, « Dance of the crab » (2023) De son vrai nom Joshua Mainnie, le DJ écossais ne sait peut-être pas nager (son pseudo est une blague, dit-il) , mais il sait assurément faire remuer nos pieds et le reste avec son cocktail d'afrobeat, de jazz et de house. Idéal pour une pool party ou se donner du courage avant l'entraînement un jour de moins bien. Kendrick Lamar, « Swimming pools » (2012) C'est plus l'alcool (mais vraiment beaucoup d'alcool) que l'eau chlorée qui coule à flot dans cette piscine. Peu importe, on s'y plonge volontiers, embarqué par le flow du rappeur star, qui a enflammé la mi-temps du Super Bowl, en février dernier, et le clip sensuel qui accompagne le titre. Loudon Wainwright III, « Swimming lesson » (1973) Dans ce titre extrait de l'album Attempted Mustache, le chanteur folk américain évoque un été de liberté où il s'est essayé à à peu près tout ce qu'il est possible de faire en moulinant des bras : le dos, la brasse, le papillon, et même le crawl australien. Il nage en maillot de bain, mais pas toujours. Dans l'océan ou en piscine, mais pas seulement. Et quand il ne nage pas, il saute ou plonge. Un fou de l'eau, à l'évidence, qui donne envie de le suivre. Arcade Fire, « Black wave/Bad vibrations » (2007) « Je nage, mais les sons me suivent », commence en français la voix enfantine de Régine Chassagne, vite rattrapée par celle de Win Butler et la menace d'« une grande vague sombre au milieu de la mer ». Un titre inquiétant et imprévisible, pas vraiment taillé pour le barbotage estival. Mais l'un des meilleurs de Neon Bible, deuxième album du groupe canadien.

« On n'a pas de locomotive »… Pas de ruée dans les salles de cinéma cet été
« On n'a pas de locomotive »… Pas de ruée dans les salles de cinéma cet été

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« On n'a pas de locomotive »… Pas de ruée dans les salles de cinéma cet été

Il semble bien loin le carton plein de l'été 2024 avec des chiffres jamais atteints depuis 2011, qui n'avait même pas souffert de la concurrence des Jeux olympiques de Paris. En cet été 2025, les cinémas de France n'attirent pas les foules. Ce mois de juillet a vu défiler 14,8 millions de spectateurs, contre près de 18 millions sur la même période un an plus tôt. La température a été donnée par la Fête du cinéma, du 29 juin au 2 juillet : 3 millions de tickets vendus ont été enregistrés, un bon chiffre, mais loin du record de l'édition 2024, qui avait cumulé 4,65 millions d'entrées.

Le grand retour du sac Paddington, Kylie Jenner rejoint Miu Miu, Zimmermann ouvre une boutique à Nice… L'Impératif Madame
Le grand retour du sac Paddington, Kylie Jenner rejoint Miu Miu, Zimmermann ouvre une boutique à Nice… L'Impératif Madame

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Le grand retour du sac Paddington, Kylie Jenner rejoint Miu Miu, Zimmermann ouvre une boutique à Nice… L'Impératif Madame

Retour sur ce que la rédaction veut impérativement partager cette semaine. Des fleurs chez Saint Laurent L'exposition de Vincent Fournier intitulée «Flora Incognita» à la boutique Saint Laurent Rive Droite. Vincent Fournier Du 17 juillet au 10 septembre 2025, la boutique Saint Laurent Rive Droite accueille une exposition consacrée à Vincent Fournier, artiste et photographe français. Sélectionnée par Anthony Vaccarello, directeur artistique de la maison Yves Saint Laurent, elle présente une série de clichés issus de Flora Incognita - un herbier spéculatif dévoilant des formes végétales inédites, façonnées par des forces inconnues et évoluant sur des exoplanètes lointaines. Cette collection invite à réfléchir sur la biodiversité, le changement climatique et les possibles formes de vie ailleurs dans l'univers. Depuis vingt ans, le visionnaire explore les futurs possibles à travers la science, la technologie et la fiction, ses créations étant aujourd'hui présentes dans de prestigieuses collections, dont le Centre Pompidou, le Mori Art Museum de Tokyo et le Metropolitan Museum of Art à New York. À retrouver sur À découvrir jusqu'au 10 septembre 2025, à la boutique Saint Laurent Rive Droite, 213 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Miu Miu réfléchit la féminité Kylie Jenner devient ambassadrice de Miu Miu pour la campagne automne-hiver 2025. Miu Miu Publicité On ne présente plus la capacité de Miu Miu à réinventer la féminité sans barrières, fidèle à l'esprit libre insufflé par Miuccia Prada. Pour sa campagne automne-hiver 2025, baptisée Feminites, la maison italienne réunit un casting éclectique : Kylie Jenner, qui y signe sa première apparition, aux côtés de Towa Bird ou encore Lou Doillon. Sous la direction stylistique de Lotta Volkova (connue notamment pour ses collaborations à succès chez Balenciaga), la campagne célèbre une féminité décomplexée jouant avec les codes du genre et du vêtement : soutiens-gorge structurants, tricots pointelle inspirés de la lingerie ou encore tailleurs en laine feutrée empruntés au vestiaire masculin incarnent un style preppy assumé. Au bras, le sac «Aventure», clin d'œil à l'iconique modèle de 2009, côtoie de nouveaux it-bags saisonniers, tandis que bottes hautes, sneakers, escarpins à bout pointu et accessoires multiples complètent les silhouettes. À retrouver sur Chloé signe le retour iconique du sac Paddington Le sac Paddington signe son grand retour pour la collection automne-hiver 2025. Chloé Icône du style Y2K, le sac Paddington de Chloé signe son grand retour. Longtemps oublié, abandonné puis exposé au Victoria & Albert Museum de Londres, il s'apprête à redevenir l'accessoire phare des it-girls. Lancé lors du défilé printemps-été 2005, il avait séduit Sienna Miller, Michelle Trachtenberg (Georgina Sparks dans Gossip Girl) ou encore Kate Bosworth. Imaginé par Phoebe Philo, directrice artistique de 2001 à 2006, il se distinguait par sa silhouette incurvée, son format généreux, ses sangles d'inspiration équestre et son imposant cadenas - un sac qui habille à lui seul un look. Aujourd'hui, sous la direction de Chemena Kamali, il revient en cuir grainé marron, kaki, bordeaux ou livide (bleu-gris), fidèle à son design original et orné de diverses breloques. À retrouver sur Zimmermann s'installe à Nice Ouverture de la boutique Zimmermann à Nice. OLIVIER MARCENY Zimmermann, la marque de mode australienne, renforce sa présence sur la Côte d'Azur avec une nouvelle boutique au cœur de Nice, au sein du projet fraîchement rénové de Park Avenue. Sur deux niveaux, la nouvelle boutique déploie au rez-de-chaussée la collection de prêt-à-porter et une sélection d'accessoires. Imaginé par le Studio McQualter, l'espace reflète l'esthétique équilibrée chère à Zimmermann : alliance de matériaux bruts et de finitions raffinées, applique murale à étages des années 1940, cabines habillées de carreaux de terrazzo à rayures claires faits sur mesure, et murs recouverts de tissus rayés. Fidèle à l'ADN de la griffe, chaque détail a été pensé avec précision, jusque dans la mise en lumière d'œuvres d'artistes australiens qui ponctuent le décor. Publicité À découvrir à la boutique Zimmermann Nice, Unit 16 Park Avenue Nice 6/6 Bis Avenue de Suède, 06000 Nice. Schiaparelli réinterprète son iconique Soufflé Bag Les nouveaux coloris du Soufflé Bag. Schiaparelli Schiaparelli dévoile de nouvelles versions de son emblématique Soufflé Bag, imaginé par Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison depuis 2019. Ce sac intemporel à la silhouette souple et au volume généreusement arrondi séduit par son cuir de veau grainé, à la fois raffiné et agréable au toucher. Après avoir fait ses preuves dans des teintes classiques telles que le noir, le sable ou encore le jaune, il se pare désormais de couleurs automnales : orange lumineux, bordeaux, beige, ainsi que des éditions où se dessinent des visages abstraits. Les anses portent les bijoux ornés de laiton doré martelé «Anatomie», clin d'œil au patrimoine surréaliste d'Elsa Schiaparelli, qui, dès les années 1930, interprétait les formes du corps humain. Proposé en deux tailles avec des prix allant de 4900 à 7500 euros selon les versions, il s'impose comme un accessoire phare, capable de sublimer toutes les silhouettes. À retrouver sur .

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store